Indice-pivot
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l’indice d’aujourd’hui auquel on opère une augmentation des salaires
l’indice d’aujourd’hui auquel on opère une augmentation des salaires
- indice sur base d’une moyenne quadrimestrielle
- élimine les changements conjoncturels
permet de mesurer une évolution globale de ceux-ci sur base d’une sélection de plusieurs produits.
Le Programme des Nations unies pour le développement a construit l’indicateur de développement humain sur base d’indicateurs (niveau de développement économique, niveau de développement social et politique) ; l’IDH inclut des informations qualitatives. La parité du pouvoir d’achat compare, de pays à pays, des paniers de B&S représentatifs des habitudes de consommation respectives. Il faut noter que les niveaux de prix sont très différents entre les pays.
Dans le premier groupe de pays, l’IDH est élevé et il y a prépondérance des services. Là où l’IDH est faible, l’agriculture est très importante (souvent, les services administratifs sont hypertrophiés).
Quand on voit que les taux de croissance sont faibles (souvent négatifs dans les pays à faible IDH), on voit aussi que les écarts entre riches et pauvres sont croissants (inégalité de la distribution des revenus : indice de Gini, que l’on verra plus tard).
Il est important de pouvoir prévoir les fluctuations conjoncturelles : la BNB réalise une enquête mensuelle auprès des entreprises de l’industrie manufacturière, qui suit bien le cycle conjoncturel.
On illustre la succession de fluctuations avec deux indicateurs partiels : appréciation du carnet de commandes total + variations par rapport au trimestre précédent.
Construction, services aux entreprises, industries manufacturières, électricité-eau-gaz : pro-cyclique (suivent l’évolution du PIB). Services publics et aux personnes, agriculture : a-cyclique.
Indicateur de la croissance économique : taux de croissance du PIB à prix constants.
Cette croissance n’est pas constante dans le temps : la succession de différentes croissances s’appelle le cycle conjoncturel. On a 4 étapes : le creux conjoncturel (récession/dépression1, croissance du PIB la plus faible ; 1993), la reprise conjoncturelle (taux de croissance remontent, 1994-5), le pic conjoncturel (2000) puis le ralentissement conjoncturel (2001-2-3).
La comptabilité nationale est mise en place en Belgique après la deuxième guerre mondiale. Sur la période analysée, on voit que le primaire décline vite et se stabilise à 1,2% (à cause de la fermeture des charbonnages surtout). La diminution de l’agriculture est constante. Le secondaire voit de grandes restructurations et disparitions à cause de la concurrence (industrie manufacturière : 18,7%). Les industries légères diminuent aussi, surtout avec les nouveaux pays industrialisés qui sont forts pour le « labour intensive ». La haute technologie subit la délocalisation d’activités vers l’Inde ou la Chine.
Par contre, pour le tertiaire, il y a un accroissement notable à partir de 1970 : diminution du secteur manufacturier et croissance très forte de la production de services. On passe à 72% du PIB.
On voit donc une « tertiarisation » de l’économie, mais aussi une « secondarisation » du tertiaire (qui utilise de plus en plus de capital fixe).
On remarque entre autres que plus une société s’achemine vers le stade postindustriel, plus elle utilise des biens industriels.
Secteur primaire : agriculture et industries extrselecteds. Valeur ajoutée en 2004 = 1% du PIB.
Secteur secondaire : industries manufacturières, secteur eau-gaz-électricité, construction.
Secteur tertiaire : services privés et publics (secteur principal des économies très développées).
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes de toutes les branches économiques. Il mesure la production finale totale de B&S de l’économie nationale. RNB = anciennement « produit national brut ». On a : RNB = PIB + paiement net des facteurs dus par le reste du monde. Exemples :
Un ouvrier belge qui touche son salaire en France le dépense en Belgique : c’est un revenu qui entre en Belgique (dû par R). Ou encore, un ménage français qui détient des actions de Solvay : le paiement du dividende est un paiement versé à R.