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Le portique, élément de composition urbaine

C’est une galerie couverte dont les voûtes ou les plafonds sont supportés par des colonnes, des piliers ou des arcades soutenues par deux rangées de colonnes, ou par un mur et une rangée de colonnes.

C’est le bâtiment type à l’époque hellénistique, en gros on en voit souvent et partout. Ces dernières sont souvent offertes par les rois et chef de cité au peuple pour démontrer leurs richesses et leur pouvoir. (On voit bien le dédoublement des colonnes et l’espace boutique au fond) On y trouve donc des boutiques et autres.

C’est un espace d’administration,

d’enseignement. Un espace où on déambule. Ils permettent d’articuler l’espace urbain, ils animent l’espace public.

Apparaît aussi vers ces temps, un art de la composition paysagère

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L’architecture grecque d’époque classique et hellénistique*

La création de Pirée par Hippodamos de Milet Pourquoi il y a eu une nécessité de créer des nouvelles villes ? Parce qu’il y a une peur des Perses, il faut donc reconstruire à partir de vestiges de cité qu’ils ont détruites pendant les guerres. Quel est le modèle de gestion de la république ; Ville idéale ? (Ve siècle) Aristote propose à un architecte de se pencher sur la question. Les cités de ce temps sont caractérisées par la régularité de leur plan => Orthogonalité des rues (réseau en damier). Il y a une hiérarchisation des voies de communication (voies plus larges que d’autres) et l’espace politique est désormais de plus en plus séparé de l’espace religieux. Athènes articule son pouvoir sur une flotte, qui après la destruction sera reconstruit selon la mode nouvelle. Plan organisé, rues perpendiculaires. Nécessité de se construire un arsenal. Milet ; intégration des édifices publics Milet (sur la côte) au débouché d’un grand fleuve : le Méandre. Reconstruite vers 470. Vers rationalisation de l’espace urbain.

2 aspects :

Ce n’est pas seulement rationaliser les espaces publics mais aussi les maisons autant rationalisation interne qu’externe.

Reflet de l’isonomie. (Concept grec de l’époque : égalité devant la loi) Ilots rectangulaires égaux.

Propose aux citoyens un type de maisons. S’applique à tous les terrains. Insertion de bâtiments publics dans la trame urbaine. Olynthe : diffusion des innovations Olymthe (Nord de la mer Egée) (Ville vite abandonnée ce qui fait qu’on en a pratiquement la trace en l’état)

Ville distribuée en parcelles. 10 habitations par carré. (300m²) Maison type avec la technologie de pointe de l’époque. Comprend un accès direct à la voirie. Petite salle de réunion, diverses pièces de séjour. Véritable bloc sanitaire. (Salle d’eau et de cuisine rassemblées au même endroit avec une cheminée)

Vision idéale. Tout ceci se déroule dans un nouveau contexte, en effet le monde grec change d’échelle, à peu près à cette époque. Double rangée de cinq unités d’habitations aux plans type.

On entre dans l’air des premières mégapoles (Alexandrie et Pergame sont les exemples principaux de cette métamorphose, qui a lieu à l’époque hellénistique évidement).

Il y a une gérance nouvelle car beaucoup plus grand peuple. Peuple plurilingues. Articulé sur une cour qui doit se montrer. Sont construites des nouvelles mégapoles Contexte : Le monde grec change d’échelle : Mégapoles antiques : Alexandrie, Pergame

Alexandrie (Ouest du delta du Nil) : L’apogée du plan hippodaméen C’est le même schéma que celui employé par Hippodamos mais à des échelles beaucoup plus grandes. La cité se trouve sur un terrain plat, qui était partiellement insalubre. Cela a mené à la création d’un exceptionnel réseau de distribution d’eau pour pallier au problème.

La famille régnante se montre ; quartier royal qui possède un certain nombre d’espaces. (Bibliothèques, musées…)

On y installera le tombeau d’Alexandre le Grand. Pergame (Turquie) : Urbanisme des terrasses La Dynastie locale est celle des Attalides, elle va récupérer les trésors de guerre des perses. => Richesse pour la ville.

