Menu

Minimalistes vs. Maximalistes

Les minimalistes, intégrés aux partis traditionnels, proposent un programme minimum : ils veulent la flamandisation de la Flandre, au niveau de l’enseignement (ex. l’Université), de la justice, de l’administration, et une réorganisation de l’administration (centrale > bilingue), une division de l’armée en unités aux langues distinctes. Les minimalistes se retrouvent chez les libéraux, les socialistes, les catholiques. Ils présentent ces éléments comme non-négociables. Très forts parmi les rangs du parti catholique.

Les maximalistes demandent quant à eux la fédéralisation totale de la Belgique.

En savoir plus...

Fin XIXe

il a une véritable volonté de renforcer le pois économique et politique des provinces flamandes.

- Développement de l’économie.

- Création d’une élite flamande, notamment à travers la formation d’une Université de langue flamande.

Il n’y a pas de mise en cause de l’Etat. Les personnes les plus selecteds dans le mouvement flamingant défendent l’état belge.

En réaction au mouvement flamand, on voit apparaître un mouvement wallon, qui naît à Bruxelles puis s’étend à Liège, etc.

- Une grande partie du développement du mouvement wallon est due au conflit laïquescléricaux. Les flamands votent très majoritairement catholique. Les francophones comprennent le problème.

- Echec du cartel de 1912 : les libéraux et les socialistes francophones forment un gouvernement, mais échouent à cause des catholiques (flamands, essentiellement).

- D’où la lettre au roi de Jules Destrée : « Sire, il n’y a pas de Belges. Il n’y a que des Wallons et des Flamands ».

- Le problème linguistique vient donc se greffer sur le problème philosophique.

En savoir plus...

Le mouvement flamand à la fin du XIXe siècle

Il prend de l’ampleur et a tendance à se politiser. Il ne gagne un véritable soutien populaire qu’à partir de 1894 (vote plural). Les flamands s’avèrent être majoritaires, et former un poids politique avec lequel il faut compter. En 1846, lors du premier recensement, on avait déjà constaté que la population flamande était majoritaire.

Les premiers députés néerlandophones sont entrés au parlement en 1863. Ils sont entrés dans une assemblée constituée de notables francophones qui ne comprennent absolument pas le néerlandais. Même les élus de Flandre ne parlent pas la langue de leurs compatriotes.

En savoir plus...

Premières lois linguistiques

Il y aura la nécessité d’assurer un bilinguisme, au moins en matière judiciaire.

1840 : il y a pétitionnement pour le redressement des griefs flamands.

1860 : les ouvriers flamands Coucke et Goethals sont exécutés pour meurtre. Ils n’ont pas pu participer à leur procès, car il se déroulait uniquement en français. Il n’y a pas eu pourtant d’erreur judiciaire. Pareillement, des ouvriers wallons ont également subi le même problème.

Il y a par conséquent un sentiment d’injustice. Cette raison mène à la suppression de l’exécution de la peine de mort : elle sera toujours prononcée, mais jamais mise en pratique (dès 1865).

Il reste la question linguistique. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, l’opinion publique est beaucoup plus sensible à ces problèmes linguistiques.

1873 : première loi linguistique, pour les matières pénales. Désormais, en Flandre, on laisse à l’inculpé le choix de sa langue (français ou flamand). Du côté francophone, on a pensé qu’en passant cette loi, on allait définitivement enterrer le problème linguistique. Les francophones n’ont pas compris dans quel engrenage ils ont mis le doigt.

1878 : loi quant à l’usage des langues dans l’administration. Les administrations publiques communales et provinciales en Flandre devront dès lors être bilingues. C’est une nouvelle grande évolution : on passe d’un pays unilingue à une situation de plus en plus bilingue. Notons cependant que ce bilinguisme ne se pratique qu’en Flandre.

1883 : loi quant à l’usage des langues dans l’enseignement moyen. Il y a la possibilité de recevoir un enseignement secondaire (> classes moyennes, etc.) en flamand.

1898 : loi Cooremans – De Vriendt. Elle reconnaît l’existence d’une deuxième langue officiel de l’Etat belge.

La bourgeoisie qui domine le pays continue néanmoins à s’exprimer en français. De même, au parlement, tout se fait encore en français jusqu’à la moitié du XXe siècle.

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO