Menu

Mesures de fréquence

Les mesures de fréquence me permettent de décrire une maladie en se posant les questions suivantes : Quoi ? Qui ? Quand ? Où ? L’objectif est d’étudier la fréquence et la répartition des problèmes de santé dans une population.

La prévalence mesure la fréquence d’un état déterminé à un moment donné. Elle mesure aussi la présence de la maladie dans une population. C’est une mesure transversale ; elle fournit l’information sur la situation au moment de la mesure.

L’incidence (TI ou IC) mesure la fréquence du changement d’état au cours d’une période de temps déterminée. Elle mesure aussi l’apparition de la maladie dans une population. C’est une mesure longitudinale ; elle prend en compte la dimension temporelle.

On illustre une validité par Sn et Sp. Un évènement est basé sur des critères, des normes et des instruments de mesure. Pour la population, on s’intéresse à la taille de l’échantillon et à obtenir l’échantillon le plus représentatif de cette population.

Évènement Une population (X une période)

En savoir plus...

L’information en épidémiologie

Quand on développe des études en épidémiologie, on part de questions. Le 1er type de question est Y. Y quand ? Quoi ? Qui ? Où ? Y est la maladie. On se demande donc « quel est l’état de santé d’une population ? » Quand on parle d’état de santé d’une population, on parle de mesures de fréquences. Ces mesures de fréquences sont la prévalence (on prend une photographie et on mesure la proportion de personnes malades dans une population à un moment donné), le taux d’incidence (je regarde la vitesse, le flux avec lequel une maladie entre dans une population), l’incidence cumulée (une proportion, une probabilité, ça mesure un risque) et le taux d’attaque (c’est un faux taux, c’est la même chose qu’une incidence cumulée mais sur une période très courte). Quels sont les types de mesures de fréquence que l’on peut mesurer avec ce type d’étude ? ( ! QCM). Pour décrire le Y, on peut s’intéressé aux décédés. Pour les décédés, on se rapporte au taux de mortalité, qui est la même chose que le taux d’incidence. On a des taux de mortalité brut et des taux de mortalité spécifique. Spécifique, car on s’intéresse à un groupe particulier de la population (ex : taux de mortalité chez les femmes enceinte). Mais il y a aussi la létalité qui est assez similaire à l’incidence cumulée.

Le 2e type de question qu’on se pose est « X entraine-t-il Y ? » Est-ce que le fait d’être exposé à quelque chose entraine-t-il une maladie ? Dans le domaine de la santé, on ne peut pas avoir une approche déterministe, car on sera dans une logique où dès qu’on est exposé à quelque chose, on développe directement la maladie. De plus, la question de causalité est assez évidente alors que dans la réalité, c’est bien plus complexe. On fait alors une approche probabiliste. Dans ce cas-là, la mesure statistique n’est plus suffisante pour établir un lien de relation de cause à effet. On a donc besoin d’une série de critères de présomption causale. Au plus j’ai des critères de causalité qui sont remplis, au plus je suis certain qu’il y ait un lien de cause à effet. Pour établir le lien entre « je suis exposé et je deviens malade », on utilise les mesures d’associations et les mesures d’impact.

Dans les mesures d’association, il y a le risque relatif (RR) et le taux d’incidence relatif (TIR). On utilise surtout des RR (!QCM). On peut calculer les RR et les TIR qu’avec des études longitudinales. Quand on ne peut pas mesure un RR ou un TIR, on n’a pas d’autre choix que de mesurer un odds ratio (OR). L’OR est surtout calculer dans les études cas-témoins et les études transversales. RR, TIR et OR sont des mesures statistiques qui ne sont pas suffisantes pour établir un lien de causes à effet. Il faut donc rajouter des critères de présomption causale.

Dans la mesure d’impact, il y a la différence de risque et la fraction de risque. Ces 2 mesures sont des mesures statistiques, elles ne sont donc pas suffisantes pour créer un lien de cause à effet.

Une fois les questions posées, et comme on sait qu’on ne peut pas utiliser toute la population pour l’étude, on faire une procédure d’échantillonnage. Ce qui signifie qu’on prend un plus petit groupe de la population mais qui doit être le plus représentatif possible. ! La taille de l’échantillon va influencer la précision de la mesure. On fait ensuite la collecte de donnée dans l’échantillon qu’on a choisi puis on analyse les données. Enfin, on vérifie si nos hypothèses étaient vraies ou fausses et on essaie de répondre à nos questions.

! Aux différentes étapes de l’étude d’épidémiologie, je peux être confronté à différents types d’erreurs (erreurs de précisions, erreurs de validité, erreurs de biais).

En savoir plus...

Les mesures d’impact

Les mesures d’impact donnent une information supplémentaire au RR. Elles mesurent la part de l’effet attribuable à l’exposition. Il y a 2 types de mesures d’impact : la différence de risque et la fraction étiologique du risque ou la fraction prévenue du risque.

