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Les stèles funéraires

Athènes (6e siècle)

Disque derrière la tête. Sourire ionique, oeil en amande, profil. Attique : Arisiton

On le représente comme défenseur de la cité. Est sur un fond rouge, on oublie la blancheur. Morceaux rapportés en bronze (barbe, casque,...).

Athènes (Céramique)

C’est du bas-relief (moins d’un cm d’épaisseur). Représentation d’un entrainement

Une scène de lutte, une scène entre un chien et chat, une scène de ballet.

Il faut obtenir des techniques, obtenir des compétences pour représenter des hommes dans différentes positions.

Expérimentations de la sculpture architecturale : les monuments religieux.

Socle très travaillé--> 3 faces du même socle

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Contexte funéraire et religieux.

Entre les Ages obscurs et l’époque archaïque : époque mathématiques, car les vases sont décorés de formes géométriques.

Marqueur de tombe (afin de marquer l’emplacement d’une tombe) : amphore, décorée de motifs géométriques et des scènes particulières du rituel mortuaire : prothesis et ekphora.

=>Les marqueurs de tombe : l’amphore

Pendant l’époque géométrique et au début de la période archaïque, on peut placer dans les tombes des marqueurs de tombe. Ces marqueurs de tombe sont par exemple des amphores, ou encore des statues (Kouroi et korè). Prothésis : exposition du corps dur un lit funéraire

Ekphora : Procession funéraire

La période archaïque (700-480 av. J.-C.) est caractérisée par une grande simplicité des formes et des postures, souvent symboliques, dont l'expression la plus typique se retrouve dans les kouroï (κοῦροs, « jeune garçon ») et koré (κόρη, « jeune fille »). Il s'agit de figures humaines en pied, masculines ou féminines, offrandes faites par la cité aux divinités.

Ces statues, de tailles généralement humaines, sont une première évolution vers un réalisme naturaliste. Les proportions ne sont cependant pas respectées avec, notamment, une disproportion des cuisses, une taille particulièrement fine, des épaules trop larges...

Les traits du visage sont caractérisés par un sourire et des pommettes saillantes, de grands yeux en amandes particulièrement bombés. Les kouroi (masculin pl) sont entièrement nus, les korai (féminin pl) vêtues d'un chiton (tunique de lin) ou d'un peplos (tunique de laine). Ce style est probablement inspiré des oeuvres égyptiennes découvertes en Grèce grâce au commerce à partir du VIIe siècle avant Jésus-Christ et se caractérise par la coiffure en nattes tressées, la jambe gauche avancée (attitude qualifiée de "maniérisme attique") ainsi que par la frontalité de ces oeuvres.

Les détails de la musculature sont peu réalistes et ne sont souvent représentés que par de simples incisions dans la pierre. Nous devons leur conservation à leur caractère sacré les empêchant de pouvoir quitter le temple auquel ils ont été dédiés.

L'archaïque se termine avec l'archaïque récent (début vers 530 av. J.-C.). On assiste à un changement dans la compréhension du corps humain, moins schématique, plus sensible ; le corps est compris dans sa totalité, devient plus organique et commence à bouger. Les formes, plus lourdes, annoncent le Style Sévère.

Kouroi et korè

Un kouros (pluriel kouroï) est la statue d'un jeune homme, datant de la période archaïque de la sculpture grecque (de -650 à -500). Représentation idéalisée du défunt avec sa femme

On retrouve sur un socle souvent des interprétations. On a souvent perdu les socles des représentations des hommes mais pas des femmes, on en a retrouvés quelques-uns.

Le Kouros : interprétation du corps masculin. Canon : Homme debout ; immobile, nu, bras le long du corps, poings serrés contre les cuisses. Deux jambes portantes, ligne de la hanche et des épaules perpendiculaire.

Symétrie parfaite (sauf la jambe gauche qui est un peu avancée) Canon très répandu (jusqu’en

Arabie Saoudite, à l’origine : Egypte)

Représentation des muscles : incisions. Cheveux en arrière.

Un des traits marquants de l’art grec – le détail particulier, le trait individuel, l’anecdote, le temporaire sont pratiquement exclus ou inexistants (même pour la période hellénistique). Samos : style ionique

Taille de la statue gigantesque (5m de haut). Statue plus souple, plus arrondie, moins angulaire. C’est une question d’interprétation régionale, locale. Caractéristiques ioniques.

Introduction d’un certain modelé. Sourire ionien, animation du visage. Caricature à Athènes. Anavyssos (Attique) : Statue funéraire d’un certain Croisos (on a sa base) C’est un citoyen athénien qui s’est battu pour la cité. (Dernier tiers du 6e siècle)

Proportions de plus en plus réalistes. Surement dû à l’influence du monde ionien. Pose générale est la même mais les mains semblent se détachées des hanches.

