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Une Europe française ?

On donne des accords préférentiels au niveau des colonies, qui bénéficient particulièrement à la France. La France fait énormément la guerre contre ses régimes coloniaux et les perds tous ! La
France est faible dans cette Europe d'après-guerre. Mais puisque la Grande-Bretagne se retire petit à
petit, l'Allemagne est détruite, la France est donc la plus grande force.

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Une Europe Américaine

On obtiendrai cette aide Marshall que si l'on se rassemble autour de la table pour décider ensemble ce que l'on fait de cet argent. C'est donc une prémisse de l'Union Européenne. Le plan Marshall représente des enjeux économiques énormes pour l'Amérique. Lorsque la Grande-Bretagne ne peut plus payer ses importations, les USA décident de s'en occuper ; cela dope l'économie américaine ! 1er impératif : bouster l'économie américaine et rendre les économies européennes dépendantes des USA Les USA ont proposés ce plan Marshall a tout le monde, même à ceux de la partie soviétique, mais bien sûr Moscou interdit aux pays d'accepter.

Les USA vont insister pour que la France continue sa colonie en Indochine pour réprimer un mouvement communiste. Paradoxal puisque les USA sont anti-colonialistes. Ils ne donnent pas directement de l'argent pour cette guerre mais propose donc de donner plus d'argent à la France pour Distributing prohibited | Downloaded by: Jessie De Loor | E-mail address: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez selectedr le JavaScript pour la visualiser. le plan Marshall à condition qu'ils continuent en Indochine.

Quand on voit la distribution du plan Marshall, ce n'est pas très juste. La Grande-Bretagne reçoit la plus grande part, or ce sont eux qui ont le moins subit la guerre. L'Allemagne beaucoup moins, la France énormément. Pourquoi ? Cela dépend d'une part de comment se porte l'économie dans le pays à la fin de la guerre et d'une autre part des enjeux politiques.

Sans le plan Marshall, l'Europe aurait eu beaucoup plus de mal à se relever. L'effet désiré des Etats-Unis était de rendre l'Europe dépendante mais c'est un échec puisque l'Europe va surtout créer une inter-dépendance entres les pays européens.

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L’affaire de Louvain

L’Université Catholique de Louvain, la plus ancienne du pays, recréée en 1834, très prestigieuse, a été pendant longtemps francophone. Progressivement, surtout après la 2e guerre mondiale, elle s’est flamandisée : elle a eu une section flamande, à côté de la section francophone. Seul défaut : elle est en plein territoire flamand.

Selon la règle « Streektaal is voertaal », il n’est plus acceptable pour les flamingants d’avoir de l’enseignement francophone sur le terrain flamand. Jusque là, les francophones et les flamands se côtoyaient sans trop de problèmes dans cette vieille institution.

Des mouvements au parlement, puis sur le campus, se font sentir. Le gouvernement ne sait pas trancher ; le conseil d’administration (les évêques) n’arrive pas non plus à se mettre d’accord sur cette question linguistique.

On lance le slogan « Walen buiten ! » : on ne veut plus de la présence des étudiants francophones en Flandre. C’est dans ce contexte que l’Université catholique de Louvain se scinde : les francophones quittent la ville de Louvain pour les champs de betteraves à Ottignies. Ces terrains sont en zone francophone. On voit se créer, de toute pièce, une ville nouvelle, purement universitaire : Louvain-la- Neuve. La première pierre est posée en 1971 : le déménagement complet est achevé en 1979.

C’est un exemple de conséquence de la division linguistique du pays. C’est un évènement important au niveau académique, qui a d’ailleurs des répercussions politiques considérables. Les catholiques se sont divisés terriblement sur la question : l’unité catholique disparaît, les partis se scindent. Par contamination, en 1968, on voit, à Bruxelles, deux listes socialistes.

La scission de l’Université de Louvain marque le début d’une période de transformation des institutions et de la politique belge en générale, sur la route de la fédéralisation.

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Les lois linguistiques

La frontière linguistique a été établie en 1932, en tenant compte du fait qu’un certain nombre de municipalités frontalières pouvaient éventuellement devenir bilingues, à condition que plus de 30% des habitants parle une autre langue. Pour déterminer le nombre de personnes s’exprimant dans l’autre langue, il a fallu avoir recours au recensement.

Le recensement de 1947 révèle un certain nombre de surprises : une très nette progression du français dans les communes bruxelloises, et surtout le long de la frontière linguistique. Par conséquent, une quarantaine de communes pourraient devenir bilingues.

Du côté néerlandophone, on réalise que si l’on continue à se fier au résultat des recensement, de nombreuses communes flamandes deviendront bilingues : le français progresse !

En 1960, quand on décide d’organiser un nouveau recensement, les organisations flamandes se battront pour qu’on ne puisse plus poser une seule question : la langue des répondants. Depuis, on a plus aucun chiffre exact, notamment pour la région bruxelloise.

