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Gouvernements d’Union nationale

Dès le début de la 1ère Guerre Mondiale, on permet à un ministre socialiste et à 2 ministres libéraux d’entrer dans un gouvernement qui était resté pendant la guerre exclusivement catholique. On assiste donc à la cohésion de toutes les forces politiques. Le POB se voit ainsi offrir l’opportunité de devenir un véritable acteur politique.

L’union nationale va être maintenue car elle facilite la relance économique et car les gouvernements préfèrent avoir une composante socialiste. En effet, on a peur de ce qui est en train de se développer en Russie à la même époque : la révolution s’étend et fait régner un climat révolutionnaire général en Europe.

9 jours après la signature de l’armistice le 11 novembre 1918, le roi, en concertation avec les forces politiques belges de l’époque, décide à Loppem de maintenir un gouvernement d’Union national et d’entreprendre un vaste programme de réformes sociales.

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Croissance des effectifs syndicaux

Ceci s’explique par le lien fort qui unit le mouvement socialiste aux organisations syndicales. De plus, ceux-ci paient des indemnités à leurs membres -> ils sont désormais des contrepoids au monde des affaires et leur force permet de discuter avec les patrons « d’égal à égal » et de mettre en place un système de concertation sociale qui distingue la Belgique des autres pays industrialisés.

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Les gouvernements d’Union nationale

Lors de la 1ère Guerre Mondiale, l’union nationale réunit les libéraux, les catholiques et les socialistes. Après la guerre, cette union se poursuit -> en 1919, c’est la 1ère fois qu’un parti socialiste est associé au gouvernement (alors composé de libéraux et de catholiques). Le POB devient presque le 1er parti du pays (il est à égalité avec les catholiques). Le taux syndicalisation est important.

A la sortie d’une longue guerre, il devient difficile de maintenir les règles sociales d’antan. On assiste donc à de nombreuses réformes qui permettent à la Belgique de rattraper son retard : 1) on assiste aux premières indemnisations du chômage involontaire, 2) on revoit la loi sur les accidents de travail (l’ouvrier ne doit plus assurer que 50% des conséquences de son accident), 3) la loi Vandervelde de 1919 limite la consommation d’alcool, 4) c’est le début d’un système de pensions, 5) on assiste au 1er impôt progressif (= proportionnel) sur le revenu, 6) on met en place la journée des 8h et des semaines de 48h et 7) on abroge l’article 310 du code pénal selon lequel le patron était toujours cru sur parole en cas de discussions salariales (alors que l’ouvrier devait prouver ses dires). C’est aussi le début de concertation sociale avec la mise en place de commissions paritaires dans lesquelles sont représentés les syndicats et patrons afin de discuter des conditions de travail et d’organiser chaque secteur de l’économie. Ces commissions deviennent essentielles dans le système belge et c’est la 1ère fois que les patrons reconnaissent l’existence des syndicats.

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La situation économique

La situation économique de la Belgique est alarmante. Il faudra beaucoup de temps et d’investissements pour relancer la machine. Dès les années 1920, le redéploiement industriel du pays débute = les Golden Twenties, rendues possibles par une population qui rêve de produits de consommation et dope ainsi la demande et le développement industriel. On assiste à un enrichissement de nombreux actionnaires.

C’est donc l’époque de : 1) la croissance des salaires, 2) la croissance de la consommation, 3) le développement de la consommation de masse (= standardisation des produits disponibles dans des magasins de grande surface qui proposent des prix très compétitifs ; cette standardisation est symbolisée par la Ford, véhicule bon marché accessible à de nouvelles couches sociales), 4) le passage d’une consommation de luxe à une production de masse et 5) le rendement économique (les investissements sont nombreux et rentables et les spéculateurs sont nombreux en bourse).

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Le Congo

L’oeuvre coloniale belge est d’abord une oeuvre personnelle de Léopold II qui souhaitait que la Belgique dispose d’une colonie pour « compléter l’oeuvre de 1830 » (= élargir les frontières du pays). Il avait d’abord songé à envahir le sud des Pays-Bas, ensuite l’Extrême-Orient, mais ses tentatives se soldèrent par un échec. En 1875, il se lance vers le Congo. Ceci était un pari très risqué : il s’agissait d’un grand territoire dont on ne connaissait pas encore les richesses -> le monde politique et économique belge y était défavorable -> Léopold II financent lui-même l’invasion du Congo qui devient ainsi sa propre possession.

Un comité d’étude camoufle cette colonisation en faisant part du souhait de civiliser ces régions. Le roi va faire reconnaître sa sphère d’influence par les autres puissances européennes lors de la conférence de Berlin en 1885. A la fin XIXème s., on réalise que le Congo dispose d’immense richesses naturelles (caoutchouc, métaux ferreux, diamants, … -> le roi rentabilise son investissement en ramenant des fonds considérables vers la Belgique  colonisation du Congo = succès économique qui permet notamment d’embellir Bruxelles.

La politique belge interne à la colonie très critiquée par la communauté internationale, notamment par l’Angleterre. En 1908, Léopold II est obligé de céder le Congo à la Belgique.

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