Cette dernière sera un pôle culturel majeur. Pergame, construite sur une hauteur (335 m), est la superposition de trois villes, réunies les unes aux autres par des escaliers, avec des belvédères et des terrasses supportant des portiques à deux étages. Dans la ville haute se trouvent les bâtiments administratifs (agora, palais, arsenal, bibliothèque, théâtre, temples de Dionysos, d’Athéna Polias, Grand Autel ou dit Autel de Zeus) et dans la ville moyenne, un magnifique gymnase, les temples de Déméter et d’Héra Basileia, le

Prytanée. La ville basse constitue le centre commercial. Admirable réussite architecturale, la ville est au centre d’un riche terroir (blé, oliviers, vignes, élevage). L’industrie est diversifiée (parfums, draps fins, parchemins). Sa bibliothèque rivalise avec celle d’Alexandrie (400 000 volumes). Le palais royal renferme un véritable musée de sculptures. Elle est fameuse pour son école de rhéteurs, ses ateliers de sculpteurs. Ses artistes dionysiaques en font le principal foyer de l’art dramatique.

Au-dessus de la ville basse, se trouve la citadelle d’ailleurs Pergame veut dire Citadelle en latin (c’est donc une ville qui possède une acropole).

Structures réalisées en pierre taillées. (Architecture romaine)

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Laïcisation de l’art au IVe siècle

Le portrait des personnages Groupe de tyrannoctones : Aristogiton et Harmodios Epoque archaïque. 2 hommes nus ; 1 barbu, 1 imberbe, différence d’âge. Le plus vieux cache son arme. Le plus jeune, de sa main droite, il est prêt à abattre son arme. L’homme âgé : prudence ; l’homme plus jeune : tempérance. Statue érigée par les Grecs. Equivalent de la statue de la liberté. Fin du 6e siècle.

Harmodios et Aristogiton sont traités comme des héros après la chute d'Hippias. Des statues en bronze, oeuvre d'Anténor, sont érigées en leur honneur sur l'agora à une date qui reste discutée : Pline l'Ancien la situe la même année que la fin de la royauté à Rome, c'est-à-dire en 510-509 av. J.-C. Cependant, Pline se réfère plus probablement à la chute de la tyrannie d'Hippias, effectivement survenue en 510 av. J.-C. Il n'est pas du tout certain que l'érection du groupe ait été contemporaine de cet événement : mettre en valeur Harmodios et Aristogiton serait revenu à minimiser le rôle de la famille aristocratique des Alcméonides, artisans du renversement d'Hippias, dans le rétablissement de la démocratie. On a soutenu qu'elle a eu lieu en 490 av. J.-C., après la bataille de Marathon, ou encore en 498 av. J.-C., au moment de l'ostracisme de l'alcméonide Mégaclès. Quoi qu'il en soit, Pausanias comme Pline s'accordent à dire que ce sont les premières statues officielles de la cité. Emportées par le roi perse Xerxès Ier lors du sac d'Athènes en 480 av. J.-C., elles sont remplacées par un autre groupe dû à Critios et Nésiotès, que la chronique de Paros date de 477-476 av. J.-C.. Le groupe d'Anténor est ensuite restauré, selon Arrien, par Alexandre le Grand, selon Pausanias, par Antiochos Ier ou encore, selon Valère Maxime, par Séleucos Ier. On identifie généralement deux statues du Musée national archéologique de Naples, trouvées à la villa Adriana, comme des copies du deuxième groupe.

Elles représentent, légèrement plus grands que nature, à droite Harmodios, bras droit levé et tenant un poignard, prêt à frapper ; à gauche, Aristogiton tend en avant son bras gauche recouvert d'un manteau, sans doute pour se protéger, tandis que son bras droit, armé, est rejeté en arrière. Le groupe est représenté de face, le spectateur se trouvant donc dans la position de la victime. Cette iconographie est reprise sur le bouclier d'Athéna d'une amphore panathénaïque datée de 400 av. J.-C. environ et, en bas-relief, sur le trône d'Elgin daté de 300 av. J.-C. environ, attestant de la popularité des tyrannoctones. Personnages de la vie quotidienne

Discobole

Citoyens sportifs. Pas encore une vue à 360°, encore une vue selon quelques points de vue. La statue représente un athlète en train de lancer le disque. L’original en bronze a été perdu. Seules demeurent des copies en marbre d’époque impériale. La plus célèbre d'entre elles est le Discobole Lancellotti (apparement à gauche), considérée comme la reproduction la plus fidèle de l'original.