Conséquence : les résultats du recensement n’ayant plus aucune influence, il n’y a plus de flexibilité. Il faut donc fixer définitivement la frontière linguistique. En 1962, on décide de « clicher » la frontière linguistique : on établit, de façon immuable, cette limite entre communautés. Deux corrections sont apportées à la frontière : les communes de Comines et Mouscron (60 000 habitants), fortement flamandes, passent dans le Hainaut (francophone) ; six petits villages majoritairement francophones (les Fourons) passent aux mains de la province flamande du Limbourg. Une fois fixée, la frontière ne pourra plus être modifiée. Cela posera des problèmes : par exemple, pour les Fourons, dès les années 60, les habitants vont réclamer leur retour à la province francophone de Liège, sans jamais l’obtenir.

A Bruxelles, on définit l’emploi des langues. Dans les communes flamandes environnant Bruxelles, comptant de très importantes communautés francophones, on permet à celles-ci de bénéficier de facilités, notamment en terme d’enseignement et d’administration.

On crée quatre régions linguistiques : flamande, française, allemande, et bilingue (Bruxelles). Le bilinguisme bruxellois va poser un certain nombre de questions : notamment, pour les fonctionnaires majoritairement francophones, peu formés à l’emploi du flamand.

L’autre problème, c’est celui de la question de la « liberté du père de famille », en matière d’enseignement.

Dans un premier temps, il est décidé qu’à Bruxelles, les parents francophones devront envoyer leurs enfants dans des écoles francophones, et les flamands respectivement dans des écoles flamandes. Cela provoque une levée de boucliers : des flamands veulent que leurs enfants apprennent en français, pour devenir bilingues ; des francophones veulent faire de même. On parvient à un accord : le principe de liberté du père de famille (chef de famille, plus tard). Celui-ci pourra décider, à Bruxelles du moins, de la langue de l’établissement où seront placés ses enfants.

Enfin, il y a le problème de la représentation parlementaire : on choisit d’adapter le nombre de parlementaires à l’évolution démocratique. Par exemple, la Wallonie perd quatre députés : trois pour la Flandre, et un pour Bruxelles.

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De 1960 à nos jours

Au lendemain de la guerre, la Belgique libérée vivait encore dans une atmosphère de relatif patriotisme : les revendications flamingantes ont été un peu mises au frigo pendant quelques années. Progressivement, la question linguistique s’impose dès les années 60 sur la scène politique.

Cependant, seuls les partis extrémistes (VB, etc.) piétinent le drapeau belge : les autres, qui défendent une autre Belgique que l’ancienne version unitaire, restent civilisés et respectueux des autorités. L’objectif est de considérer que la Flandre doit être unilingue, homogène. Il faut désormais mettre dehors tout « corps étranger » : il faut flamandiser la culture, la vie associative, l’enseignement, etc.

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Les années 30’

1930 : c’est la date de la flamandisation complète de l’Université de Gand.

A partir de là, jusqu’en 1936, un ensemble de lois va amener la reconnaissance de la langue flamande.

L’apparition de l’exigence de reconnaissance de la langue flamande a commencé à la fin du XIXe siècle. Cependant, elle s’est massifiée après la 1ère Guerre Mondiale et l’apparition du suffrage universel.

1932 : première loi linguistique. Elle crée l’unilinguisme selon les régions : on parle français en Wallonie, et flamand en Flandre. Bruxelles dispose d’un statut bilingue, mais concrètement c’est encore le français qui domine. Cela va entraîner l’unilinguisme de l’enseignement. L’université de

Gand était un enjeu important : il fallait une structure pour former les élites flamingantes.

1935 : régionalisation linguistique des Cours judiciaires. C’est l’aboutissement d’une autre exigence flamande : l’emploi de langues différentes en fonction des tribunaux du pays. De même, dans l’armée, on crée des unités francophones et des unités flamandes.

Il aurait été difficile que ce trend régional impose ses idées dès les années 1920, époque où il y avait encore un élan de patriotisme dû à la guerre.

De façon sous-jacente, la nouvelle division du pays révèle la tentation, dans certains partis flamands, d’aller bien plus loin. Le VNV notamment, se montre d’autant plus nationaliste, et antiparlementaire. « België barst » : on veut que la Belgique crève, pour permettre à la nation flamande de se déployer ; ce slogan a été repris par le Vlaamse Blok bien plus tard.

On a également voulu chasser toute manifestation culturelle francophone de Flandre. D’autre part, il y a eu un mouvement wallon, en tant que réponse au mouvement flamand.

Notamment parmi les libéraux, les socialistes et même les communistes, certains s’interrogent sur la possibilité d’une Wallonie plus autonome. Il y a donc une bipolarisation de la vie politique belge.

C’est néanmoins aussi la manifestation de la démocratisation de la Belgique – à travers le suffrage universel.

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