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CM

- Odyssée considérée comme une épopée initiatique : découverte et/ ou une affirmation de soi même.

Schéma classique :

· Transgression d’un interdit : si Ulysse ne peut rentrer à Ithaque, c’est parce qu’il a oublié de sacrifier aux Dieux en quittant Troie, à crevé l’oeil du cyclope Polyphème, fils de Poséidon roi des mers et dieu redoutable parmi la hiérarchie divine, craint des Dieux eux-mêmes = Zeus lui voue du respect + s’est moqué de Polyphème.

· Voyage aux rives de la mort : nécessaire dans la mesure où il s’agit du seul moyen lui permettant de connaître son avenir (chant XI) où Thirésias lui prédit don avenir.

· Puis renaissance, après une gestation de 7 ans dans la caverne de Calypso, qui précède l’initiation au royaume des Phéaciens, où l’on se trouve davantage en contact avec les dieux, qui parfois partagent le repas des hommes. Se réveille ensuite à Ithaque après une ultime navigation.

- Epopée familière ou domestique puisque l’humanité d’Ulysse y est mise en exergue : par exemple épisode avec fille d’Achinoos.

Se trouve guidé par l’amour de la parie et du foyer, si fort qu’il résiste à l’immortalité promise par Calypso.

Ulysse pleure très souvent (beaucoup plus que dans l’Illiade), notamment durant le récit de la guerre de Troie, fait par l’aède Démodocos (mise en abyme du poète lui-même) : épisode du cheval de Troie.

Revenu à Ithaque, il s’invente plusieurs histoires différentes pour évoquer son parcours et justifier son absence de 7 années.

Rapport des Dieux à l’humanité : l’épopée homérique se plaît à imaginer les rapports hommes / dieux comme un petit royaume = voir rapports troublés entre Zeus et Héra, qui relèvent de la comédie ou bien amours d’Arès et d’Aphrodite.

→ Impression que les dieux vivent de façon similaire aux hommes : amours adultères / ont deux assemblées.

Dès l’Illiade, les dieux choisissent l’un ou l’autre camp près des hommes (Athéna est l’alliée fidèle d’Ulysse : proximité, intimité tout à fait unique, une affectueuse familiarité et complicité, voir chant XIII, où Athéna prend les traits d’un jeune pastoureau puis reprend sa propre apparence pour se moquer gentiment d’Ulysse qui ensuite devisera avec elle, comme de vieux amis, sous un olivier sacré) = s’ensuivra une véritable bataille de Dieux, similaire aux guerres humaines

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L’île

cet espace de terre entouré d’eau de tous côtés, fait partie de l’imaginaire commun :
· Un microcosme caractérisé par la solitude, le lieu « tentateur » = le jardin des
« Hespérides » (cf. pommes d’or).
· C’est à la fois un lieu d’oubli et d’attraction.
· Fausse apparence d’immensité.

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L’utopie

est également entrée dans le champ des genres littéraires : du grec « ou », préfixe privatif et de topos « lieu », signifiant « ce qui n'est d'aucun lieu », « la cité de nulle part ».

-> Conscience d’une existence fictionnelle.

· Le terme « utopie » fut forgé par Thomas More dans son ouvrage Utopia (1516), mais la construction imaginaire d'une société idéale se retrouve déjà chez des philosophes grecs de l'Antiquité.

· A l’époque de Henri VIII, le peuple vivait dans la misère, aussi rêvait-on d’égalité et de bonheur pour tous : Thomas More décrit une société dépourvue des inégalités de statut et d'argent, caractéristique de l'Angleterre des Tudors.

· Au XXème siècle, les écrivains mettent au point des contre-utopies, dans le but de dénoncer le conditionnement et l’inhumanité nées des régimes totalitaires.

->1984 est né de l’intuition du totalitarisme de George Orwell : homme de gauche libre de tout aveuglement partisan, avait vu dans le stalinisme et le nazisme l’émergence de tyrannies nouvelles, modernes par leur forme et leur intensité. 1984 a le projet de faire partager au plus grand nombre cette analyse, projet indissolublement politique et littéraire.

· Ici, le genre romanesque permet d’ancrer le genre contre-utopique dans une réalité dérangeante mais toujours crédible.

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Le Mythe littéraire

Le Mythe littéraire est une fiction admise comme porteuse d’une vérité symbolique, de ce fait on en oublie souvent ses origines et son auteur :
· On ne sait pas très bien qui est le premier auteur à avoir écrit sur Robinson Crusoë.
· Ou a oublié que ce mythe est issu d’un fait divers, celui de l’aventure de l’Écossais

Alexander Selkirk qui, après un naufrage, fut abandonné seul sur une île de l’archipel
Juan Fernandez (Chili) durant six ans.

· Postérité toujours importante : on trouve par exemple de nombreuses
« robinsonnades » = réécritures proposant des ajouts ou des modifications.

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