On introduit le sourire archaïque (ionique ?).

On va faire en sorte qu’on puisse ne plus avoir qu’un ou deux points de vue mais qu’on puisse avoir une vue dans l’espace (4points de vues). Ce n’est pas le cas ici mais on arrive tout doucement. Attique : Statue funéraire d’Aristodikos Ses bras sont plus relevés, sa jambe est plus avancée.

Plus fluide, transitions adoucie, représentation plus fidèle. Cheveux courts. Plus d’incisions pour les muscles. Sourire archaïque à tendance à disparaître.

Représentation moins individuelle : on passe d’un régime tyrannique à une sorte de démocratie. Tendance à reconnaitre la statue de l’individu. La Korè : interprétation du corps féminin

Jeune femme debout, jambes réunie ; habillée, travail sur coiffure

Il représente toujours une figure féminine debout, les pieds joints ou, parfois, le pied gauche légèrement avancé, les deux bras pendants, ou bien un bras levé pour tendre une offrande tandis que l’autre tient un pli du vêtement (le chiton long et le peplos).

Le traitement de la corè marquera une nette évolution vers un naturalisme identique à travers le monde grec. Cette particularité est certainement due aux artistes qui, dès cette époque, voyagent beaucoup et atténuent ainsi les caractères régionaux qui pourraient faciliter, actuellement, la répartition précise de ces productions par ateliers ou par écoles. On notera cependant qu’à l’ouest le type est plus mince et plus gracile qu’à l’est.

Position variable des mains (serrée contre la poitrine, présentant une offrande) On fait attention à sa coiffure.

Statue grandeur nature mais seulement 17 cm d’épaisseur ; c’est une véritable planche.

Différence entre statue en bois et en pierre Pétrification d’une représentation en bois. Samos

Chiton : Robe longue souvent en lin retenue sur les épaules par des boutons

Himation : châle qui se pose sur une épaule par-dessus le chiton

Il s’agit d’une offrande dans un sanctuaire. Groupe familial de statues.

Attique (Région de Kéreatéa) Rigide

Polychromie des vêtements --> statues peintes et colorées

Tient une grenade dans sa main droite, Pieds et mains disproportionnés Acropole pillée ; mais statues enfouie, statue massive, petite, épaule légèrement avancée et bras gauche libéré du corps. On a retrouvé des dizaines de lots de statues qui servaient d’offrandes dans des conditions d’enfouissement rapide. Cela a permis la polychromie (peinture) de résister au temps.

Robe en péplos : On met ca au-dessus du chiton Relativement massive mais petite (1m21) Tête légèrement tournée. Le bras libéré : carrément à l’horizontal. Les efforts sont axés sur le visage puisque le reste est recouvert par le vêtement

Evolution fondamentale : apparition du corps féminin sous le vêtement, au point qu’on arrivera à la nudité féminine. Et le sourire ionique s’estompe : on trouve d’autres formes de mouvement du visage afin d’avoir plus de réalisme.

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Notions de sculpture Grecque

Périodisation :

1) Période archaïque, allant du VIIIe siècle à la fin du VIe siècle av. J.-C. ;

2) Premier classicisme, représenté par des sculpteurs comme Phidias, Myron ou Polyclète, au Ve siècle av. J.-C. ;

3) Second classicisme, période dominée par Praxitèle et Lysippe, qui s'étend du IVe siècle av. J.-C. au règne d'Alexandre le Grand ;

4) Période hellénistique, dont les oeuvres emblématiques sont la Vénus de Milo, le groupe du Laocoon du Vatican ou encore la Victoire de Samothrace, qui va de la mort d'Alexandre en 323 av. J.-C. jusqu'à la domination romaine.
Ronde-bosse : Sculpture en 3 dimensions
Haut-relief : Sculpture qui se détache fortement d’un support plan.
Bas-relief : Structure qui se détache peu d’un support plan

La sculpture est probablement l'aspect le plus connu de l’art grec antique, celui qui pour un contemporain exprime le mieux, le bel idéal (To Kalon) et la perfection plastique.
Seule une faible partie de la production sculpturale grecque nous est parvenue. Beaucoup de chefs-décrits dans la littérature antique , et d'oeuvre sont désormais perdus ou extrêmement mutilésune grande partie ne nous en est connue que par des copies, plus ou moins habiles et fidèles, de

Beaucoup ont été restaurés par des sculpteurs occidentaux, de la Renaissance à l'époque romaine.nos jours, parfois dans un sens bien différent de l'oeuvre d'origine : un discobole se transforme ainsi en gladiateur mourant, tel dieu reçoit les attributs de tel autre, les jambes de telle statue se trouvent greffées au tronc de telle autre.

