MONARCHIE ABSOLUE, DESPOTISME ECLAIRE, REGIME PARLEMENTAIRE
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Ce sont les trois régimes qui coexistent au 18e siècle en Europe.
Ce sont les trois régimes qui coexistent au 18e siècle en Europe.
Diderot était moins connu médiatiquement que Voltaire mais il va plus loin. Au départ il était croyant, puis déiste et finalement athéiste.
Il croyait que c’est possible de se passer de l’Eglise et que la nature peut être expliquée sans la religion. On n’a pas besoin de l’intervention de Dieu pour expliquer le monde.
Les oeuvres de Diderot athéiste n’étaient pas publiées de son vivant. Il y a un grand nombre d’oeuvres de Diderot qui n’ont été découvertes qu’à la fin du 19e siècle.
Diderot avait trop peur d’être emprisonné et elles ont donc été conservées pour la descendance.
Un exemple extraordinaire d’athéisme est celui du curé Jean Meslier. Il était curé dans les Ardennes françaises et écrit un témoignage des 15 dernières années en 3 volumes qu’on a coutume d’appeler son Testament mais que lui il appelait son mémoire, son rapport.
Dans ces écrits, il expliquait à ses paroissiens que Dieu n’existait pas, que la religion était une invention des puissants pour faire tenir tranquille les faibles.
La religion a été instrumentalisée par le pouvoir et les riches pour mieux contrôler les peuples et Meslier appelait à une révolution.
Dès 1750, le texte circulait clandestinement. Voltaire a publié certains textes du Testament de Meslier mais seulement ce qui l’arrangeait. En fait, il prenait les passages où Meslier aurait pu passer pour un déiste pour démontrer son propre point de vue.
Voltaire publie plusieurs ouvrages sur la tolérance mais les deux les plus importants sont : les Lettres anglaises ; concernant la question religieuse est publié en 1763, après l’affaire Calas un Traité sur la Tolérance. Voltaire sera métamorphosé par l’affaire Calas.
Avant 1762, il était plutôt un philosophe qui réfléchissait sur différents sujets. Mais après, il devient le grand militant à 68 ans, celui qui donne le modèle de l’intellectuel/écrivain engagé.
Il arrive à un grand statut de vedette notamment suite aux affaires Calas et La Barre. Il est l’un des rares écrivains qui a été statufié pendant son vivant. Même des souverains étaient des fans. Voltaire était déiste, anticléricale : il refusait l’Eglise mais pas la foi.
Il était contre l’autorité et croyait en un culte individuel où on n’avait pas besoin de l’Eglise.
Pour lui, la tolérance est une nécessité politique. Mais si on n’est pas d’accord avec ses personnes, il faut quand même leur accorder la tolérance, pour des raisons politiques.
Il faut séparer l’Etat et l’Eglise. La religion est une affaire privée (illustration de l’individuation) et l’Etat ne doit pas à s’en occuper. Il écrit en 1689 les Lettres sur la Tolérance.
C’est un Français du Refuge, vivant aux Provinces-Unies. Il se prononce pour la tolérance pour des raisons un peu indirectes.
Il estime que c’est le hasard de la naissance qui détermine la croyance et puisque c’est le hasard, on ne peut pas les condamner pour ça. Il faut au moins leur accorder la bonne foi. Ce n’est pas leur faute.
- Spinoza p.202
Spinoza (1632-1677) était un philosophe et un scientifique, juif d’origine portugaise, vivant en Hollande (c’est-à-dire Provinces-Unies).
Il estime que la liberté de conscience est un droit naturel auquel on n’a pas le droit de toucher. On a le droit de croire ou de ne pas croire sans se faire persécuter.