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Croire

Croire et croyance sont des termes bien trop simples pour dire la complexité de tout ce qui fait les attachements religieux.

Cela risque de ramener à la question du vrai et du faux (Durkheim). La notion de croyance n’existe pas dans toutes les langues de la même façon.

En effet, le verbe comme celui de « croire » avec la spécificité qu’il a en français n’existe pas dans toutes les langues.

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Introduction : un vieil objet de l'anthropologie

Edward Burnett Tylor (1832-1917), élevé chrétien, perd la foi. Il est une figure majeure de l’évolutionnisme culturel en anthropologie.

Il souligne que la religion ne découle pas d’une forme de révélation mais des efforts des hommes pour comprendre le monde.

Son approche est qualifiée comme une « perspective intellectualiste » de la religion. Les critères minimaux sur lesquels se repose la religion sont la croyance en des êtres spirituels et l’existence d’un culte s’y rapportant.

Pour lui, la forme la plus primitive de la religion est l’animisme (= âme à l’ensemble des êtres vivants) qui montre les défunts dans les rêves. Tylor a pour caractéristique d’ancrer le phénomène religieux dans l’erreur (= religion découle d’erreurs fondatrices). Il se concentre sur le phénomène religieux dans son ensemble.

Selon lui, on avance vers un rétrécissement de la compréhension religieuse au bénéfice d'une compréhension scientifique. Il théorise en quelque sorte la lutte entre science et religion de l'époque (19e).

Durkheim, quant à lui, est agnostique. Il place la société au centre du culte, « c'est à elle-même que la société rend un culte ». Les forces religieuses sont des forces humaines, des forces morales.

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Godbout

s'intéresse aux dons au sein d'une famille. Il y a des situations qui tiennent la réciprocité à distance.

Dans les relations parents-enfants, cette aide égale n'est pas recherchée.

Cela résiderait plutôt dans une reconnaissance morale.

Ainsi, on peut aussi prendre l'exemple de la transmission d'un patrimoine entre générations ; ici, on voit plutôt apparaitre un principe de réciprocité différée : les parents lèguent aux enfants, qui lègueront à leurs enfants,... Godbout analyse que le don familial peut se poser comme « la non réciprocité constitue une norme et ne menace pas l'équilibre ».

Il y analyse aussi la « dette mutuelle positive » : des services que l'on se rend mutuellement et qui fait place à un endettement mutuel qui n'est pas oppressant.

On n'essaie pas de s'en acquitter, on n'est jamais quitte.

Néanmoins, la parenté n’est pas un lieu de gratuité et de désintéressement. Il faut simplement y nuancer les systèmes.

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Bourdieu

attache néanmoins une importance à une double composante : celle du contre-don différent et différé.

L'action du temps témoigne d'une confiance et l'écart entre les formes du don signifie que ce n'est pas une similitude parfaite, et que l'on refoule l'idée d'un simple échange !

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Penser le don après Mauss

La théorie de Mauss dégage une triple structure : « donner – recevoir – rendre » à partir d’un certain type d’échange. L’univers du don est cependant plus large.

En effet, on est soumis à une série de situations ou le don semble gratuit mais qu’en fait, il résulte de l’existence de conventions qui rendent la chose plus ou moins obligatoire.

Néanmoins, l’espace du don n’est pas aussi simple. Les cadeau de famille (à la noël par exemple) ne cherchent pas à avoir une réciprocité égale puisqu’il existe une asymétrie des positions. Ce ne sont pas des « dons purs ».

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Le don de Mauss

« Essai sur le don » 1924 est un essai sur les « formes et raison de l’échange dans les sociétés primitives ».

Dans ce livre, il prend le contrepied de l’idée assez répandue sans le sens commun occidental, selon laquelle le don est essentiellement gratuit. En effet, dans beaucoup de société, le don est en fait un système d’échange ou un système de donnant-donnant.

Un don s’inscrit dans une chaine de prestations qui engage à une triple obligation : donner – recevoir – rendre. Il explique que quand un objet est reçu, il garde quelque chose du donateur.

Du coup, l’engagement du donateur opère une véritable circulation de biens et par la même occasion unit le donateur et le donataire car il y a une marque d’engagement personnel.

De même, recevoir quelque chose c'est en quelque sorte accepter quelque chose de l'essence spirituelle du donateur.

Mauss élaborera sa perspective à partir de ce qu'il appelle les « systèmes de prestation totales » ou « phénomènes sociaux totaux ».

Ceux-ci englobent toutes les institutions dans le système de don.

Mauss s’intéresse surtout à des prestations ou des dons agnostiques à travers lesquels se donne une lutte pour le prestige (exemple des chefs amérindiens de la côte nord ouest de l’Amérique du Nord : système de dons : potlatchs).

Il s'agit de faire connaître son statut et sa hiérarchie publiquement. Ex : dons funéraires au Bénin

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