Un Proche-Orient instable
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Le Proche-Orient continu d’être une région fragile avec les fluctuations du prix du pétrole, l’accroissement démographique, le surarmement, le terrorisme et l’intégrisme islamique. Le terrorisme s’aggrave depuis les années 80, touche essentiellement le Liban ou les capitales européennes. Les auteurs de ce terrorisme sont de petits groupes autonomes ou qui travaillent parfois pour d’autres pays (Iran, Syrie) pour s’en servir d’instrument politique. Face à cela, l’URSS cesse tout soutien aux extrémistes et renoue même avec Israël et les USA se désengagent du Liban tout en luttant contre le terrorisme.
En aout 1982, les Syriens reviennent en force au Liban après le retrait des forces Israël dans le sud. Par milices interposées, l’Iran et la Syrie se disputent la Syrie qui tombe dans des luttes confessionnelles (entre sunnites et chiites). Après septembre 1988, la Syrie s’impose par des bombardements pour éviter la reconstruction d’un véritable Liban, jusqu’au cessez-le-feu de septembre 1989. Depuis 1991, un traité garanti la prédominance de la Syrie au Liban. Jusqu’en 1993, le problème palestinien s’aggrave avec l’immobiliste d’Israël et de la radicalisation de l’opposition palestinienne. En décembre 1987, c’est la révolte de l’Intifada, la répression d’Israël est vive ce qui provoque des troubles dans la société israélienne et le problème palestinien devient encore plus international. L’OLP retrouve un peu de vigueur grâce à ça et en septembre 1988, Arafat est invité à venir parler au Parlement européen. Le 15 novembre 1988, le Conseil national palestinien accepte la résolution 242 post guerre de Six Jours qui proclame la création d’un Etat palestinien. Avec l’arrivée de Gorbatchev, l’URSS s’ouvre à Israël et les juifs soviétiques sont autorisés à émigrer en Israël. En décembre 1988, les USA annoncent qu’ils sont prêts à ouvrir un dialogue avec l’OLP.
La crise gouvernemental Israélienne et l’intransigeance du gouvernement Shamir empêchent tout accord. Après de sanglants affrontements, le Conseil de Sécurité vote une résolution pour la protection des Palestiniens dans les territoires occupés. En octobre 1991, la première réunion pour la paix réunis Israël, les pays Arabes et les Palestiniens. En 1992, le processus de paix est relancé par le nouveau gouvernement travailliste israélien. Cela débouche sur la reconnaissance mutuelle en septembre 1993.
Les forces israéliennes doivent quitter les territoires occupés, à commencer par la bande de Gaza et Jéricho, où l’autorité palestinienne s’installe. Israël et la Jordanie signe un traité de paix en octobre 1994 et établissent des relations diplomatiques.