Menu

Les conseils d’entreprises

Ce sont des lieux de réunion dans lesquels la représentation des syndicats est assurée. Ils sont obligatoires dans chaque entreprise de plus de 50 travailleurs. On y discute des questions liées au fonctionnement de l’entreprise : l’organisation du travail (= le règlement), la gestion des oeuvres sociales, la gestion des difficultés économiques, … Encore une fois, c’est un élément visant à développer la concertation, à encourager patrons et syndicats à se parler avant de déclencher des grèves.


Tous les 4 ans, les travailleurs (même non affiliés à un syndicat) élisent leurs représentants dans ces conseils. Ces élections sociales sont plus démocratiques que les élections législatives traditionnelles car pour pouvoir y voter, il n’y a qu’une seule condition : être travailleur. Par ailleurs, comme les candidats se regroupent au sein des syndicats, les élections sociales permettent d’avoir une idée de la représentativité de ces syndicats, au nombre de 3 : 1) la FGTB (= organisation syndicale de socialiste née en 1945 qui regroupe les différents syndicats socialistes du système d’avant-guerre), 2) la CSC (= confédération des syndicats chrétiens) et 3) la CGSLB (= syndicat libéral minoritaire). Ces 3 organisations deviennent plus que jamais les porte-paroles officiels des travailleurs.

En savoir plus...

Le Conseil Central de l’Economie et l’indexation des salaires

Le Conseil Central de l’Economie est l’une des pièces centrales du système de concertation sociale. C’est un lieu de rencontre entre patrons, syndicats et politiques où ces partenaires émettent des avis qu’ils transmettent au gouvernement. C’est donc un organe consultatif qui peut orienter un certain nombre de grandes décisions de l’Etat.


L’indexation des salaires permet de lier les salaires à l’indice des prix. Idée : veiller à ce que lorsque les prix augmentent, les salaires soient immédiatement indexés, sans aucune demande des syndicats -> il s’agit d’un mécanisme de protection sociale qui assure une véritable paix sociale.

En savoir plus...

L’Office National de Sécurité Sociale (ONSS)

C’est la grande concrétisation de ce pacte social : le développement d’assurances offertes à l’ensemble des travailleurs. Il s’agit d’une assurance maladie-invalidité, d’une assurance pension, chômage (elle existait déjà mais ici elle est désormais gérée par l’Etat), d’un office des allocations familiales et des vacances annuelles (qui assure le paiement des congés payés).


L’ONSS est le fruit de l’évolution des assurances sociales des années 1930. Les pouvoirs publics ont en fait restructuré une série de réalisations patronales et syndicales en matière sociale qui étaient auparavant des initiatives privées (dont la crise a montré les limites). A partir de la mise en place de ce système se pose la question de son financement (car c’est un système maintenant géré par l’Etat). Pour cela, il faut que l’Etat prélève des cotisations sur les travailleurs, mais aussi sur les employeurs. Cependant, l’ONSS va coûter de plus en plus cher.

En savoir plus...

Le pacte social

L’Etat se voit attribuer de nouvelles fonctions. Jusque là, la Belgique était restée un Etat très libéral dans lequel les autorités publiques considéraient qu’elles n’avaient à intervenir que très peu. Cependant, les années 1930 ont montrées que les structures organisées par les mouvements syndicaux privés n’étaient pas en mesure d’intervenir seules -> une transformation fondamentale de l’Etat était nécessaire.


Dès le début de la 2ème Guerre Mondiale, patrons, syndicats et politiques s’étaient rencontrés dans la clandestinité afin d’organiser la société d’après-guerre. Ces rencontres vont très vite toucher aux questions d’assurance sociale pour finalement aboutir à la définition des principales lignes directrices d’un 1er grand pacte social. Ce pacte explique pourquoi en Belgique il n’y a pas eu de grandes vagues de nationalisme au lendemain de la Guerre (‡ les autres pays, comme la France, où de nombreuses entreprises furent nationalisées). Avec lui, on va notamment se mettre d’accord sur la manière de gérer les relations sociales, les discussions entre patrons et syndicats -> la Belgique met ainsi en place un véritable modèle de concertation sociale, ce qui permet aux patrons et syndicats de discuter ensemble des conflits avant que ceux-ci soient portés sur la place publique et ne déclenchent des grèves.


CCL : le pays va connaître une réelle paix/stabilité sociale (ce qui est important dans ce contexte où la population, qui avait été privée durant la guerre de biens de consommation, peut profiter un peu plus de la vie et est prête à exiger de plus en plus de la part du patronat et du monde politique de réelles négociations).

En savoir plus...

Un succès de courte durée

Grâce aux produits des entreprises belges, nos pays voisins sont capables de reconstruire de nouvelles usines ultra modernes et donc plus efficaces que les vieilles entreprises belges -> ils profitent plus de la relance. De plus, il s’avère que le patronat, au lendemain de la guerre, a vécu sur ses lauriers, voyant qu’il engrangeait de plantureux bénéfices, et a peu de ce fait peu investi, à la différence des autres pays -> alors qu’on pensait la Belgique repartie pour une grande ère de croissance économique, elle apparaît dépassée par ses voisins. Par ailleurs, lL’industrie wallonne est directement touchée et apparaît comme vieillissante (le charbon n’étant plus la 1ère ressource énergétique utilisée). Les nouvelles entreprises s’installent en Flandre, où elles vont bénéficier d’autres types de conditions (la main d’oeuvre y est largement disponible).


CCL : progressivement, cette formidable bulle économique qui avait marquée les années de l’immédiat après-guerre se dégonfle, surtout en Wallonie ; tout cela est combiné avec un renversement progressif du poids économique des régions (les investisseurs étrangers ne se précipitent plus en Wallonie mais en Flandre.

En savoir plus...

Une reprise économique rapide

En 1914-18, l’économie était exempte à la fin du conflit -> il avait fallu plusieurs années d’intenses efforts pour relancer la machine ‡ la situation de 1940-45 car : 1) l’industrie belge n’a pas été démantelée durant la Guerre (-> on peut remettre les entreprises en service), 2) existence de la doctrine Galopin, 3) la production belge de produits semi-finis correspond bien à la demande étrangère (les voisins de la Belgique ont été fortement touché et dans le processus de reconstruction, les produits semi-finis belges sont forts appréciés) et 4) c’est une période de paix sociale (grâce aux accords passés entre les différents partenaires sociaux).


En 1948, l’économie belge a déjà retrouvé son niveau d’avant-guerre (taux de chômage très bas et bons rendements des firmes) -> on est persuadé que le pays va connaître un développement important.

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO