La monnaie fiduciaire
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Vers la fin du 17e, la demande de monnaie pour motif de transaction augmente, il faut donc un substitut : le billet de banque. Ce sont au départ les orfèvres qui s’en chargent : ils s’engagent à tout moment à échanger les billets contre des pièces. Les détenteurs de billets ont une créance sur l’orfèvre et les billets figurent au passif du bilan de l’orfèvre. Il n’y a cependant pas de création monétaire. Puis l’orfèvre remarque que les clients ne viennent pas tous chercher les pièces immédiatement : il se dit qu’il peut émettre plus de billets que ce qu’il a en pièces dans son coffre.
La masse monétaire en circulation s’accroît, l’orfèvre devient banquier. Mais si tous les détenteurs de billets viennent chercher leur or en même temps, la banque saute (« couverture or » partielle). Les banques privées se multiplient, puis les BC reprennent la fonction.