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Effet du fondateur

Lorsqu’un petit nombre d’individus émigrent, il y a de fortes chances pour qu’ils ne possèdent pas tous les allèles de la population mère. Si ces individus deviennent les fondateurs d’une nouvelle population, le pool génique de la population fille sera différent de celui de la population mère. Moins les fondateurs sont nombreux, moins l’échantillon de gènes est représentatif de la population mère. Cas extrême : Dème engendré par un seul procréateur (île dont les cocotiers proviennent d’une seule noix de coco échouée). Si la fondatrice était homozygote pour certains allèles, tous les descendants le seront également : Allèles fixés.

-> Application : Retrouver la Population Mère de l’espèce humaine en étudiant la répartition des allèles à travers le monde. De nombreux indices semblent sousentendre que l’Afrique est le berceau de l’Humanité.

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La dérive génique

Définition rigoureuse : Changement de fréquence relative du pool génique d’une population dû à des évènements survenant au hasard. Ex : Une population continent 3 AA, 3 aa et 4 Aa. La fréquence des allèles est donc bien de 0,5 chaque. Pourtant, même si le modèle d’Hardy-Weinberg prévoit que cette fréquence restera inchangée, ce n’est très souvent pas le cas : Notion d’échantillonnage aléatoire. Tous les gamètes produits ne sont pas utilisés. La population descendante pourra donc différer de la précédente au niveau génotypique, sans qu’intervienne une différence d’aptitude entre génotypes. Au contraire, quand la population est très grande, l’élimination de certains allèles par l’effet du hasard est lente et masquée par d’autres facteurs (mutations, sélection, migration, …). La vitesse à laquelle la dérive génique modifie les fréquences alléliques dépend donc de l’effectif de la population.

-> Conséquences : Appauvrissement du patrimoine génétique d’une population, modifications aléatoires sur le modèle d’Hardy-Weinberg

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Cas des petites populations

Dans le modèle d’Hardy-Weinberg, nous passons d’une génération à l’autre par un calcul de probabilité. Or ce calcul ne transcrit pas la réalité : Plus une population est petite (on considère une population petite lorsqu’elle ne contient que quelques dizaines de reproducteurs), plus il est possible que les fréquences observées fluctuent, diffèrent du modèle pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un allèle : Dérive génique. Elle joue un rôle dans l’évolution de toutes les espèces se trouvant régulièrement réduites à quelques représentants, comme certains isolats humains : Explique pourquoi certaines petites tribus issues d’une origine commune finissent par diverger génétiquement.

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Il y a migration

La condition d’isolement est souvent remplie dans les populations naturelles mais pour ce qui est de l’Homme, l’émigration et l’immigration ont un rôle capital dans l’évolution génétique. Malgré tout, certains isolats existent :

· Isolats géographiques : Village de Boisvert (Canada) dont tous les habitants descendent de 3 familles, esquimaux de Thulé

· Isolats culturels : Touaregs Kel Kummer

· Isolats religieux : Les Amish, les Samaritains, les Mormons

Si immigration : Immigrés amènent leur bagage génétique (soit un nouveau gène, soit un préexistant mais dans une fréquence différente) -> Hausse de la variabilité et modification des 3 fréquences du modèle d’Hardy-Weinberg. Si émigration : Raisonnement inverse. Modèle de l’île utilisé : Soient une population G0 où la fréquence du gène A = p0 et une population G’0 où la fréquence du gène A = p’0. Si m est le taux d’immigration, on trouve que p1 = (1 – m)po + mp’o.

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