La monnaie peut être « privée » ; au début de l’Etat, l’autorité s’arroge le droit d’émettre de « frapper monnaie » puis la monnaie obtient un cours légal : tout le monde doit l’accepter. Elle devient la « monnaie nationale ».
Précaution : l’agent économique envisage des événements inattendus, engageant des déboursements immédiats (souvent, il essaiera de trouver des placements quasi-liquides). Spéculation : un agent qui s’attend à une baisse du cours des actions pourrait attendre pour acheter au bon moment (et entre temps garder de la liquidité).
Pouvoir : un agent peut détenir des liquidités pour s’emparer de beaucoup d’actions en une fois (pour contrôler une entreprise : OPA). Etalon : la monnaie est un étalon de mesure de la valeur des choses.
Quand l’homme ne produit plus l’ensemble des biens nécessaires à la satisfaction de ses besoins, l’échange devient indispensable (avec la division du travail). Dès que la division du travail s’étend, que la spécialisation augmente, la monnaie s’impose. Il existe cependant encore, à l’heure actuelle, des opérations de troc dans les relations économiques internationales (principalement dans les pays du tiers-monde très endettés). La première fonction de la monnaie est donc l’échange : elle permet les transactions, elle est symbolisée par MT (elle est aussi appelée monnaie véhiculaire).
Nous introduirons ici le marché de la monnaie et son interaction avec le marché des B&S, l’économie réelle. Il s’agit d’examiner en premier, en détail, ce qu’est le marché monétaire et comment il fonctionne.
Nous verrons le rôle des institutions financières et monétaires dans la création monétaire, ainsi que les principes et instruments de la politique monétaire. Enfin, nous analyserons le lien entre le marché monétaire le marché des biens –donc entre économie monétaire et économie réelle- avec le modèle IS-LM.
Keynes fait l’hypothèse que l’économie est en équilibre quand la demande finale domestique est égale au produit national : Dfinale = Cfm + CfISBLSM + Cfap + I + X – M Pour simplifier, on écrit : Dfinale = Cfm + G + I + X – M Où I = FBCF + ΔStocks
L’équilibre macroéconomique correspond à : Df = PIB = Y Où Y = revenu intérieur brut, donc : Y = Cfm + G + I + X – M ->Cette relation est la relation d’équilibre de notre modèle. On établit par ailleurs plusieurs relations liant les composantes de la demande finale et le revenu : Cm = a + cYd et Yd = Y – T et T = tY et M = mY On considèrera ici que les investissements, les exportations et G sont exogènes. On arrive à : Y =
C’est la forme réduite du modèle : « que se passe-t-il se les exportations se réduisent d’un montant ΔX ? On a la formule finale : ΔY = 1-c+ct+m est le coefficient multiplicateur (des exportations ou de la consommation publique).
Les relations de comportement permettent de faire un lien fonctionnel entre plusieurs variables du modèle. Elles décrivent le comportement de différents agrégats.
Les identités comptables définissent une variable comme la somme (ou différence) d’autres variables. Les variables endogènes sont définies à partir d’autres variables du modèle ; les variables exogènes sont définies extérieurement au modèle. Les paramètres sont des constantes.
Il a une valeur élevée en Belgique (économie fortement sensible à l’évolution de la conjoncture internationale).
Une augmentation des différents postes de la demande intérieure se répercute en une augmentation des importations. On déduit que : M = mY (m = propension marginale à importer).
Essentiellement, la progression de la demande du reste du monde, donc le revenu du reste du monde détermine principalement le volume des échanges mondiaux. Cela déterminé la part de marché.
Il s’agit de biens et services ; on importe en Belgique beaucoup de matières premières, ainsi que des biens de consommation intermédiaire. On obtient la formule :
PIB = Cfm + Cfap + CfISBLSM + I + X – M L’industrie manufacturière est la principale productrice de biens exportés.