La différence de risque (DR) est l’incidence cumulée chez les exposés moins l’incidence cumulé chez les non exposés si le RR > 1. On veut toujours avoir un RR positif ! On peut donc inverser les 2 incidences cumulées pour avoir un RR positif. Elle est aussi calculée avec des taux d’incidences. Elle s’exprime dans la même unité que les mesures de fréquences comparées. Elle donne une estimation du bénéfice ou de la perte de santé si les E+ n’était plus exposé au facteur de risque.

La fraction étiologique du risque (FER) est dans le sens de ce qui provoque la maladie. C’est la mesure de la proportion sur la fraction du risque qui est attribuable à un facteur d’exposition dans le groupe des E+.

Si RR > 1 FER = IE+ - IE- = RR – 1

IE+ RR

La fraction prévenue du risque (FPR) pour les exposés est la mesure de la proportion sur la fraction du risque qui est prévenue ou évitée grâce à un facteur d’exposition dans le groupe des exposés.

Si RR < 1 FPR = IE- - IE+ = 1 – RR

IE-

En savoir plus...
Les mesures d’impact - 2.0 out of 5 based on 1 vote

Interprétation de mesures d’association

Les mesures de fréquences sont dites comme étant des valeurs relatives valables si et seulement si les mesures sont exprimées dans la même unité et que les groupes à comparer sont similaires pour les variables associées à l’exposition ou à la maladie (âge, genre,…).

L’intérêt clinique dépend des valeurs absolues des fréquences à comparer. Il existe une association uniquement si le RR > ou < que 1. On parle d’association positive si RR > 1 et d’une association négative si RR < 1 ( ! RR n’a pas d’unité). Si le RR ≥ 2, alors on a un autre critère de causalité qui est rempli. On parle d’une association forte. L’association est considérée comme étant forte RR ≤ 0.5 ou si RR ≥ 2. Ce n’est pas parce que j’ai un RR > 1 que j’ai une relation causale ( ! QCM). Pour qu’on parle de relation causale il faut prendre en considération toutes les critères de présomptions causales et pas seulement la force d’association qui illustre l’association statistique qui existe entre la variable d’exposition et la variable maladie. On choisie un résultat en fonction d’une série d’autres variables qui caractérisent une personne, une intervention que je vais mettre en place. La variable résultat est dépendante des caractéristiques d’une personne, d’une intervention. La variable qui caractérise la personne dans mon étude est considérée comme une variable indépendante. Le facteur d’exposition est donc une variable indépendante et la variable de la maladie est une variable dépendante.

En savoir plus...

Odds ration ou rapport des cotes

L’odds ration est une mesure qualitative même s’il est chiffré. On peut le calculer quelque soit le type d’étude mais il est surtout utilisé en étude cas-témoin. Une étude cas-témoin prend en compte 2 échantillons : les cas qui sont les personnes ayant la maladie étudiée et les témoins qui peuvent très bien être des personnes malades mais souffrant d’une autre maladie que celle qu’on étudie. On peut donc mettre dans les témoins toutes les personnes avec n’importe quelle maladie. Ce qui est important en épidémiologie, est de faire un groupe de comparaison. On a toujours des exposés et des non exposés. L’odds est utilisé quand il est impossible de disposer de mesures d’incidences (IC ou TI). C’est une application générale. La cote d’un évènement est le rapport entre la probabilité de survenue d’un évènement et l’évènement complémentaire ; c’est le produit croisé. L’odds ratio donne une relation relativement bonne sur le RR, TIR (taux d’incidence relatif) pour autant que la prévalence et donc le taux d’incidence ou IC soit ≤ 10%. ! L’odds nous donne une information moins fine qu’un RR, de plus le RR est un indicateur quantitatif.

Rapport des cotes :

Odds ratio = AD (voir tableau)

CB

En savoir plus...

Les mesures d’association en épidémiologie

Il existe 2 types de mesures : les mesures d’association et les mesures d’impact. Les mesures d’association calculent le rapport de taux, le taux d’incidence. Le taux d’incidence est le flux avec laquelle la maladie rentre dans la population. On le calcule en utilisant les personnes.temps, c’est-à-dire qu’on utilise une étude cohorte, longitudinale, prospective. On peut aussi calculer le rapport de risques (= risque relatif, RR) qui fait appelle à une incidence cumulée. L’incidence cumulée est une proportion, une probabilité de risque. Quand RR > 1 les exposés sont plus à risque de développer la maladie. Quand RR < 1 les exposés sont moins à risque de développer la maladie. Rapport des taux :

TIR = Tie+ -> taux d’incidence chez les exposés Tie- -> taux d’incidence chez les non-exposés.

En savoir plus...
Les mesures d’association en épidémiologie - 1.0 out of 5 based on 2 votes
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO