a) la nature des biens -> biens de première nécessité (eau, aliments, essence) et biens de très grands luxe fortement inélastiques (variation des prix n'entraîne pas de variation des quantités).

Pour les biens et services de semi-luxe, l'élasticité est grande.

b) Part du revenu consacré au bien plus la part de revenu pour un bien est élevé, plus l'élasticité est forte. Plus elle est faible, plus inélastique est la demande.

c) Biens avec assuétude, tabac, alcool.

d) Existence de biens substituts : élasticité forte. Augmentation du prix des poires, on en consomme moins et on consomme plus de pommes car elles sont moins chers. Les habitudes de consommation l'emporte sur ce qui semble être de bons substituts (ex: café aux USA).

e) C'est la catégorie de bien qui détermine l'élasticité.

- >1, élastique = 1% d'augmentation des prix entraînera plus de 1% de diminution des quantités.

- <1, inélastique = 1% d'augmentation des prix entraîne moins de 1% de diminution des quantités.

- =1, unitaire = 1% d'augmentation des prix entraîne 1% de diminution des quantités.

- =0, parfaitement inélastique = la moindre variation du prix, n'entraîne aucune variation des quantités.

- =infinie, parfaitement élastique = la moindre variation de prix entraîne une variation des quantités identique.

Voir slide 95 pour schéma sur demande parfaitement (in)élastique. 

Si la courbe est très proche de la verticale cela veut dire que la demande est parfaitement inélastique et donc que peut importe la variation de mon prix, les quantités ne change pas.

Si la courbe est très horizontale, la demande est parfaitement élastique, la moindre variation de prix entraîne la même variation dans les quantités.