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Ecclesia abhorret a sanguine

l'Eglise déteste le sang. Saint Bernard affirme que « les deux glaives, le spirituel et le matériel appartiennent à l'Eglise. L'un est utilisé par l'Egise, l'autre est utilisé pour l'Eglise.

Le prêtre ccombat avec le glaive de la paorle, le Roi combat avec le glaive matériel ».

Eugène III pape voulant faire la guerre a donc été fortement critiqué par Bernard de Clervaux. L'Eglise apparaît ici comme très fragile car dépourvue de moyen temporel et matériel.

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Section 2 – La suprématie pontificale aux XI et XIIIème siècle

Le pouvoir spirituel est indépendant dans son domaaine. L'indépendance du pouvoir temporel sera amoindri par la dimension spirituelle donnée par l'Eglise. Les rois seront subordonnés spirtuellement à l'Eglise. Les papes se réclament du pouvoir des clés avec une responsabbilité des sujets.

Un roi peut devenir mauvais, il peut compromettre le salut des siens et le pape devra alors déposer le roi. Grégoire VII donnera toute son ampleur à cette vision.

C'est le moment du triomphe de l'Eglise dans les discours. Cette révolution marquera le MA et l'occident chrétien. Ce mouvement est surtout doctrinal.

A la fin de la période carolngienne, l'Eglise s'est enfoncée dans une crise morale due à l'ingérence des seigneurs. L'oeuvre doctrinale s'attachera à dégager l'Eglise de l'emprise du pouvoir impérial ou des royaumes ainsi que des laïcs.

Cette doctrine va atteindre son point culminant lorsqu'elle donnera à la papauté la direction de l'Occident chrétien. Léon IX avait beaucoup servi ppour assoir le siège de Rome et il utilisera La donation de Constantin. Ce document, certainement faux, reposait sur une légende selon laquelle l'empereur Constantin aurait été guéri miraculeusement de la lèpre et pour remercier le pape de ses prières, il aurait offert l'empire d'Occident au pape Sylvestre et Constantin seserait retiré pour fonder Constantinople.

L'empereur donnera au pape Sylvestre le palais du Latron ainsi que les insignes impériaux en reconnaissant la primauté romaine.

Avec Grégoire VII, cette réforme va s'amplifier et le pape remettra en cause la vision carolingienne d'une sacralité royale. Il ne rejette pas cela dans son ensemblemais ne la plcce pas au même niveau que la sacralité sacerdotale. Ceci était utile pour désigner les évêques.

Charlemagne livrera ce modèle de l'empereur représentant de Dieu sur Terre. L'enjeu de la réforme et de toutes les querelles que cette réforme suscitera était de savoir qui de l'empereur, qui des rois aura la maîtrise du monde.

L'empire et les royaumes ne pourraient arriver à être maîtres du monde selon la vision pontificale. Le pape parlera au nom d'une Église universelle prisonnière des mauvaises habitudes politiques de la féodalité . Commence alors un conflit avec l'Allemagne impériale dans lequel la papauté va affirmer la théocratie pontificale.

« Défense à quiconque de recevoir de la main de quelque laïc que ce soit un évêché ou une abbaye ». C'est ici l'empereur qui est visé mais il ne tiendra pas compte de cela en continuant à nommer des évêques. L'empereur va faire déposer le pape par les évêques allemand en 1076.

On aura une autre décision semblale par les évêques lombards. Le pape va répondre en formulant le dictatus papae qui contiennent 27 dispositions doctrinale pour la primauté de Rome. Vont se manifester à l'intérieur les pouvoirs pontificaux et on y retrouve le principe de la primauté du siège romain.

L'Eglise est catholique, ses décisions s'imposent à tous. L'Eglise ne peut pas se tromper : « elle ne s'égarera pas de toute l'éternite commen témoigne les écritures ».

De cette supériorité devaient découler des conséquences politiques qui viennent dire la supériorité de Rome : « seul le pape peut utiliser les insignes impériaux » : la mitre, la chlamyde de pourpre, la tunique écarlate et les sandales de pourpre.

C'était l'empereur qui donnait ses pouvoirs au pape si on en croit La donation de Constantin. Le pape ne pouvait plus être le vicaire du Christ puisque son pouvoir découlait du pouvoir impérial.

