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Occident dorique

On peut observer des colonnes à diamètres différents et en très grand nombre (cela traduit une certaine difficulté à soutenir le haut) qui ont petit à petit remplacé celles en bois (on en a retrouvé des traces, on sait donc que ce temple est très ancien), une cella très peu ouverte et un porche « distyle in antis » (avec 2 colonnes autour de l’accès à la cella).

Porche « distyle in antis » (entre 2 murs…. les murs latéraux dépassent le mur de façade et entre ces murs latéraux (les ) on place deux antescolonnes (in antis).)

Bâtiment très long.
- C’était un endroit où tous les grecs (par opposition aux différentes cultures identitaires) se retrouvaient.
- Ce bâtiment ne limite pas à un temple (structure d’accueil)
- Le diamètre des colonnes n’est pas le même, car les colonnes vieillissent mal alors on avait dû les remplacer par des nouvelles.
- L’espace centrale (CELLA voir vocabulaire)
- PRONAHOS de deux colonnes

Temple d’Artémis à Corfou (« Artémision », 590 acn)

C’est un des temples doriques les plus anciens. L’espace entre les murs de la cella et l’extérieur est déjà plus grand (peut-être qu’une place avait été prévue pour une deuxième série de colonnes). Les colonnes sont peu élevées et trapues.

C’est la première des grandes réalisations en pierre de l'archaïsme .

Grands espaces entre les murs et le périptère. 2 colonnades. Colonnes basses et trapues. (8x17colonnes)

Murs et plafond en pierre. Le naos de 35m de long est à double colonnade. Une pièce close remplace l'opisthodome. Sur le tympan une gorgone-méduse agenouillée et décapitée donne naissance à ses enfants : le cheval ailé Pégase et l'horrible Chrisaor, flanquée de 2 panthères.

Dans les angles, tassés, écrasés, un Zeus d'un côté, et de l'autre 2 personnages sans liens avec la figure centrale Temple d’Apollon à Corinthe (550-540 acn)

La cella est désormais ouverte des deux côtés mais elle est cette fois divisée en deux (le temple était peut-être partagé entre 2 divinités). Les colonnes sont de plus en plus hautes.

Face dédoublée. Pronaos, cella des 2 côtés (gauche et droite) comme si il s’agissait d’un temple en hommage à 2 dieux.

Colonnes trapues mais il y a une tendance à s’élever.

Temple d’Héra à Paestum (Sud de Naples, 550 acn)

Ce au sud du site, remonte à la seconde moitié du VIe siècle av. J.-C. Il est premier temple d'Héra, plus connu sous le nom de « Basilique », Ce grand temple est du type périptère ennéastyle, c'est-à-, et de . L'ensemble mesure dire doté de neuf colonnes en façadedix-huit colonnes sur les côtés24,35 m x 54 m.

Ce monument est très emblématique car il a été bâti pour insister sur le prestige de l’architecture grecque. Sa longueur est exactement égale au double de sa largeur et il est orienté vers l’est. Sa cella est unique, le porche n’est pas distyle car il y a 3 colonnes et 2 portes y mènent (peut-être encore partagé encore 2 divinités ?). Le Paestum est 2 x plus grand que tous les autres temples.

Il a été fait pour s’imposer. Ne contenait pas 2 divinités mais 1. Il y avait 2 entrées vers la CELA.

Il y avait toujours le même problème de savoir comment faire tenir la charpente.

La plus grande de ce temple est son , qui rendait singulariténombre impair des colonnes frontalesimpossible la vision de la statue de culte depuis l'extérieur.

  • 18 colonnes en façade, 9 colonnes à l’intérieur.
  • Porche non « distylle in antis »
  • 2 portes vers la « Cella » : Temple orienté vers l’est : Entasis, renflement, galbe du fût de la colonne.

Moins de colonnes à l’extérieur et plus fines dans la cella (on a trouvé une solution pour le toit qu’on fait tenir plus facilement), qui possède deux entrées. Les colonnes sont plus longues et sont moins en entasis.

Colonnes entasis : Colonnes qui subissent un renflement à leur sommet, qui sont donc plus étroites au bout. C’est une caractéristique qui revient pour chacun des temples vus ci-dessus.

Ce qu’il faut retenir, ce sont les caractéristiques qui reviennent à chaque fois : évidemment, chaque temple est différent, mais le but ici est de savoir différencier un temple dorique d’un ionique, il faut donc garder bien en tête ces schémas de temples dans leur ensemble.

Le temple d'Aphaïa (ou d'Aphéa), de style dorique, est un des trois temples du triangle sacré
Parthénon, Sounion et Aphaïa. Il est situé sur l'île argo-saronique d'Égine. Il fut très longtemps pris pour le temple à Jupiter Panhellénios, puis à Athéna. On continue parfois encore à l'appeler « Athéna


Aphaïa ». Il date de la fin du VIe ou du début du Ve siècle av. J.-C. On considère qu'il fait le lien entre la période archaïque et la période classique de l'art grec.

