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Clairvoyance libérale ou faillite morale d'une mission civilisatrice ?

- Une clairvoyance libérale sans échéance : La bourgeoisie avait dans l'idée d'aider les peuples à se civiliser : premièrement les gens de son propre pays (alphabétiser son peuple etc...) et ensuite dans les autres pays (ses colonies). On est gentils, on veut les aider. Mais bien sûr, ce sont les élites « éclairées » qui décident ce qu'ils font du peuple, ce qui est « le mieux pour eux ». « C'est pour leur propre bien que l'on fait ça ! ». Mais c'est une clairvoyance sans échéance, on ne dit pas que dans 20ans ils auront la nationalité, on laisse le suspens... Il faut non seulement alphabétiser les gens, mais il faut aussi créer une élite qui remplacera les fonctionnaires coloniaux. On va les former dans nos universités ! Cela c'est en France. En Belgique, on fait ça par étapes : d'abord les primaires, après on verra pour le secondaire, et encore bien après l'université. Ils en ont un peu peur parce que ne voudraient pas des révolutionnaires ! Nostalgie coloniale : « Qu'est ce que c'était mieux quand on y était ! Combien d'hôpitaux, de routes, d'écoles,... que nous avions créés ! ».

L'Algérie française est un exemple de la guerre coloniale : on veut votre bien, il faut que vous faisiez comme nous, même si cela signifie torturer !

- dernier point laisse tomber

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Néocolonialisme

On arrête le colonialisme avec lequel on gère tout le pays politiquement et militairement. Par contre on garde les intérêts économiques. Le colonialisme est archaïque et coûteux puisqu'il faut une armée sur place, des constructions comme des routes, écoles etc,... Du coup autant juste exploiter économiquement ! On pourrait penser que décolonisation = égalité entre les deux pays. Pas du tout ! Ca augmente les écarts ! Les pays continue à profiter des richesses du pays, seulement ils ne peuvent plus le faire sous le nom de leur pays, donc ce sont les multinationales qui s'en chargent.

Discrimination commerciale dans le sens qu'on importe des matières premières comme le coton et on exporte des produits finis. On installe nos entreprises là-bas et on exploite la main d'oeuvre à bas prix, mais on rapatrie tous les bénéfices chez nous sans rien investir là bas ! On ne voudrait pas développer le pays et son économie, « ce n'est pas notre affaire » !

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Une deuxième occupation coloniale ?

- Importance des questions monétaires : une zone économique à l'abri du tout-dollar.

Affaiblissement des métropoles, affaiblies par la guerre : elles ne peuvent plus se permettre de contrôler d'aussi vaste territoire coloniaux. Si l'on veut acheter sur le marché mondial, on achète en dollar. Les pays européens sont donc en déficit du dollar, en plus s'ils doivent chaque fois faire l'échange ça coûte super cher !

- Projet de modernisation de l'agriculture et du secteur minier : la modernisation est un projet douloureux.

- Il faut aussi moderniser l'administration : grandes réformes successives dans la politique coloniale. Mais du coup déstabilisation et possibilité de conflits.

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CECA et Etat providence

La production du charbon est une priorité économiquement mais aussi parce que la classe ouvrière est très importante et il faut l'avoir de son côté, politiquement. Le Charbon est à la charge de l'Etat et non des patrons, ce qui arrange les ouvriers puisque lorsqu'ils font des grèves, c'est contre l'Etat et non leur patron. Aussi, au niveau européen, les lois sont les mêmes pour le charbon et l'acier et tous les ouvriers ont les mêmes droits dans chaque pays. Ce qui implique aussi une circulation des travailleurs. La CECA crée donc une institution sociale pour s'occuper des ouvriers déménageant.

Mais à la fin des années 50, le charbon est en déclin. Le rôle de la CECA est donc de s'occuper des ouvriers à la fermeture des mines.

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La « méthode Jean Monnet »

Jean Monnet est un fonctionnaire, pas un homme politique. Pourtant, c'est un des Pères fondateurs de l'Europe. Il vit aux Etats-Unis et observe les effets du New Deal. Il remarque que pour gérer la guerre, plusieurs hommes importants ont utilisés l'économie et la planification économique. La méthode de Jean Monnet est de basé l'Union Européenne sur l'économie et non sur la politique. Dès 45, il essaie de mettre en place une planification pour remettre l'Etat sur pied. Ex : tel secteur est prioritaire et dans 5ans on doit en être là. Pour la reconstruction de la France, on a besoin de l'Allemagne et d'occuper la Rurh. En 1950, il se trouve à la tête de la CECA.

Ce processus est un succès : miracle économique, paix, stabilité,... C'est une idée porteuse d'avenir.

Pourquoi cela a -t-il marché ? Ils ont tout misé sur les secteurs d'avenir. On met en place la politique agricole commune. Les secteurs qui marchent bien comme la chimie sont directement trans-national. Tout ce qui marche tout seul n'a pas besoin de l'Etat. On a besoin de celui-ci quand ça ne va pas.

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Zero sum game ou Rescue of the Nation State ?

Milward écrit « The European rescue of the Nation-State ». A l'époque, on parle d'un rapport à somme zéro. Plus l'intégration européenne avance, plus la nation faiblit. Mais Milward n'est pas du tout d'accord ! Avec plus d'intégration, il y a plus de fonctionnaires, multiplication des tâches et des compétences de l'Etat... Plus on fait des choses au niveau européen, plus l'Etat est fort !

Dépenses publiques en % du PIB : au début, l'Etat dépense que 10% du PIB et ensuite cela augmente. Plus l'Etat dépense, plus cela signifie qu'il est grand !

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