L'ethno-médecine
- Publié dans Biologie
- Soyez le premier à commenter!
1) Ethno est ce qui est en rapport avec la culture d'une ethnie, d'un peuple. L'ethno-médecine est donc une catégorie de sous-médecine plus ou moins crédible en fonction du rapport avec les soins qu'elle prodigue. Le plus important message de ce texte se situe bien juste en-dessous du graphe: la médecine occidentale est une sorte de norme sacrée intouchable. En rien, elle ne concédera du terrain sur ses idées: la science avant tout, les croyances et autres (philosophie etc) n'ont rien à voir avec la vraie médecine (comme si la médecine occidentale n'était pas une médecine ethnique, du moins partiellement!). Il faut s'imaginer cette médecine comme une sorte de pilier central, autour de laquelle existe d'autres petits tas de pierre. Au plus on s'éloignerait de cette source de vérité, au plus on tendrait vers la bêtise.
On cite par exemple en premier lieu l'acupuncture: on met de côté tout ce qui a attrait aux croyances chinoises (Yin Yang, concept d'équilibre etc), et on identifie via la médecine moderne ses bienfaits d'un point de vue purement scientifique. Comme ses effets sont réellement bons scientifiquement parlant, alors on peut avoir un peu de considération pour sa pratique (mais "les médecins modernes" s'en foutent complètement de sa philosophie taoïste hein...).
En seconde place arrivent les plantes des hindous contenant des agents actifs. Cependant, les hindous proposent des raisonnements plutôt ritualistes que scientifiques. Il s'agit cependant d'une ethnomédecine équilibrée, donc peut être considérée comme plutôt crédible.
Enfin, la sorcellerie africaine et les rites d'adorcisme (possession par une puissance externe, donc l'opposé d'exorcisme!)(euh, là je suis d'accord avec la pensée occidentale... Cette culture est à bannir. Y'a pas de racisme mais c’est vraiment n’importe quoi) ne sont plus considérées comme de la médecine, mais plus que de la pure ETHNO (« culture »).
2) Le deuxième schéma reprend plus ou moins la mm chose: il n'y pas une civilisation de référence, une qui se rapproche le plus de la vérité. Toutes sont subjectives au même titre, donc égales, donc méritent toutes le mm respect.
La conclusion dit en gros qu'il faut tenir compte du social (croyance sociale etc) pour pouvoir entièrement guérir le corps du malade. Si on croit le contraire, on est alors enfermé dans un modèle occidentale, donc on est subjectifs et pas objectifs comme on pourrait croire. AVIS PERSO: Toutes méritent d'être un minimum respecté, oui. On n'a pas le droit de mépriser les autres (attitude de l'Occidental-type, qui se prend pour le maitre du monde pcq soit-disant il a été créé "à l'image de Dieu"). Cependant, certaines cultures ne sont pas bonnes, voire malsaines, et il ne faut pas approuver cela, ni dire qu'elle valent autant que les autres! Je suis désolé, mais l'exorcisme et l'adorcisme sont des choses à bannir sans aucune pitié, car elles sont tout sauf bonnes! Si vous avez le temps de vous exprimer, votre avis est le bienvenu.
3) Le troisième schéma est très important: c'est la métaphore de l'artichaut et de l'oignon. La partie qui se mange dans l'artichaut, c'est le coeur. Il faut donc en enlever ses couches superficielles pour en arriver à la partie dite "bonne", au plus on s'en rapproche, au mieux c'est: modèle essentialiste (l'essence étant ce qui fait d'une chose qu'elle soit importante, son rôle essentiel quoi). Dans l'oignon par contre, tout est bon. On peut/doit cependant enlever la peau et quelques couches superficielles (pas tout!!!!) et on atteint déjà la bonne partie. Il ne faut donc pas enlever toutes les couches (empiriques), sinon, il ne reste plus rien: vision nominaliste. Bien sûr, comme vous l'aurez compris, on encourage l'oignon et pas l'artichaut (sinon cela revient au modèle occidental qui a raison, et que le reste càd tt les autres cultures, c'est poubelle).
=> RELATIVISME CHEZ SINGLETON: toute vérité est relative au contexte dans lequel elle s'inscrit... La réalité est inexorablement teintée (comme si on la regardait à travers des lunettes de couleur) car le langage est une preuve-même d'une imprégnation culturelle.