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La comptabilité nationale permet de rendre compte des principaux flux macroéconomiques. Mais plusieurs types de transactions ne sont pas repris dedans : la richesse des ménages, les stocks de biens à un moment donné, beaucoup d’opérations financières, immobilières et boursières, le montant de la dette publique.

Elle compare des évolutions mais ne distingue pas les causes ; par ailleurs, les notions et propriété et de pouvoir ne transparaissent pas. Elle n’a pas de vision éthique de l’économie.

Si on suppose une économie à trois branches : secteur agricole, secteur de la transformation agro-alimentaire, secteur de la boulangerie : on a identité entre l’optique de la production, des revenus et des dépenses.

Dans l’agriculture (souvent entreprises familiales), on ne peut pas séparer le facteur travail du facteur capital : ce sont les revenus mixtes (Yk+L).

On ne tient compte que des biens finals (qui ne sont plus transformés). Un même bien peut cependant être final ou intermédiaire, selon son utilisation dans l’économie.

Pour créer des revenus, il faut que les facteurs de production aient contribué à leur formation : les revenus sont la rémunération des facteurs de production (attention, le chômage constitue un transfert et non un revenu).

Mais les impôts directs versés à l’Etat sont part du revenu national.

On ne comptabilise pas tous les B&S produits pendant un an, sous risque de doubles emplois : on ne comptabilise que les valeurs ajoutées de chaque secteur économique (différence entre l’output et les achats aux autres secteurs, donc les consommations intermédiaires : inputs).

Non-résidents : institutions internationales (SHAPE, OTAN,…), institutions européennes,… Quand un fonctionnaire français de la Commission, résidant à Bruxelles, perçoit son traitement, c’est une « entrée » pour la Belgique (en provenance de R).

Tous les services qui fournissent des prestations d’intérêt général (organismes publics, essentiellement services non marchands).

Elles vendent des B&S à un prix au moins égal au prix de revient ; c’est le critère marchand qui est décisif (pas la forme juridique).

On distingue les entreprises non financières (sphère de la production & commerciale), les entreprises financières (sphère financière) et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM).

Les ménages (H)

Personnes résidant en Belgique ; la nationalité ne compte pas. Les ménages sont des acheteurs de bien finals, B&S de consommation.

On peut voir l’évolution de ratios structurels. La consommation finale des ménages (C) = poste de dépenses. L’ensemble des revenus qui permettent cette consommation est le revenu national brut.

Connaître l’évolution des agrégats économiques permet de se faire un avis sur l’évolution conjoncturelle d’une économie, ainsi que des comparaisons internationales.

La comptabilité nationale est une « photographie » de la structure d’une entité économique au cours d’une année.

Cependant, elle ne donne pas d’explication sur l’influence des agrégats les uns sur les autres ; pour cela, le Bureau fédéral du Plan utilise des modèles pour prévoir les évolutions avec différents scénarii et pour établir le budget de l’Etat.