« Que tous les princes doivent embrasser les pieds du seul pape ».

La 23 è me sentence affirme que le pape est regardé « de par les mérites de Saint Pierre » comme la source de la loi. « Il possède seul le droit de faire de nouvelles lois ce qui ne signifie pas que le pape est le seul législateur ». Le pape devient l'arbitre de la législation. Aucune loi ne peut recevoir force canonique sans le consentement du pape.

Le pape est mis au sommet de a double hiérarchie spirituelle et temporelle et il sera placé à la tête de la hiérarchie ecclésiastique. Il organisait l’Église catholique avec une véritable hiérarchie ecclésiastique. Lee pape organise une véritable hiérarchie spirituelle. Rome deviendra le véritable coeur de l'Eglise et seul le pape pourra établir ou déposer des évêques, seul lui pourra déplacer les évêques, seul lui pourra modifier les territoires épiscopaux et réunir un concile.

hiérarchie ecclésiastique. Lee pape organise une véritable hiérarchie spirituelle. Rome deviendra le véritable coeur de l'Eglise et seul le pape pourra établir ou déposer des évêques, seul lui pourra déplacer les évêques, seul lui pourra modifier les territoires épiscopaux et réunir un concile. En matière de justice, le pape devenait l'instance arbitrale de l’Église et il possédait le pouvoir de juger les problèmes ecclésiastiques. Puisque le pape était placé au somme de cette hiérarchie, il ne pouvait être jugé par un prince ou un empereur. Proposition 19 : « Il ne peut être jugé par personne ». Il sera placé au sommet de la hiérarchie temporelle également. Il possède une autorité directe sur l'empereur et les rois. Les formules vont bien établir ce principe d'un royaume théocratique. Le pape est la tête e la chrétienté. Il disposerait de deux prérogatives : – du pouvoir de déposer les empereurs – du poouvoir de délier les sujets du serment de fidélité à leur dirigeant

Cette thèse consacre la thèse de la supériorité pontificale. Les rois ne tiennent leur pouvoir que d'un accord passé avec les sujets dans le respect des lois chrétiennes. Les rois tiennent leur pouvoir de source humaine. Gréggoire VII ne reconnaît l'autorité des rois comme légitime que si elle s'exerce dans l'Eglise et pour l'Eglise. Les Rois deviennent les auxiliaires de l'Eglise et ils seront donc justiciables du pape.

« J'interdis au roi Henri qui par un orgueil insensé s'est élevé dcontre votre Eglise de gouverner le royaume d'ALlemagne et d'Italie. Je délie tous les chrétiens du serment qu'ils ont contracté envers lui. »

Les princes invitent le pape à juger henri IV et le pape devancera les évènements. Ce sera l'événement de Canosa en 1077. Henri restera 3 jours pieds nus devant le château de Canosa en implorant le pardon du pape. Henri IV sera déposé par les princes allemands vont élire Rodolphe de Souade. Henri combattra Rodophe eet l'emportera. En 1078-1080, Henri lutte à nouveau contre le pape qui à nouveau le déposera le 7 mars 1080. Les successeurs se soumettront pour garder leur trône. L'isue du conflit devait consacrer le principe de la primauté pontificale. L'office royal était ainsi vidé de sa part spirituelle.

Les partisans d'Henri IV insistent sur la ssuprématie impériale, sur l'origine divine du pouvoir impérial. Il était décrit comme l'oint du Seigneur et s'enflammeront avec beaucoup d'audace que ce pape était un antéchrist. C'était un moine « sorti de la synagogue de Satan ». Crassus rédigra un traité intitulé De la défense du roi Henri. « Défendre le pape c'était commettre un péché, offenser Dieu ».

Henri de Trêves et Guy de Ferrare soutiendront l'empereur que l'empereur n'est pas le vrai pape. « Henri IV c'est l'oint du Seigneur et Ferrare explique de façon nette que ce pape est unnn faux pape car « il n'a pas attendu le consemntement impérial pour être intronisé sur le trône de Pierre ».

Un autre écrit intitulé l'anonyme de Rouen renforce l'autorité des laïcs. Le roi doit être le christomètre. Les pouvoirs royaux devenaient supérieur aux pouvoirs pontificaux.

