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Dévaluation et réévaluations, contrôle des prix et des revenus, instruments microéconomiques et politiques ciblées.
Dévaluation et réévaluations, contrôle des prix et des revenus, instruments microéconomiques et politiques ciblées.
IPP : il stabilise l’économie avec l’effet redistributif. Impôts sur les sociétés, impôts indirects = TVA et accises.
Investissements publics : routes, TGV,… Consommation publique : rémunération des fonctionnaires. Transferts de l’Etat aux agents économique dans le cadre de mesures anticrise par exemple.
Par les autorités monétaires : il y a la BC, l’indépendance des BC. Les actions sur les taux d’intérêt : à court terme ou à long terme, effet intérieur ou extérieur. On peut agir sur la liquidité, open-market, efficience,…
En économie réelle, on traite de I, de S, du taux d’intérêt, de consommation, et de revenu national.
Rappel : Maintenant, on suppose que :
- G = 0
- Les dépenses de l’Etat se retrouvent dans C
- On fait abstraction du commerce international, soit de X et M
- C = cY
Donc : Y = C + I et I = S (voir graphe 75) - Les investissements I sont fonction du taux d’intérêt R : plus R est + plus I est -
- La courbe IS ayant R pour ordonnée et Y pour abscisse correspond aux points d’équilibres sur le marché des biens et services, sur le marché réel. De plus, cette courbe est une fonction décroissante du taux d’intérêt.
Courbe de Phillips : corrélation inverse entre le taux d’accroissement des salaires nominaux et le taux de chômage. Quand l’offre de force de travail est excédentaire (chômage), le prix de la force de travail (salaire) aura tendance à se situer à un niveau bas. On a réinterprété la courbe de Phillips en remplaçant les salaires par les prix : en période de boom, les prix montent vite et l’emploi atteint son maximum.
Sur graphique, on suppose que quand les salaires n’augmentent que de 3%, ils ne créent pas d’inflation -> avec ce raisonnement, on transforme les objectifs « stabilité des prix » et « plein emploi » en objectifs antagonistes.
Avec une relation classique entre inflation et emploi, plus on se rapproche du plein-emploi, plus l’offre est inélastique et plus les pressions inflationnistes augmentent. Puis on atteint le plein-emploi -> la conjoncture se retourne, chômage conjoncturel apparaît.
Mais la nouvelle courbe est au dessus de la première : pendant le PE, les salaires ont augmenté et ces niveaux de rémunération se maintiennent indépendamment de la conjoncture.