Le sculpteur Myron (sculpteur athénien du Ve siècle av. J.-C.) est l’auteur de la statue originale, le Discobole est son oeuvre la plus célèbre et l’image de cet athlète penché en avant, reposant sur la pointe des pieds, le bras droit jeté en arrière, la tête tournée, donne une impression d’instabilité, de mouvement qui paraît à l’image même de la vie; en fait, l’attitude est irréelle, recomposée intellectuellement, mais elle donne une parfaite illusion et c’est une des créations les plus belles du Ve siècle.

Il y a de plus en plus une humanisation dans la statuaire. On humanise les représentations de divinités, de citoyens, d’individus. Dans les représentations du peuple on arrive petit à petit à un réalisme social (époque hellénistique).

Jeunesse, vieillesse, ivresse. On ne se doutait pas faire ce genre d’art à cette époque. Joute sexuelle va surtout se développer à Rome par la suite.

Acquisition de la 3D, du mouvement. Art classique : exemples : Phidias, Polyclète, Praxitèle, Lysippe, Scopas. Lysippe : propose un canon plus allongé Scopas : Epoque hellénistique.

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La poursuite des expérimentations

Le canon idéal Polyclète : sculpteur et théoricien. Il a écrit beaucoup et un de ses écrits s’appelle le « canon » « Symmetria sun » ; Les meilleures proportions entre les diverses parties du corps. Illustre son canon. Le doryphore ; le porteur de lance Hanche inclinée, tête sur le côté, lignes des épaules et hanches, expression du visage lointaine, calme, muscle bien fait. Hauteur de la tête doit valoir la longueur du pied et valoir 1/7 de la grandeur totale. Copies de statues de l’époque romaine. (Lien possible à faire avec Contrapposto Italien (épaules/bassin)) Expérimentations (notamment sur le drapé) époque classique.

Athènes ; Acropole Représentation en relief. La Nikè (victoire Aile dans le dos). Attitude instable. Son vêtement se retire. Transparence ; vêtement qui colle au corps. Attitude instable. On voit tout le chemin fait depuis l’archaïsme. Olympie ; Nikè de Paionios Statue affronte le vent du sommet de son fronton. Elle s’avance et fait apparaitre son corps.

Praxitèle (Aphrodite) Statue nue (plus d’un siècle et demi après). Apparition de cette statue = un choc. Epoque hellénistique.

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Sculpture architecturale du Parthénon

Combat entre Athéna et Poséidon. Gestes totalement libérés et personnages individualisés. Ce ne sont plus des masses volumique : les personnages sont totalement individualisés et les gestes totalement libérés. Les plans ne sont plus superposés mais imbriqués.

Fronton est : on y représente la naissance d’Athéna : les draperies semblent mouillées, afin de montrer le corps féminins. La musculature est maintenant maitrisée.

Thèmes : combats des Grecs contre des centaures, des géants, à la guerre de Troie… On joue sur les rapports entre la nudité et les drapés. Le 3D est désormais maitrisé.

Introduction dans ce bâtiment de décoration ionique : longue frise. Ex : c’est le départ de la procession : cavaliers, chars (militaires). C’est quasiment du bas-relief car le relief ne fait jamais plus de 6cm de profondeur. On s’est défait de l’archaïsme : tout est parfaitement individualisé. On connait le sculpteur du Parthénon : Philéas.

Un autre sculpteur très connu : Polyclète. Il était également théoricien et un de ces traités s’appelle le « Canon », il y a étudié la Symmetria, c'est-à-dire les proportions idéales, le meilleur rapport des proportions. Il évoque ce rapport d’équilibre entre les différentes parties du corps et crée une statue pour démontrer ce canon : le Doryphore (= porteur de lance).

Sa hanche est inclinée, sa tête est penchée sur le côté, la ligne des épaules et des hanches n’est plus parallèle : à l’oblique des épaules est opposé l’oblique des hanches : contro posto. La hauteur de la tête doit correspondre à la longueur du pied et à un septième de la hauteur totale. C’était certainement, à la base, des statues en bronze mais seules sont parvenues des copies en pierre.

Fronton Est :

Naissance d’Athéna ; composition drapée. Statues devaient être vues de loin donc les vêtements sont beaucoup plus lourds. On a quitté la raideur stéréotypée.

