Sur l’investissement des ménages (Ih)
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Politique de « cheap money » et intervention étatique en faveur du logement social. L’évolution du revenu disponible influence aussi l’Ih (l’élasticité de Ih au Yd,h est forte).
Politique de « cheap money » et intervention étatique en faveur du logement social. L’évolution du revenu disponible influence aussi l’Ih (l’élasticité de Ih au Yd,h est forte).
Pour relancer les Ie, il faut favoriser leur financement et pour cela faire appel au crédit : baisser les taux d’intérêt ainsi qu’utiliser diverses aides, éventuellement encourager l’autofinancement.
Sur l’investissement public (Ig) La pensée keynésienne privilégie cet instrument, à un moment où le besoin d’infrastructures était très élevé. Entre 1933 et 1939, on relance l’économie par des investissements publics massifs dans de nombreux pays.
Une politique keynésienne privilégie une augmentation du revenu en diminuant les impôts directs sur la personne et en augmentant le relief (transfert de l’Etat aux ménages). Keynes veut accroître les crédits à la consommation (en diminuant les taux d’intérêt) pour les biens de consommation durable.
La courbe LM ayant pour abscisse R et Y pour ordonnée correspond aux points d’équilibres entre la demande de monnaie pour motif de transaction M(t) et la demande
de monnaie pour motif de liquidité M(l).
Keynes préconise des budgets cycliques et une réduction de l’oscillation forte de l’économie. Pour les budgets cycliques : deficit spending en récession, épargne de l’Etat en haute conjoncture. Keynes est favorable à une injection de pouvoir d’achat dans l’économie.
Il faut relancer l’économie par une action sur tous les postes de la demande finale intervention étatique volontariste pour tirer l’économie vers le haut.
Il y a plusieurs objectifs à la fois (multiplicité). En récession, sans inflation on utilise la politique budgétaire. S’il y a déficit important du compte courant dévaluation ou politique déflatoire. S’il y a surplus du compte courant : réévaluation (diminution de X, relance de M).
Dévaluation et réévaluations, contrôle des prix et des revenus, instruments microéconomiques et politiques ciblées.
IPP : il stabilise l’économie avec l’effet redistributif. Impôts sur les sociétés, impôts indirects = TVA et accises.
Investissements publics : routes, TGV,… Consommation publique : rémunération des fonctionnaires. Transferts de l’Etat aux agents économique dans le cadre de mesures anticrise par exemple.