Les papes qui vont suivre vont tous développer des thèses romaines et vont assurer le triomphe de l'oeuvre grégorienne.

La doctrine des deux glaives sera nourrie par Bernard de Clervaux qui devait donner un traité qui venait poser cette théocratie : De la considération. Le symbole du glaive apparaît durant la Cène sachant qu'il sera trahi.

« Seigneur il y a ici deux glaives, dit un des apôtres Le Christ répondu cela suffit. Mais il aurait plutôt répondu cela est trop. « Les deux glaives spirituels et matériels appartiennent à l'Eglise mais celui-là est dégainé par l'Eglise alors que celui-ci est dégainé pour l'Eglise ». Saint Bernard vient distinguer pro ecclesia et ad ecclesia.

Il y a une autre scène où l'on voit appraître un glaive c'est lors du baser de Judas. Les apôtres demandent alors au Christ s'il faut frapper du glaive. Pierre drappera immédiatement le serviteur du grand prêtre et lui coupera l'oreille droite. Le Christ demanda d'en rester là. Cette scène sera utilisée par Bernard de Clervaux. Il donnera de ces passages une interprétation symbolique et conforme à la vision donnée par la tradition.

Les deux glaives représenteraient les deux pouvoirs, celui de Dieu et de César laisssés aux mains de l'Eglise. Le pouvoir de César représente le pouvoir de punir et le pouvoir spirituel est celui de la parole, c'est un glaicve à double tranchant, c'est le glaiv de la parole et de l'annonce du verbe.

C'est aussi le glaive dde l'excommunication pour ceux qui seront infidèles. Come l'Eglise reprsentée par Pierre ne peut pas faire couler le sang, le glaive du temporel doit être délégué au povoir des rois et des empereurs.

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Section 1 – Les papes et les évêques du Haut Moyen-Âge

Le christianisme sort renforcé de l'éparpillement du pouvoir temporel et dès le début du Vème siècle, le pape Léon Ier parlera de la plénitude du pouvoir pontifical.

L'évêque de Rome se voyait confier ce pouvoir, il avait le pouvoir des clés. Cette tendance à la primauté romaine se renforce par la suite et elle sera poursuivie par le pape Gélase Ier (Vème siècle).

Il distingue les deux grands pouvoirs dans une lettre envoyée à l'empereur d'Orient

Anastase. « Il y a d'un côté l'autorité sacrée des pontifes et le pouvoir royal ». Ces deux pouvoirs sont séparés et chacun en son domaine est souverain. Chacun dans le domaine de l'autre est subordonné mais les deux pouvoirs sont nécessaires à l'ordre divin. Le christ a voulu que les autorités chargées du salut fussent équilibrées dans une prudente ordonnance.

« Pour satisfaire à son voeu, les empereurs chrétiens s'adresseront au pontife lorsque la vie éternelle sera en jeu et les pontifes useront de la protection des empereurs dans le cours de la vie temporelle ».

« QU'aucun ne passe les bornes de son domaine, que chacun tiene la modestie de son rôle. De la sorte nul ne s'enjouera à étouffer l'autre.

Dans chaque sphère ce sera le plus compétent qui exercera son action dans l'ordre ».

Les deux pouvoirs sont considérés comme indépendants chacun dans leur sph_ère et ils doivennt céder. L'autorité des pontifes l'emporte sur la puissance des rois.

Gélase explique la raison de cette supériorité car les pontifes vont devoir rendre des comptes plus lourds : « ils devront au jugement rendre compte à Dieu des rois eux-mêmes ».

Grégoire VII va utiliser ces idées pour fonder la théocratie pontificale pendant huit siècles.

Grégoire Ier devient pape en 590 et sera pétri de droit romain du fait de son ancienne fonction de préfet.

Il sera baignéégalement par la doctrine de Saint-Augustin et formulera la conception ministériellle des Empires et de royautés qui signifie que ces deriers ne sont que des ministères des services du pouvoir souverain pontifical.

Il s'attaque plus franchement que Gélase à l'empire toout en restant déférent face à l'Orient et aux royaumes barbares.