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Athènes : l’acropole péricléenne et le Parthénon (v. 438-431)

L'Acropole d'Athènes faisait office de vaste sanctuaire pour le culte de la déesse Athéna et de nombreux autres dieux de la mythologie grecque, avec plusieurs temples dont le Parthénon, l'Érechthéion, le temple d'Athéna Nikè. Les autres monuments remarquables encore existants sont les Propylées, le théâtre antique de

Dionysos, l'odéon d'Hérode Atticus. Les Perses avaient tout détruit et le temple ne fut plus reconstruit car on voulait garder comme un mémorial et faire souvenir aux générations suivantes l’horreur qu’ils avaient vécue. Pour finir ils ont comme même reconstruit le temple.

Le Parthénon, qui était un temple périptéral, avait un opisthodome dans lequel on conservait le trésor public d'Athènes.) 1 (matériaux très rare à l’époque er temple à avoir été construit en marbre et prestigieux). Les fondations étaient un ancien temple qui avait été détruit par les Perses. Sa forme permis de nouveaux types de décors. Il était considéré comme le trésor de la ville.

Pas d’hôtel avoisinant. La statut de la divinité avait plus d’espace. Il est un chef d’oeuvre de l’illusion car il permit par le baie d’une illusion optique volontaire de la part des architectures de faire croire que le temple est droit alors quelles colonnes sont légèrement vers l’intérieure. Pas un seule de ces bloques sont unique. Donc prouesse mathématique, conceptuelle. Il fut très critiqué dans l’antiquité et même plus tard. Était en façade ionique.

La façade interne est élargie (6 colonnes, taille d’une façade externe normale) et l’externe est dédoublée. On retrouve le modèle canonique classique. Il y a toute une colonnade dans la cella. C’est la premières fois qu’on mixe les deux Ordres doriques et ioniques : on observe l’intégration de colonnes ioniques à l’intérieur et des frises ioniques décorent également les murs.

Il n’y a pas d’autel alors qu’un temple doit toujours en être accompagné, car on y plaçait les trésors (donc l’argent) de la cité. La statue du culte a plus de place et les colonnes sont empilées. La précision de la construction est surprenante, car on peut observer une déformation volontaire de certains éléments pour tromper l’oeil et ne pas voir de problèmes (le stylobate est courbe, les colonnes (immenses) sont légèrement penchées vers l’intérieur, pas un seul des blocs n’a d’angle droit). C’est une véritable prouesse conceptuelle, mathématique et technique. Propylées (437 acn) : Reconstruit également après la destruction d’Athènes, on peut observer une façade de colonnes doriques et l’intérieur soutenu par des colonnes ioniques.

Le Parthénon : Parthenṓn (de παρθένος, nom féminin, « jeune fille, vierge »). C'est probablement le plus connu des monuments grecs classiques. Il a été construit de -449 à -438 par l'architecte Ictinos et décoré par le sculpteur Phidias, à l'initiative de Périclès.

Le Parthénon est un bâtiment dorique, périptère, amphiprostyle et octostyle, construit sur un stylobate à trois degrés. Il mesure 69,51 mètres sur 30,88 mètres, dimensions qui ne peuvent être comparées qu'à celles de grands temples ioniques, comme l’Héraion de Samos, les temples romains de Baalbeck ou l'Artémision d'Éphèse, qui dépassent la centaine de mètres.

Un système de correction optique très précis permet de donner l'illusion d'une verticalité et d'une De plus, les horizontalité parfaite alors que les stylobates et les architraves sont incurvés.colonnes (ce qui se voit ne sont pas parallèles mais sont inclinées vers un point de fuite situé en hauteur d'autant plus que la colonne est loin du centre de l'édifice). Enfin, les colonnes elles-mêmes sont modifiées pour ces raisons optiques : les colonnes d'angles sont plus épaisses (car, se détachant sur le vide, elles sembleraient sinon trop minces) et elles sont, ce qui est très courant, légèrement renflées au tiers de la hauteur (l'oeil ayant tendance à voir à cet endroit un étranglement).

Ces corrections ont, outre l'aspect esthétique, des avantages techniques : elles facilitent l'écoulement des eaux par la courbure du sol et renforcent la structure de l'ensemble par l'élargissement des colonnes d'angle. Cependant, elles rendent aussi plus délicate la taille de chaque bloc de pierre, ainsi que le travail de jointoiement.

À l'origine, le Parthénon avait une riche décoration de marbre peint, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du bâtiment.

