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Un après-guerre préparé

Durant l’occupation, milieux d’affaire, syndicats et partis politiques se sont concertés afin de préparer la reprise économique du pays, et ce dès le 1er mois après le début du conflit. Plusieurs mesures financières furent ainsi prises par le gouvernement dans le but de stabiliser la monnaie et de freiner l’inflation.

L’opération Gutt (= ministre britannique des finances) consiste à confisquer les bénéfices de guerre. Certains ont en effet fait fortune pendant l’occupation grâce au marché noir et il n’est pas acceptable que les fonds ainsi emmagasinés puissent être utilisés par leurs heureux bénéficiaires. Comment diminuer ces bénéfices ? En imprimant une nouvelle monnaie et en exigeant que chaque individu qui se rend dans une banque pour échanger ses billets ne peut le faire que pour un montant maximum de 2000 francs, reste devant être déclaré -> ceux qui s’étaient investis dans le marché noir n’ont d’autres choix que de déclarer leurs bénéfices = manière radicale de contrôler l’économie.

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Collaboration vs résistance

Comme en 1914-18, les Allemands s’appuient sur différents mouvements belges collaborateurs (ex. : le VNV). La collaboration s’effectue de part et d’autre de la frontière linguistique (‡ fait essentiellement néerlandophone) : il existe aussi des mouvements extrémistes wallons (ex. : le parti rexiste).


Divers mouvements de résistance se développent également, aussi bien en Wallonie qu’en Flandre. Ils visent à contrecarrer le développement de l’administration allemande sur nos territoires.

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Les leçons de la 1ère Guerre Mondiale

Ce qui avait frappé lors 1er conflit mondial, c’est qu’on n’avait pas réussi à faire fonctionner les administrations pendant l’occupation -> on va tirer les leçons de cette guerre pour confier, durant la 2ème Guerre Mondiale, la direction des affaires aux secrétaires généraux (= les plus hauts fonctionnaires de chaque ministère).


Une autre caractéristique de la 1ère Guerre Mondiale est le démantèlement complet de l’industrie belge par les Allemands -> Alexandre Galopin, directeur de la Société Générale de Belgique (= le plus grande holding du pays) décide de continuer la production industrielle à condition que les entreprises ne participent pas à l’effort de guerre = doctrine Galopin.


CCL : les Allemands n’ont pas besoin de réorganiser le pays et comme les entreprises continent à tourner, ils ne doivent pas non plus prévoir des expédients au cas où la population belge serait affamée.

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la libération

A la fin de la Guerre, le gouvernement rentre avec les alliés en vainqueur. Léopold III est emmené par les Allemands en tant que prisonnier. Il laissa cependant entendre ce que serait ses volontés pour monter sur le trône de Belgique : des excuses de la part de son gouvernement, qui s’était désolidarisé publiquement de la monarchie belge. Or, le gouvernement est vainqueur… -> question royale.

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Le gouvernement de Londres

Le gouvernement belge s’était rendu en France avant d’atterrir à Londres. Il n’était alors pas complet : il ne comprenait que 4 ministres, dont Hubert Pierlot, 1er ministre catholique qui assura la direction du gouvernement belge durant toute la guerre, Paul Henry Spaak, encore jeune ministre socialiste, et Gutt, qui s’occupait des finances. Le gouvernement de Londres continua la lutte et permit à la Belgique au lendemain du conflit de se retrouver parmi les vainqueurs.

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Le roi jouera-t-il un rôle politique ?

Prisonnier au château de Laeken, le roi est plutôt enclin à jouer un rôle politique et il voit la possibilité de créer un gouvernement sous l’occupation afin de diminuer le poids des Allemands. Mais constituer un gouvernement sous Hitler est une manière de collaborer avec l’Occupant.

Le roi demande d’abord au gouvernement de signer des blancs-seings, de donner des documents déjà signés qu’il suffirait de remplir avec les noms des nouveaux ministres, mais il refuse. Léopold III demande ensuite à un brillant juriste de l’époque s’il peut lui-même, les ministres n’ayant pas démissionné, nommer des ministres qui signeraient eux-mêmes leur prise de fonction. L’avocat lui répond à tort que non, ce qui permet de sauver en partie la monarchie. Léopold essaiera néanmoins de s’entretenir avec Hitler pour examiner les possibilités de travailler sous l’occupation mais celui-ci lui fait comprendre qu’il ne souhaite pas avoir un gouvernement spécifique en Belgique -> le roi restera finalement un simple prisonnier de guerre.

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