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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Définition de …P…

On y crée de nouvelles « valeurs d’usage » ; c’est tout le secteur primaire, tout le secteur secondaire (activités « productives ») et la sphère « entretien et réparation », ainsi que le secteur HORECA, ce qui est relatif aux transports,… M doit être pesée, emballée, acheminée pour que le consommateur puisse en faire usage -> la majorité de la sphère M-A fait partie de …P… (on inclura aussi les services aux ménages).

Le critère majeur pour déterminer si on est dans …P… est le critère de la valeur d’usage au sens large : créer, permettre l’utilisation, conserver, perfectionner la VU existante.

Le critère de VU est donc important, il place l’homme au centre de l’activité économique. Valeur d’usage = valeur pour un consommateur en fonction de l’utilité qu’il en retire par rapport à ses besoin.

On peut représenter la sphère de production comme suit :

-> Kf M -> Kc …P… M’ (produit) -> L

Avec les inputs matériels et les biens de capital fixe, les travailleurs produisent des marchandises. Les entreprises produisent un certain output (O) (M’=O). La VU de M’ n’est pas la même que celle de M. Le prix des quantités produites est plus grand que celui des inputs achetés -> valeur ajoutée:

VA = Output – Inputs matériels

On peut associer le facteur capital et le facteur de travail pour obtenir un output identique, en théorie ->la courbe qu’on obtient est appelée isoquant (on obtient le même output avec des configurations de L et de K différentes).

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Biens de production intermédiaires (inputs

Ils sont intégralement consommés ou transformés pendant la production (minerais, matières premières,…) -> inputs.

On construit des indices de prix de gros pour les principaux produits agricoles, les principales matières industrielles et les matières énergétiques. Les prix de ces produits sont très sensibles.

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Biens de capital fixe (Kf)

« Fixes » : ils sont « fixés » dans la production pendant un temps plus long que la période de production en elle-même (tracteur, vache,…), globalement leur durée de vie dépasse un an. Ils comprennent les biens d’équipement ainsi que les terrains et bâtiments. Deux aspects de ces biens : Stock = ce qui existe à un moment précis (valeur du stock des biens de Kf = somme de la valeur de tous ceux-ci à un moment donné).

Flux = ce qui se passe avec les biens de Kf pendant une période donnée

-> achats de biens de capital pendant un an. C’est un flux, brut ou net : IB = IN + A

IB [investissements bruts] ; IN [investissements nets] ; A [amortissements] Les amortissements couvrent la valeur des investissements de remplacement. Cet investissement est un concept matériel : acheter une foreuse, une aciérie,… Mais il y a aussi le côté financement : comment finance-t-on les investissements (nets) ?

Financement de IN = autofinancement + crédit + augmentation du capital

Pour augmenter le capital, on peut émettre de nouvelles actions achetées ensuite par des ménages, entreprises,… Ils deviennent actionnaires et perçoivent un dividende chaque année (capital à risque puisque les dividendes dépendent du bénéfice fait par l’entreprise).

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Indice des prix et indexation des salaires

Les salaires sont adaptés automatiquement à l’évolution des prix à la consommation : indexation automatique des salaires. Chaque fois que l’indice des prix montre une augmentation générale des prix de 2%, les salaires sont augmentés de 2%. On se base sur des indices-pivot :

IP2 = IP1 x (1+0.02)

C’est un mécanisme qui provient des négociations entre employeurs, salariés et pouvoirs publics. En 1976, le gouvernement a neutralisé les hausses temporaires des prix des fruits et légumes pour calculer les IP qui déclenchent les augmentations de salaire. Il fallait lutter contre la « spirale inflatoire ». On a donc lissé la liaison des salaires au prix :

Indice lisséavril = 0.25 x (Indice prixjanvier + indice prixfévrier + indice prixmars + indice prixavril)

En 1993, on a instauré l’indice santé : tabacs, boissons alcoolisées, carburants et gasoil ne figurent pas dans l’indice santé (à cause d’un problème de la compétitivité de l’économie belge). Cela a pour conséquence que l’Etat peut taxer « impunément » ces quatre produits. En même temps, le pouvoir d’achat des salaires et revenus indexés diminue.

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L’indice des prix à la consommation

Il est construit sur le même principe, pour bien plus de produits différents repris dans un panier de consommation (construit, lui, pour des raisons sociales à la base).

Il est issu des grandes batailles sociales débutées avant la GMI et partiellement gagnées après celle-ci (plus d’équité sociale,…) On lutte pour le maintien du pouvoir d’achat des salariés. Premier indice : 56 produits surtout alimentaires.

Pour l’indice actuel, on revoit régulièrement les coefficients de pondération avec l’Enquête sur le Budget des ménages réalisée annuellement ; on regarde le poids relatif de chaque type de biens consommés dans le budget des ménages. On peut utiliser l’indice pour le taux d’inflation (le passage prix -> quantités = valeurs -> volumes), pour passer du PIB à prix courant au PIB à prix constant,…

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Biens et services de consommation : comment mesurer les prix et leur évolution ?

On travaille en indice de prix : on considère le prix d’une période de référence fixée comme période de base, puis on exprime l’évolution du prix en fonction du prix de la période de base (le plus souvent on travaille en base 100).

Cela nous permet aussi de mesurer les prix d’un ensemble de biens ou services. Prenons l’exemple des produits énergétiques : pétrole + charbon.

On doit prendre en compte le poids de ces deux produits dans le commerce mondial et pondérer l’indice :

Indice Prix produits énergétiques = (Part pétrole brutt x Indice prix pétrole brutt) + (Part charbont x Prix charbont)

Tous ces biens et services sont achetés par l’agent économique ménages et vendus par des entreprises ou par l’Etat (services publics, rarement entièrement gratuits). Pour considérer un service public ou non marchand, son prix doit être hors de proportion avec son coût réel. Certains B&S sont considérés comme nécessaires, satisfaisant des besoins indispensables.

D’autres sont des B&S « de luxe » (mais la distinction varie dans le temps et entre les pays).

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Conséquences économiques des fluctuations du prix du brut

Hausse du prix du brut :

-Favorise les exportateurs -> augmentent leur volume d’importations et gardent une BC en équilibre

-Défavorise les importateurs (souvent OCDE) -> risque de compromettre paiement de leur dette

-Effets inflationnistes -> politiques restrictives -> ralentissement croissance économique

-Augmente la marge bénéficiaire des compagnies pétrolières

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La chaîne des prix : de la matière première au prix de détail

Du prix du pétrole raffiné au prix à la pompe

Prix de base = directement induit du prix du produit raffiné sur le marché au comptant de Rotterdam. Le prix du transport et le prix d’assurance augmentent grandement le prix initial. Il faut aussi ajouter la « marge totale » : coût du stockage et marge de distribution (coûts de distribution et bénéfices). Arrivent alors les taxes : accises en premier (impôts indirects perçus sur des grandes catégories de biens). C’est un instrument de politique économique et sociale aux mains de l’Etat. Ensuite, la TVA : taxe sur la valeur ajoutée, impôt indirect « par excellence » (21% en 2010). Pour les principaux éléments du prix de l’essence, on a donc:

Prix maximum = Prix de base + stockage + MD + Tc

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