Le Parthénon est un bâtiment dorique périptère octostyle, avec des traits architecturaux ioniques (la frise du Parthénon).

Les propylées sont les portes d’entrée de l’acropole, elles ont pour façade un style dorique mais ont des colonnes ioniques.

Temple d’Apollon à Bassæ : mélange des ordres (430-420)

Cette construction . Il y a un et on quitte le modèle classiqueélargissement de la cella centraleobserve une grande nouveauté : (dû à l’évolution de l’ionique l’apparition de chapiteaux corinthiensen orient, qui s’inspire désormais des romains) = avec des décors de plantes. On retrouve de l’Ordre dorique à l’extérieur et ionique à l’intérieur. , de forme allongée, d'environ 40 m sur 16 m, ce qui lui donne une C'est un bâtiment périptèreapparence archaïque. Mais sa particularité essentielle est que ses colonnes appartiennent aux trois et surtout qu'il mêle ingénument des innovations originales à des archaïsmes architecturaux, ordres,lui donnant de ce fait une étrange identité, à la fois conservatrice et révolutionnaire.

Elargissement de la « Cella », 6x15 colonnes

Chapiteau corinthien :

(L'ordre corinthien a été inventé aux alentours de 380 avant J-C. Il est d'abord utilisé dans les parties secondaires des grands édifices, souvent à l'intérieur. On retrouve notamment des colonnes corinthiennes au temple d'Apollon à Bassae ou encore à l'intérieur de la tholos de Delphes dans le sanctuaire d'Athéna Pronaïa.)

Temple d’Athéna à Tégée : ordres appliques et superposés (350-340)

C'est un temple dorique périptère hexastyle (6 x 14 colonnes), dont on estime la hauteur à 17 mètres. 2 aspects importants : les colonnes sont superposées (en-dessous corinthien, et au-dessus ionique) et la cella est enfin libérée de ses colonnes (elles se trouvent à présent dans le mur = demi colonnes engagées, ce qui est désormais décoratif). Ce phénomène est la création des Ordres appliqués, qui sera le modèle de l’époque hellénistique.

Sanctuaire d’Asklépios à Épidaure : épanouissement du corinthien

Bâtiment circulaire, colonnades externes doriques, colonnades internes corinthiennes.

Bâtiment circulaire (= tholos), double colonnade, la colonnade interne étant corinthienne (+chapiteaux) et l’externe dorique. Le chapiteau corinthien sera le chapiteau type de l’époque hellénistique.

Rappel :
L’architecture n’était pas la même que l’on se situe en Grèce ou en Asie Mineure. Celle de la Grèce, de l’Occident, est appelée Dorique. Ses caractéristiques sont :
- Il n’y a pas de base aux colonnes.
- Elles sont construites « en dents de scie ».
- Elles n’ont pas de chapiteaux.
- L’architecture est lisse.
- La frise est dentelée.
- Ces décors dans les métopes sont restreints.
Celle de l’Asie Mineure (Ionie), de l’Orient, est appelée Ionique et a pour caractéristiques :
- Une base à la colonne.
- Des colonnes de forme plus ou moins ronde.
- Présence de volute.
- Architecture moins lisse : 3 lattes de bois forment l’architrave.
- La frise est lisse : ce qui permet de grands décors.

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Évolutions et révolutions (occident, 5e siècle)

Temple de Zeus à Olympie (473-457 acn)

Il est à 2 fois plus grand que le temple d’AphaiaÉgine (64x28m, rien à voir cependant avec ceux d’orient).

On note l’apparition d’un schéma canonique (qui revient pour tous les temples de l’époque) selon lequel les colonnes sont établies sur l’idéal n x(2n+1). Ici, c’est un 6x13 colonnes.

La statue de culte se trouve en son centre, qui parait étroit mais on a encore du mal à élargir l’espace car faire tenir des structures aussi grandes est très difficile. La construction est en pierre brute et le toit en marbre.

Le , de , fut érigé entre 470 et 456 av. J.-C. Il subit temple colossal de Zeus Olympienstyle doriqueplusieurs catastrophes, notamment un incendie vers 426 av. J.-C., et un tremblement de terre un siècle plus tard, qui le détruisit.

Le temple de Zeus abritait l'une des sept anciennes merveilles du monde, la statue chryséléphantine (d'or et d'ivoire) de Zeus, abondamment décrite par Pausanias.

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L’orient ionique

Les grecs d’orient sont influencés par les perses et ont adopté le (= on se permet des gigantisme échelles de grandeur inouïe). On note un souhait d’élargir les supports des toits (chapiteaux), ce qui leur donne des formes originales. Leur aspect décoratif va d’ailleurs l’emporter sur leur besoin de soutenir le toit. Quelques exemples :

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