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L'impact de l'organisation sociale sur le travail

XVIII° siècle : révolution industrielle. Nouvelle forme d'organisation avec la création des usines (avant on parlait d'atelier) s'accompagnant d'une organisation hiérarchique centralisée (→ patron) et paternaliste (prise en charge totale des ouvriers : logement, école appartenant presque à l'usine, formation, protection sociale,...).

Avec ce nouveau mode de production, on a besoin de former une nouvelle catégorie de travailleurs que l’on n’avait pas connu jusque-là car ils ne sont plus des paysans ou des artisans mais des ouvriers salariés (ils ne possèdent pas leurs outils de travail, mais loue leur force de travail comme un salaire). C'est à partir de ce moment-là qu'on parle de marchandisation du travail.

Autre nouveauté : séparation entre la formation et l'emploi. Jusqu'à cette époque-là, le mode de production que l'on connaissait était le système artisanal où l'emploi et la formation sont complétements intégrés. La nouveauté est qu'on commence à mettre en place des écoles professionnelles. Ces écoles-là sont souvent financées par le patron. Pour lui, cette formation devient un véritable investissement.

→ Nouveau rapport au travail (le salariat) + une nouvelle préparation pour y rentrer. On estime aujourd'hui à 80% la part de salarié contre 20% d'indépendants.

Cela signifie une nouvelle forme de valorisation du travail mais aussi dévalorisation de celui qui ne travaille pas de telle sorte que l'on voit poindre quelque chose de nouveau au niveau des représentations. La pauvreté qui était considérée comme une fatalité jusque-là prend à partir de ce moment des airs d'oisiveté. La conception du travail tel qu'on le connait aujourd'hui est plutôt récente.

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Travail et organisation sociale

L'organisation est structurée (= son fonctionnement est prédéterminée, les règles sont préétablies). Ce qui signifie que le travail relève d'actions à la fois prédéterminée (à la fois structurée et structurante). Structuration complétement aboutie au point où on parle d'institution. Pour Sarnin, l'individu s'y trouve plongé [dans la structuration] une bonne partie de sa vie de telle sorte que le lien entre organisation ettravail est inévitable car les organisations rendent possible les activités de travail. Une activité de travail complétement isolée est impossible. Quand on travaille, il faut être dans un réseau (dans une chaine économique) pour trouver un débouché à sa production. De plus, il est rare d'être complétement autonome (faire partie d’un circuit).

Quand on parle de travail et d'organisation → On ne peut approcher le travail que sous l'angle systémique. Il faut que l'individu qui va se trouver plongé dans une activité de travail soit toujours en constante interaction dans son environnement physique et social.

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Quelle est la signification du travail aujourd'hui

Le travail est empreint de valeur, il est devenu une valeur en soi. Il y a valorisation de l'individu à travers le métier qu'il exerce, la nature du travail qu'il effectue. Notion qui sert aujourd'hui de référence dans la mesure où elle traduit vraiment le statut de l'individu : sa place dans un groupe, son autonomie dans ce groupe mais aussi avec des points négatifs comme la position ou l'exclusion du groupe de celui qui ne travaille pas.

La valeur ne peut plus être traduite qu'objectivement par la quantité de travail fournit mais aussi subjectivement par l'utilité qu'on lui accorde (dans notre actuelle société de consommation). Évolution qui se solde par une dichotomie aujourd'hui dans nos sociétés occidentales : le travail est encore un peu vécu comme une peine mais aussi comme un épanouissement. Il existe des pays où on ne voit pas l'articulation entre la peine et l'épanouissement (ex : industries chinoises). Cette dichotomie va se répercuter au niveau de la psychologie du travail, au niveau de ses finalités car le souci de la psychologie du travail ce sera de chercher à réduire les contraintes, la pénibilité et d'un autre côté, elle va se focaliser sur le développement de la personne. Parfois, on voit s'opposer une psychologie plus technicienne qui s'intéresse aux conditions de travail et une autre psychologie qui se centre sur les individus en terme de vécu et en terme de représentation.

→ En psychologie du travail et des organisations, on cherche a concilier les deux approches en défendant l'idée d'une réalisation par et dans le travail. La psychologie du travail et des organisations pense pouvoir concilier les deux. La grande question : peut-on s'épanouir dans une situation de travail ? Logique individuelle : concerne l'individu.

Logique organisationnelle : conditions, logique de l'entreprise.

Ces logiques peuvent-elles être conciliables ? La psychologie du travail s'est d'abord concentrée sur l'un, puis sur l'autre. Aujourd'hui elle tente de concilier les deux.

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