Il aura même l'idée d'une possible destitution ou excommunication d'un roi s'opposant à la loi pontificale : « si quelqu'un parmi les rois connaissant cette Constitution revêtue de notre autorité tente d'y contrevenir, qu'il soit déchu de sa puissance, qu'il soit séparé du corps et du sang de notre divinn rédempteur ».

Un bon roi c'est donc être chrétien. « Être roi cela n'a rien de merveilleux en soi puisque d'autres le sont ce qui importe c'est d'être roi catholique ». Le pape écrira à la reine Brunehaut, qui avait étranglé la reine légitime, et lui donner une mission spirituelle : « Si on signale à la reine de s adultères, des voleurs, des hommes adonnés à d'autres iniquités, qu'elle se hâte de les corriger pour apaiser la colère divine ».

Les papes vont amplifier leur supériorité sur les royaumes barbares.

En 751, le pape Zacharie va appuyer la destituion du dernier Mérovingien. Va apparaître l'iée que le pouvoir temporel n'était que le bras séculier du pouvoir spirituel.

Le signe le plus manifeste sera l'institution du sacre des Roisn avec le sacre de Pépin le Bref. C'est l'Eglise qui fait les rois.

On oublie en fait, malgré la nootion d'augustinisme, la vision d'Augustin. On renverse ses thèses car ces deux cités étaient normalement distinguées pour protéger l'Eglise.

Ce renversement de la conception de Saint-Augustin devait ouvrir plusieurs siècles de disputes. Gélase décrivait la vie terrestre comme inférieure par rapport à la vie céleste.

La royauté n'est donc qu'un ministère. Il y a donc une pyramide des pouvoirs dominée par l'Eglise. Agobard, évêque de Lyon participera à cette vision et désirera l'unité de la foi en occident.

Agobard veut l'unité de l'empire qui annoncerait l'unité de la cité de Dieu.

Hincmar, évêque de Reims affirme, en 845, la pensée de Saint-Augustin dans le seul but d'assoir les pouvoirs épiscopaux.

Les évêques doivent garantir l'unité de la chrétienté. On commence à apercevoir l'indépendance des évêques face au pape.

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Chapitre 1 – L'augustinisme politique et sa mise en oeuvre

Ces doctrines affirmant la puissance de l'Eglise s'éloignent en fait des nuances de la pensée de Saint Augustin. Durant le Haut Moyen-Âge, la cité de dieu est l'Eglise et le cité terrestre est l’État. L'Etat reprendra son élan par la suite.

Ainsi Augustin n'aurait jamais pu imaginer une telle décadence de l'Empire et il ne pouvait prévoir cette simplification. Cette idée se développe par la suite.

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Saint Augustin

Saint Augustin écrit dans des temps de crises.On peut établir un parallèle entre le Bas- Empire et notre époque actuelle. Henri-Irénée Marrou compare le culte impérial du Bas-Empire aux idéologies totalitaires du Xxème siècle.

On se trouve dans un culte impérial avec un empereur saccralisé et autour de cet empereur une bureaucratie hiérarchisée. Il existe également une fiscalité écrasante, une justice féroce et une police. Augustin va formuler les inquiétudes du Bas-Empire s'opposant aux traditions antiques.

Augustin est né à Thagasteet suit une éducation efficace avecc une mère chrétienne qui sera canonisée, Sainte Monique. Augustin fera de brillantes études et il apprendra l'art oratoire. Il devienda professeur à Carthage puis ira à Rome en connaissant toutes les expéricences spirituelles et philosophiques de l'époque.

Il rencontera Ambroise et se connvertira dans un jardin de Milan en 386-387. Augustin va recevoir le baptême à l'âge de 30 ans. En 396 il deviendra évêque d'Hippone. Il écrira beaucoup sur de nombreux sujets. Le décor que connaît Augustin n'est pas lee même que celui d'Ambroise. Augustin écrit en pleine crise de l'empire et ses prédécesseurs avaient connu un contexte différent. Au début du Vème siècle, Rome sera pillée par les Wisigoths d'Alaric en 410.

Les païens attribuent cette responsabilité aux chrétiens qui prêchent trop de douceur. Selon les païens, les divinités anciennes avaient été abandonnées et le Dieu de chrétiens se trouvait incapable de protéger la ville de Rome.