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Différenciations régionales : la naissance des ordres

Nous avons déjà précisé que les bassins orientaux et occidentaux de la Mer Égée ont évolué différemment. À l’ouest, on parle d’Ordre dorique et à l’est d’Ordre ionique.

Voici leurs grandes caractéristiques : DORIQUE


Le premier est caractérisé par une colonne* assez striée de 20 cannelures verticalesépaisse,, reposant directement sur une plate-bande continue et supportant un (stylobate)chapiteau très simpleformé d’une échine que domine un tailloir carré. Celui-ci supporte à son tour une poutre pétrifiée, l’architrave, elle-même surmontée d’une frise formée de l’alternance de triglyphes et de métopes. Le triglyphe est un bloc sur lequel se détachent en relief trois baguettes verticales; la métope est le panneau de remplissage entre deux triglyphes. Au-dessus de la frise est la corniche, et l’ensemble de ces trois éléments constitue l’entablement qui sert de point d’appui à la charpente d’un toit à double versant.


Généralement l’on considère que est l’ordre Doriqueplus représentatif de la (ouest) de partie occidentalela Grèce antique et , de la l’ordre Ioniquepartie (est). orientale
Les temples doriques étaient généralement peints.

  • architecture simple, avec des poteaux, sans béton
  • les éléments porteurs sont simples et juste verticaux
  • les colonnes reposent directement sur le stylobate (sol de la construction), il n’y a donc pas de socle en dessous
  • les colonnes ne sont pas lisses, elles ont une forme de roue dentée
  • le chapiteau (ce qui se trouve entre l’élément porteur vertical et l’élément horizontal qui repose dessus) élargit l’élément horizontal à son intersection avec la colonne
  • tripartition (3 parties) pour les éléments horizontaux, avec un entablement (= succession
  • d’éléments horizontaux lisses et d’éléments horizontaux comportant une alternance de triglyphes et de métopes)
  • corniches différentes du modèle ionique

IONIQUE

  • présence d’un socle pour les colonnes
  • le chapiteau est plus épais et a une forme originale

Dans , la et l’ordre ioniquecolonne, plus grêlestriée de vingt-quatre cannelures, repose sur une base formée d’une pile de disques et aboutit à un chapiteau qui s’étale en volutes.L’architrave est faite de deux ou trois plates-bandes qui se surplombent en légère saillie; elle est surmontée d’un bandeau continu qui tient lieu de frise.

Il suffit de comparer les deux images pour plus de précisions.

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Epoque archaïque

L’architecture, avec le développement du temple, s’est lancée dans des voies nouvelles. Pendant longtemps, les constructeurs s’étaient contentés d’élever sur un soubassement de pierre des murs de brique et les colonnes qui supportaient le plafond étaient en bois. Vers le , ils début du VIe sièclecommencèrent à remplacer ces matériaux légers par le marbre ou la pierre.

À l’intérieur de l’édifice, ce sont maintenant qui, 2 rangs de colonnesdivisant la pièce en 3 nefs, Assez vite, pour donner à l’ensemble un caractère plus majestueux, le supportent le plafond. C’est alors que bâtiment, surélevé sur un socle de 3 ou 4 marches, est entouré d’un portique.commencent à se fixer les ordres, c’est-à-dire le rapport entre la colonne et l’entablement qu’elle supporte.

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Pétrification des monuments et des décors

Petit à petit, on voit de moins en moins de bâtiments en bois, remplacés au fur et à mesure par des bâtiments en pierre. Ce phénomène est appelé la , et s’applique aussi bien pétrificationaux constructions qu’aux éléments de décor.


Un bon exemple est la tombe rupestre retrouvée à Xantos (Lycie, en Asie mineure), dans laquelle sont reproduites sur des peintures des représentations d’habitations de l’époque, visiblement en bois et certaines un peu en pierre (on note donc une transition bois/pierre). C’est donc une lente transformation qui s’opère entre les matériaux légers et les matériaux durs.

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LES REVÊTEMENTS DÉCORATIFS

On a commencé à décorer les murs car des protections ont été construire afin de protéger ces bâtiments. Ces protections étaient sans goûts alors on a décidé de les décorer pour leur donner plus de valeur symbolique.


Afin de faire des décorations rapidement on va créer les premiers « moules » qui vont constituer les premiers décors de l’histoire humaine.

Comme le bâtiment est plutôt moche à la base, on le décore avec des éléments de mythologie ou d’Histoire (chaque cité développe sa propre Histoire et sa propre iconographie). Les éléments de terre cuite sont sculptés et parfois même peints.

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LES ANTÉCÉDENTS

Temple d’Anô Mazarki (temple le plus ancien qu’on ait retrouvé, fin 8e- début 7e siècle acn) :

Lieu interdit.

Prototype de l’Adyton.

Le problème avec ce type de temple est que, les matériaux utilisés étant légers, il faut constamment les reconstruire car il est vite abîmé. On note la présence de piliers externes pour le protéger. Côté ornement, les décorations sont présentes uniquement sur des éléments servant à protéger la bâtisse, comme les orthostates (pierres placées contre le mur pour le protéger) ou des éléments en terre cuite servant à protéger les parties visibles de la charpente.

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