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Théocratie

Une théocratie est un régime politique où le pouvoir est considéré comme venant directement de Dieu, et exercé par ceux qui sont investis de l'autorité religieuse. Dans cette théorie la loi religieuse (ou l’autorité religieuse) prévale sur le pouvoir étatique ou la loi.

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D’Ockham (vers 1285-1290)

(d’origine de le l’ordre franciscain) a une toute autre approche. Il remet en cause la légitimité pontificale sur les souverains d’Europe. Il tire ses conséquences de théories de libre arbitre : l’homme est libre de s’approprier des choses terrestres sans culpabilité. L’église et l’Etat sont des institutions humaines qui n’ont pas été crées par Dieu, et sont donc au service des individus et peuvent être modifiées.

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D’Aquin (1224-1274)

(de l’ordre dominicain), que l’on nomme le « Docteur Angélique », renouvelle la pensée théologique, tout en maintenant les traditions religieuses les plus fondamentales. Il met fin aux incohérences des grands principes, et clarifie les idées religieuses et en arriver à concilier la foi et la raison.

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Thomas d’Aquin et Guillaume d’Ockham

D’Aquin et D’Ockham tentent tous deux de mettre fin à la confusion que sème le christianisme dans les esprits. les deux penseurs prennent une direction complètement opposée dans leur débat sur le libre arbitre. le débat porte sur l’autonomie de l’homme en tant que créature de Dieu.

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Adam Kuper-

souligne également qu’il n’y a pas de fossiles en matière d’organisation sociale et qu’il n’existe aucun moyen de connaître l’homogénéité ou l’hétérogénéité des premières sociétés humaines.

On peut savoir qu'il s'agissait de sociétés de chasseurs-cueilleurs, mais comment savoir l'organisation du pouvoir, la vie religieuse, etc... ? No way !

Les chercheurs en archéologie préhistorique sont aujourd'hui bien plus prudents et ne tentent plus de rabattre la diversité sociétale sur un schéma d'évolution unilinéaire, comme si toutes devaient passer par les mêmes stades.

On observe que ces théories sont en accord avec la « mission civilisatrice » du 19e.

Les anthropologues évolutionnistes comme Morgan et Tylor ont toutefois le mérite de reconnaître l'unité de l'espèce, ce qui confronte les théories racialistes de l'époque.

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Edward Tylor

(1832-1917) donna une première définition de la culture : « La culture, ou la civilisation, prise dans son sens ethnographique le plus large, est ce tout complexe qui comprend les connaissances, les croyances, l’art ; la morale, le droit, la coutume ; et toutes les autres capacités et habitudes acquises par l’homme en tant que membre de la société. ». Il déploie une conception universaliste de la culture, il s’agit de l’ensemble de ce qui est transmis est acquis par l’homme en tant qu’il est un être social. Il insistera sur l’unité psychique de l’humanité et sur la continuité entre culture primitive et culture civilisée, contrairement aux théories racialistes qui attribuaient des capacités différentes aux différentes « races ».

Ces auteurs conçoivent donc l'étude des sociétés primitives actuelles (éloignement dans l'espace) permettent de comprendre et d'entrevoir les origines de l'humanité (éloignement dans le temps).

On répondra donc aux questions irrésolues par l'archéologie telle que l'origine de la religion, la famille,... grâce aux recherches menées sur les sociétés « primitives » actuelles !

Les thèses évolutionnistes étaient très spéculatives car elles n’avaient pas de preuves tangibles. C’est pour cela qu’elles furent abandonnées au début du 20e.

E.E. Evans-Pritchard rappelle qu’il n’y a pas de faits historiques qui supportent les théories évolutionnistes.

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Adam Kuper,

quant à lui, résume les grandes lignes des anthropologues évolutionnistes en ce qui concerne les institutions humaines « primitives » :

• Basées sur des relations consanguines

• Etaient des clans ou des gentes : groupes de parentés descendants d’un homme, ligne paternelle ou descendants d’une femme, ligne maternelle

• Propriété collective, les femmes étaient la propriété collective des hommes

• Mariage interdit au sein d’un même clan

• Clan descendait d’un animal ou d’un végétal -> totémisme

• Survivances : cérémonies ou langage des sociétés primitives contemporaines

• Grande révolution qui mène à : groupes de parentés périclitèrent, droits de propriété privée furent établis, famille moderne naquit, Etats territoriaux émergèrent.

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Les lignes de force de l'anthropologie évolutionniste

L'anthropologie évolutionniste prend place dans un contexte où le récit chrétien s’affaisse face aux Lumières, aux progrès de l'archéologie et à la théorie de Darwin.

C'est Morgan qui porte principalement cette théorie évolutionniste par ses recherches sur l'évolution des institutions familiales et politiques ainsi que de la culture matérielle et de la technologie.

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l'état de civilisation

stade le plus élevé de la société, caractérisé par l’écriture.

Il avance que ce progrès est unilinéaire et inévitable.

Une principale critique reçue réside en une évolution strictement matérielle, un progrès dans le « mode de subsistance ». Ce à quoi il répond qu'il réfléchit aussi à l'évolution des institutions :

• l'état sauvage : promiscuité primitive, autorisant le mariage frères et soeurs. Il base cela sur ses recherches des liens de parentés. Aujourd'hui, ce point est totalement démenti.

Il fait figure majeure de l'anthropologie américaine du 19e siècle, notamment pour ses influences dans les cercles académiques mais aussi en dehors, comme sur Marx qui s'inspire de notre cher bonhomme (Morgan).

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