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L’hygiène

Le linge de corps se généralise comme l’usage des couverts personnels et d’une vaisselle en faïence et non plus métallique.

L’usage de boissons fermentées ou encore bouillie augmente la chance d’échapper au risque de la contamination de l’eau.

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Quelques découvertes scientifiques décisives

Au long 18e siècle, il y a eu différentes phases :

1660-1670 : amélioration de la vision du tout petit mais aussi du très grand. En 1660, pour la vision du petit, le microscope est inventé permettant en 1677 la découverte par Leeuwenhoek (1632-1723) des spermatozoïdes et donc de comment la vie apparaît. Pour la vision en grand, le télescope est inventé en 1670.

Grâce à l’amélioration de la vision, on peut dorénavant vérifier la véracité des spéculations, ce qui provoque un changement dans la vision du monde.

1720-1740 : le thermomètre est inventé (il y a eu différents inventeurs : l’Allemand Fahrenheit, le Suédois Celsius et le Français Réaumur). En 1735, le suédois Carl von Linné (1707-1778) invente la classification des plantes.

En 1736/37 des Français dont Maupertuis (1688-1759) qui est membre de l’académie des sciences de Berlin, mesurent le méridien terrestre et découvre l’aplatissement de la Terre aux pôles par des expériences et des calculs.

1750-1770 : on continue la classification mais cette fois des animaux (anatomie comparée,…) qui est faite par Buffon. En 1770, l’Anglais Cavendish et le Français Lavoisier découvrent la composition de l’air et de l’eau et on explique le phénomène de la respiration (oxygène, gaz carbonique…).

En 1780-1800 : progrès dans la connaissance de l’électricité qu’on connaissait déjà depuis le 17e siècle où on le remarquait pendant des orages, où on a essayé de maîtriser l’électricité et où on a même utilisé l’électricité pour des usages médicaux (Mesmer).

En 1785, Cavendish et Coulomb définissent les propriétés de l’électricité. Vers 1800, l’Italien Volta est le premier à stocker l’électricité.

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L’Encyclopédie

L’Encyclopédie de Diderot a un impact sur toute l’Europe et non seulement sur la France. Les classes aisées lisent et parlent le français par exemple en Russie et en Allemagne.

Il y a eu de nombreuses versions, résumés, abréviations d’encyclopédies pour lesquels on a copié les ouvrages d’autres scientifiques, comme le droit d’auteur n’existait qu’en Angleterre et qui étaient parfois destinés à un publique moins éduqué ou encore moins fortunés.

Vers 1745, Diderot, un intellectuel, littéraire mais aussi compétent en sciences, reçoit une commande de traduction de l’anglais d’un ouvrage en trois volumes, la Cyclopedia de Ephraim Chambers publiée au début du 18e siècle en Angleterre.

En traduisant, Diderot a tendance à modifier le texte et ce qu’il fait c’est plutôt une interprétation de plus en plus éloignés.

Il se dit à quoi bon traduire un texte qui est déjà dépassé (le livre avait déjà une bonne vingtaine d’années). Pourquoi ne pas en faire une encyclopédie à la pointe des connaissances actuelles ? Il trouve des imprimeurs qui veulent l’aider et à la fin des années 1740, il publie un prospectus avec une annonce qu’il allait publier une grande encyclopédie de dix volumes.

Il lance donc une souscription (verser de l’argent avant la publication pour acheter les premiers volumes). De 1751 à 1757 sortent les premiers volumes de l’ouvrage et sont vendus un peu plus de 2000 ouvrages parce qu’ils sont très chers.

En 1757, la publication s’arrête parce que la censure se met en marche. Un certain nombre des articles portent sur des problèmes qui permettent de dire des choses très radicales. Mais cela ne veut pas dire que l’ouvrage est entièrement comme cela.

Plus de 1000 auteurs participent à l’écriture de l’ouvrage, parmi lesquels il y a également des catholiques très modérés. Toute l’Encyclopédie n’est pas radicale. Elle est philosophiquement très avancée mais aussi parfois très modérée.

Le patron de la censure, un certain Malherbes (ami des philosophes), prévient Diderot que la saisi va se faire et qu’il faut qu’il cache les papiers. Le mieux, pour être tout à fait tranquille, serait de les cacher dans la maison de Malherbes.

Il garde les papiers jusqu’à ce que les choses se calment en 1762. Lors de la relance de l’ouvrage en 1762, 4000 souscriptions (payer moins cher en réservant) par des personnes, des couvents, des institutions sont enregistrés pour les nouveaux volumes.

Au total, la collection compte 28 volumes dont 17 sont constitués de textes et 11 de planches (illustrations extrêmement détaillés des différents métiers, des découvertes scientifiques, etc.). En 1772, la collection arrive à son échéance.

