La sûreté
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La sécurité contre les atteintes du pouvoir arbitraire et de la propriété privée. Ce qui est acquis est définitivement acquis. On ne peut pas enlever les biens à une personne.
La sécurité contre les atteintes du pouvoir arbitraire et de la propriété privée. Ce qui est acquis est définitivement acquis. On ne peut pas enlever les biens à une personne.
La liberté pour chaque individu de penser, d’exprimer, de dire ce qu’il veut mais aussi d’entreprendre sans contraintes comme par exemple les corporations. Il y a toujours l’aspect économique.
L’ouvrage d’Adam Smith de 1776, The Wealth of nations (qui est le premier ouvrage économique) énonce comme dogme l’équilibrage de l’offre et de la demande, l’économisation de temps pour le travail, la division, la spécialisation des fonctions.
Ces sont des valeurs essentiellement individuelles.
Les privilégiés en France sont contre tout changement. Néanmoins la situation budgétaire de l’Etat est difficile.
Le banquier suisse, Necker, est engagé par le gouvernement pour faire le rapport des finances comme compte rendu au roi.
Il est très compétent mais on ne lui donne pas le titre de ministre puisqu’il est protestant. On lui attribue le titre d’expert.
Ce compte rendu sur les finances est publié et pour la première fois, tout le monde pouvait voir les dettes du roi ce qui cause un énorme scandale.
Au moment où Necker fait son rapport, la famille royale n’avait d’argent que pour trois jours d’avance dans les caisses. Les banquiers de cette époque n’arrêtent pas de leur emprunter parce que c’est quand même le roi et on croit qu’il remboursera un jour.
On peut dire qu’à ce moment-là, il y a déjà eu le commencement d’une rupture avec le roi. Necker est renvoyé parce que la noblesse s’oppose à ses reformes.
La situation s’aggrave et en 1787, une assemblée des notables (la noblesse, le clergé) est convoquée pour avoir une contribution au budget royale.
Le clergé qui fait de temps en temps un don au roi, refuse de payer et la noblesse également.
Il y a un blocage et en mai 1789, les Etats généraux sont convoqués pour trouver une solution.
Deux avocats : Van der Noot qui est le chef des conservateurs et très catholique, et Vonck qui est flamand, leader des démocrates et également catholique.
L’Eglise va miser sur Van der Noot pour s’opposer à Joseph II puisque celui-là est un partisan déclaré de revenir au temps de Marie Thérèse.
Selon Vonck, les réformes n’ont pas tous était mauvaises (par exemple plus de représentation de la bourgeoisie etc.) mais il a quand même un problème avec quelques unes comme par exemple celle sur les séminaires de l’Etat. Vonck est encore modéré comparé aux autres démocrates.
L’Eglise va utiliser les débardeurs pour chasser les partisans de Vonck qui vont se réfugier dans le Nord de la France et revenir avec les Français lors de l’expansion de la Révolution française.
Il mécontente également l’Eglise non seulement par sa réforme sur la tolérance de 1781 (qui d’ailleurs n’a pas suscité tellement de protestation puisqu’il n’y avait pas trop de publicité pour cette réforme).
En 1786-87, Joseph II prend une mesure de rationalisation du gouvernement et de l’administration.
Du point de vue religieux, il crée des séminaires d’Etat ce qui veut dire que les prêtres qui y sont formés, seront sous le contrôle de l’Etat et devront obéir au gouvernement et non au pape. Cette décision déclenche la colère des évêques.