Augustin répondra à ces accusations. Augustin écrira alors De civitate Dei : De la cité de dieu. Cet ouvrage contient une doctrine de défaite. Cet ouvrage sera très lu et distingue deux mondes, l'un a pour fondateur Caïn, créateur d'une cité terrestre mortelle, et l'autre Abel, avec une cité céleste, éternelle, en pèlerinage sur la Terre.

Augustin affirmera ainsi : « Deux amours ont bâti deux cités, l'amour de soi jusqu'au de Dieu fit la cité terrestre, l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi fit la cité céleste. ».

Augustin ne livre cependant pas une simple distinction simpliste. Sa pensée sera vulgarisée par la suite. Augustin va donner sa justification du sac de Rome. Il présente une vision linéaire de l'histoire de l'humanité ui vient rejeter une vision cyclique telle que celle d'Hérodote. Une vision cyclique pour Augustin serait une vision fausse et trompeuse. « Seuls les impies tournent en rond ». Selon luui, l'Histoire ne peut être cyclique allant de la chute originelle à la rédemption finale.

Pour lui, c'est la suite aux mille ans de pillage et de meurtres de l'histoire de Rome. Quant à cette prise de Rome, Augustin affirmera que cela n'a pas d'importance sur le devenir de l'humanité. « Les évènements de l'empire païen sont des leurres et l'empire païen n'est qu'un vaste repère de brigand. Il n'y a jamais eu de véritable République romaine ». « Les nations ont le bonheur ou les malheurs qu'elles méritent ».

Augustin affirmera que dans la cité des hommes ne peuvent légitimement commander aux autres sauf s'ils obéissent à Dieu or devant Dieu et par le droit de nature il n'existe aucune hiérarchie. Le pouvoir politique est donc un mal selon lui.

C'est sur Terre que se choisissent les gouvernements et Augustin dressera le procès du bon roi qui doit être soumis à la loi divine. Il montre comme modèle l'empereur Théodose. Il en fera un éloge du fait de sa fidélité au christianisme.

Cette vision donnera une double doctrine sur le pouvoir politique qui est d'abord regardé par Augustin comme une punition des pêcheurs. Il affirmera ensuite que le pouvoir est une action de la providence car Dieu ne peut pas se désintéresser de l'humanité. « Il est impossible que Dieu ait voulu laisser les royaumes de la Terre en dehors de sa providence ».

Obéir à Dieu c'est se soumettre à César mais cette obéissance doit être limitée par la conscience chrétienne. Augustin reconnaît le droit de résister. Le christianisme doit dépasser les formes passagères de l'histoire de la cité terrestre.

Augustin remettra Rome à sa place, « Rome n'est pas éternelle ». Ceci permettait d'affirmer la puissance de Dieu et par la suite cette philosophie sera reprise durant tout le M-A et le premier roi a utilisé la vision d'Augustin sera Charlemagne.

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Jean Chrisostome

Chrisostome recevra une excellent formation à l'art oratoire. Libanios sera son professeur. Il sera prêtre à Antioche et sera remarqué par l'évêque. Ces serments conduiront Chrisostome à devenir évêque de Constantinople. Il va inquiéter du fait de son caractère austère. Il déplaira au clergé corrompu et à l'impératrice Eudoxie.

Chrisostome écrira à la suite d'un exil en distinguant les deux sphères : « au roi ont été confiés les corps, au prêtre les âmes. Au roi les dettes pécunières, au prêtre celles du péché. L'un possède les âmes matérielles l'autre les armes spirituelles. L'un fait la guerre aux barabres l'autre lutte contre les démons. »

Il affirme la supériorité de la part spirituelle.« Ce principat est plus grand que l'autre ». IL explique, « le roi incline la tête sous la main du prêtre. Dans l'Ancien Testament, les prêtres oignaient les rois ».

En Orient, va s'établir un culte politique, un mélange entre spirituel et temporel. On peut expliquer cette dérive du fait des anciennes monarchies hellénistiques. L'orient dériera vers un césaro-papisme.

En Occident, aucun État ne parviendra à se mêler à l'Eglise suite à la chute de l'Empire romain. Cette indépendance sera gage de la distinction entre le spirituel et le temporel.

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