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L’alphabétisation et ses conséquences

L’alphabétisation est étroitement liée aux Lumières. Il y a une progression importante du 16e au 18e siècle : Au 16e siècle, 1/3 des hommes et 1/5 des femmes savaient lire (ce qui ne veut pas dire qu’ils savaient écrire, ce pourcentage est légèrement inférieur).

Au 18e siècle, 2/3 des hommes et 1/3 des femmes savaient lire.

Tout dépend du milieu dans lequel on est. Dans la classe populaire, défavorisée, le pourcentage est en dessous d’un quart. À la fin du 18e siècle.

L’alphabétisation favorise l’extension des débats publics, philosophique, politiques et religieux et des philosophies des Lumières :

Par exemple en France, une dizaine de livres portant sur l’économie et la politique sont publiée au 17e siècle.

De 1710-1740, 35 ouvrages rien qu’en France. De 1741-1750, 88 ouvrages sur l’économie et la politique. De 1751 à 1760, 363 ouvrages. À la veille de la Révolution, de 1781 à 1789, 829 ouvrages ! La publication des livres économiques et politiques montre qu’à l’époque, le débat était vif et on pourrait même peut-être dire qu’à ce moment-là, la Révolution avait déjà lieu.

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La vulgarisation des connaissances

On assiste à la vulgarisation des connaissances notamment grâce à la presse spécialisée par exemple scientifique. En 1662 sont fondés les Bulletins de l’Académie anglaise. En France, il y a le journal des savants.

Les cabinets de curiosités se multiplient où beaucoup de souverains et d’aristocrates entretiennent des savants pour présenter des expériences.

Les plus grands esprits du 18e siècle, ce siècle de la curiosité, témoignent du plus vif intérêt pour toutes les questions scientifiques : c’est Voltaire qui, vers 1735, fait connaître en France les travaux de Newton ; Diderot se passionne pour la physiologie et la chimie, Rousseau pour la botanique, Goethe pour la minéralogie et la zoologie.

Il y a également l’Encyclopédie de Diderot qu’on peut compter parmi les ouvrages de vulgarisation des sciences.

En 1650 (édition française qui est la principale à l’époque), 7% des ouvrages publiés sont science et technique. En 1720, 20%. En 1780, 33%.

Cette statistique montre la progression énorme du nombre d’ouvrage relatif aux sciences et techniques. Pendant que l’intérêt pour ces livres augmente énormément, l’intérêt pour la théologie baisse.

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Le nouveau statut des sciences

- Les académies

(basé sur le livre) Parallèlement, les conditions mêmes du travail scientifique évoluent. A l’époque de Galilée, les savants travaillent en francs-tireurs ; tout au plus sont-ils protégés par quelques mécènes. Ce sont rarement des professeurs, plus souvent des amateurs, magistrats, hommes d’Eglise, voire simples mondains.

Toutefois, ces amateurs ne travaillent pas isolément : ils entretiennent entre eux d’selecteds correspondances et se retrouvent dans des académies (comme le Lincei de Rome ou le Cimento de Florence) ou dans des cercles privés (comme celui du père Marin Mersenne à Paris).

A partir des années 1660, de nouvelles conditions vont contribuer peu à peu à faciliter le travail des savants. Ceux-ci peuvent compter désormais sur l’appui intéressé des autorités.

C’est sous le patronage du roi Charles II qu’est fondée à Londres, en 1662, la Royal Society of London qui jouera un rôle moteur dans les progrès scientifiques et techniques en Angleterre.

Trois ans plus tard, Colbert fonde à Paris l’Académie des sciences, sur le modèle de l’Académie française et patronne la parution du Journal des Savants.

Au siècle suivant, les académies se multiplient en Europe, à l’exemple de la Royal Society de Londres et de l’Académie des sciences de Paris : 1725, Académie de Saint-Pétersbourg ; 1739, Académie royale de Stockholm ; 1745, Société royale de Copenhague, réorganisation par Frédéric II de l’Académie de Berlin fondée dès 1701, 1739 à Bruxelles qui était avant une société littéraire et devient une Académie en 1798.

Il importe de noter aussi l’importance que prennent, en France notamment, les académies de province, surtout après 1750, et le rôle qu’elles jouent dans le progrès des sciences grâce aux prix qu’elles décernent aux meilleurs mémoires rédigés sur telle ou telle question mise au concours.

La science est maintenant considérée comme essentielle dans un Etat. Les souverains se disputent les savants. Les savants sont internationaux comme les commerçants.

Le cas particulier de la médecine : Il y a eu des regroupements avec la fondation des Académies. Ce sont des collèges de médecins qui réfléchissent sur les questions de santé publique. On n’y réfléchit pas chacun pour soi. Aux Pays-Bas, il en a eu à Anvers en 1620, à Bruxelles en 1644 ; à Liège (indépendant à l’époque) en 1691.

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