Quand un ménage veut faire de grosses dépenses, il est souvent obligé d’emprunter ; une entreprise aussi doit faire appel au crédit.
Dans tous les cas, il y a un problème de temps entre les paiements, et l’intermédiaire financier doit le résoudre.
Le destinataire est soit l’Etat, soit l’entreprise, soit le reste du monde.
Le destinataire final est le « ménage » mais il y a souvent l’action d’un intermédiaire commercial, qui s’est accru dans la 2e moitié du 19e siècle (Le Bon Marché,…) : beaucoup de grands magasins, coopératives, etc.
La fonction de grossiste est importante : elle permet d’écouler sans cesse les marchandises produites dans des entreprises et de les revendre aux distributeurs.
La croissance économique = passer de O1 à O2. On tient ici compte de la croissance du PIB/habitant. Il y a quatre possibilités pour passer de l’un à l’autre.
-> Plus de L, même K : situation théorique ; accroissement de la récolte manuelle de blé qui ne provient que d’un accroissement de la main-d’oeuvre, par exemple.
-> Un peu plus de L, beaucoup de K : exemple Europe, fin de la 2e guerre : beaucoup de Kf et augmentation du facteur travail grâce à l’immigration et à la main-d’oeuvre féminine.
-> Même L, plus de K : progrès technique rapide, K augmente et peut épargner beaucoup de robotisation, d’automatisation…
-> Moins de L, plus de K : forte croissance de K (agriculture entre 1960 et 1973) : avec moins de L on produit plus, c’est parce que la productivité du travail a augmenté fortement.
Une technique de production qui utilise beaucoup de capital et peu de travail = capital intensive. Inversement = labour intensive. On tend à utiliser la technique qui minimise les coûts.
Par exemple, une augmentation salariale incite le chef d’entreprise à remplacer le travail par le capital.
Intensité capitalistique = Coût du capital / coûts totaux
Intensité du travail = Coût du travail / coûts totaux
En règle générale, dans un pays donné à un moment donné, un technique prévaut : il y a un certain déterminisme technologique mais il n’est pas absolu.
Globalement, on voit une harmonisation, les techniques les plus performantes chassent les techniques obsolètes. Selon le niveau de développement socio-économique du pays, on est dans la variante A ou dans la variante B.
I/PIB = taux (%) d’investissement, ΔPIB/PIB = taux de croissance de l’économie. Si ICOR diminue, ça veut dire qu’il faut de plus en plus investir pour avoir la même croissance de PIB.
Il est difficile de connaître le stock de capital fixe d’une entreprise, et le calcul du COR n’est donc pas évident non plus.
ΔK = investissement, ΔO = accroissement du chiffre d’affaires. S’il faut 1,2€ d’investissement pour accroître le chiffre d’affaires d’un €, MCOR = 1,2.
On utilise ici une moissonneuse-batteuse, deux hommes, pendant le même temps. Ces deux hommes gagnent plus que les travailleurs précédents. Le r et le COR sont bien plus élevés dans ce cas-ci.
On récolte avec des faux et beaucoup de travailleurs à salaires assez bas, pendant 15 jours.
C’est la composition organique du capital : il indique les proportions relatives du capital et du travail mis en mouvement : « à partir d’une technique donnée, combien de capital faut-il utiliser par unité de travail engagée ? »
C’est le capital output ratio, qui met un stock (K) en présence d’un flux (O) : « à partir d’une technique donnée, combien de capital faut-il pour produire un certain output ? »