Quelques métopes : Imbrication des plans ; 3D maitrisé. Joue sur la nudité et le revêtement. Bâtiment qui introduit la frise ionique. On va voir une longue frise qui va tout autour de la cella. Frise de 160m de long pour 1m de long, peinte de couleurs vives. Scène unique qui se déroule comme un fil.

Char, musiciens, serviteurs. Cavaliers.

Scène la plus importante en façade. Forme de hiérarchisation des personnages. Ce relief ne fait que 6cm de profondeur. Chaque objet est individualisé. Plans totalement imbriqué.

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Le fronton : vers une thématique unifiée

Temple à Corfou : meilleure occupation de l’espace du triangle. Le fronton Partie du toit qu’on va décorée. Gorgone au centre regardée par deux fauves. On rejette dans les angles 2 petites scènes d’une légende locale ; un combat contre des géants. Personnage coincé dans les coins du fronton. Personnages mythologiques. Assez bas (90cm) Egine : Temple d’Aphaia

Plus qu’une seule scène. Au centre, une divinité plus grande que les autres et autour, une série d’individus dans différentes postures afin d’occuper au mieux l’espace. La divinité maitrise la scène.

Rapport entre l’ordre et le désordre. C’est une représentation de la guerre de Troie. On a quitté le Kouros ->on est maintenant dans le mouvement, dans les gestes. Mais ce n’est pas de la 3D. Le « sourire ionique » est encore présent. Tout est encore peint. Les statuaires sont désormais achevées à l’arrière.

La divinité garantie l’ordre contre le désordre de la bataille.

Fronton Ouest :

Scène de bataille dirigée par Athéna. Deuxième guerre de Troie. Individus encore assez raide mais moins que le Kouros. On ne peut pas parler de 3D car les plans sont superposés. Tentative de maitrise de l’espace. Il faut un jalon supplémentaire pour maitriser la 3D. Encore un sourire ionique. Tout est peint et achevée à l’arrière.

Fronton est : Il parait plus réaliste. Bataille d’Héraclès contre des mortels. Sourire disparait. Le récit discontinu de la frise dorique. Cet espace produit une contrainte. On est obligé de réduire notre espace par des vignettes. On doit réduire par des vignettes essentielles à la scène. 2 à 3 personnes maximum sur la scène. Existe des légendes locales qui font réapparaitre un personnage dans plusieurs scènes.

Vocabulaire utile :

Une métope est un panneau architectural de forme rectangulaire, le plus souvent décoré de reliefs. Elle est située au-dessus de l'architrave, en alternance avec les triglyphes (dans l'ordre dorique). L'ensemble forme une frise. Contrairement à l'image de marbre blanc que nous a laissé l'usure du temps, les temples grecs étaient peints. Une coloration canonique se met en place: les lignes horizontales sont en rouge, les verticales en bleu ou en bleu-noir, les fûts de colonnes restent clairs.

Delphes, monoptère de Sicyone

On n’est pas encore capable de représenter des scènes dans l’espace, on découpe et superpose le stéréotype : on utilise donc des moules. On représente le départ d’un bateau (le navire Argo). Trois métopes séparées de triglyphes. 2e siècle avant J-C

Transport du trésor de la ville gravé dans la pierre. Transposition de plusieurs motifs qui existaient dans la pierre. On utilise du copié collé car on ne maitrise pas encore bien l’espace. On le superpose en parallèle.

Il s’agit d’une scène de char. Apollon dirige un char avec Artémis derrière.

Tout est rigide et frontal mais les chevaux tournent leur tête vers la gauche ou la droite. Héraclès et deux sarcoptes (un des 12 travaux) Apparition de stéréotypes et on peut trouver cette image dans plusieurs temples et sur plusieurs supports.

Au niveau des amphores c’était le col qui servait de vignette à cette époque. Temple de Zeus : Olympie. Sur la façade du pronaos et de l’opisthodome. Frise dans la cella.

Au Vème siècle : c’est l’art sévère : le « sourire ionique » a totalement disparu. On tente de représenter des torsions, mais pas encore tout à fait fluides -> on tend vers le mouvement. C’est moins rigide. Apparition aussi du modelé (coussins d’Hercule).

Le sourire ionique a disparu. On tend tout doucement vers le mouvement.

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