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Contrepartie des opérations enregistrées dans la BOC et des opérations de capital. Crédit de la BOC = transactions qui donnent lieu à des recettes, débit = celles qui donnent lieu à des dépenses.

Une augmentation du compte courant entraîne une augmentation des avoirs dans le compte financier -> débit de la balance des opérations financières. Un solde négatif de la BOC/capital apparaît au crédit de la BOF.

Exemple : un actif étranger acheté par un résident belge devra être payé à l’ancien propriétaire en devises -> sortie de devises -> débit de la BOF.

Opérations de subventions et de dons pour financement d’investissements ; biens meubles et immeubles, transférés par les migrants lors de leurs changements de résidence ; acquisitions/cessions d’actifs non financiers non produits (brevets, licences,…) ; remises de dette.

USA : 2009, déficit commercial colossal ; €zone = excédent de la balance commerciale.

Les USA sont dans cette situation principalement à cause de la croissance des importations de biens et la faiblesse des exportations.

Transferts reçus du reste du monde = crédit de la BOC ; cotisation de la Belgique au budget européen = débit de la BOC. Les subventions et dons des pouvoirs publics = rubrique « administrations publiques ». Quand un salarié d’origine étrangère, résidant en Belgique, réexpédie une partie de son salaire à sa famille restée au pays -> débit.

Crédit de la balance des opérations courantes : entrées de revenus, revenus du travail et revenus de la propriété ; au débit : les sorties de ces revenus.

Les revenus de travail sont les rémunérations des employeurs non résidents à des résidents ou inversement.

Les revenus de la propriété peuvent être décomposés (investissement directs/de portefeuille/autres).

En 2009, elles représentaient 25% des opérations d’X et M en Belgique. Les postes (rubriques) les plus importants sont le transport, les voyages et les autres services aux entreprises. Le solde de ce poste est négatif, la Belgique est importatrice de déplacements touristiques ou professionnels.

Elles restent largement inférieures aux opérations sur marchandises. Mais cela pourrait changer avec la libéralisation des échanges au niveau international, qui porte aujourd’hui aussi sur les services (directive Bolkestein).

Les échanges commerciaux devraient tout de même rester dominés par le commerce de biens ; l’évolution positive ou négative des X belges dépend de la situation dans le secteur manufacturier.

Les échanges internationaux de marchandises sont classifiés par niveaux, qui définissent une catégorie précise de produits. Les opérations d’exportations sont comptabilisées free on board (FOB) : incluant les frais de transport jusqu’à la frontière du pays exportateur. Les importations sont comptabilisées cost insurance freight (CIF) : incluent les frais de transport et d’assurance jusqu’au port de destination.

Mais les deux doivent être comptabilisés pareil dans la BP -> on transforme les valeurs CIF en valeurs FOB, en imputant les frais de transports et d’assurance aux postes services. Trois types d’opérations sur marchandises : marchandises, travail à façon (transformation sans transfert de propriété), réparations.

Les opérations peuvent être comptabilisées sur base de caisse : les paiements ont été effectifs, ou sur base de transactions : on enregistre l’opération quand le transfert de propriété a eu lieu. Pour les services, les opérations sont souvent enregistrées au moment du paiement effectif.

Les deux ne correspondent pas toujours dans le temps ; d’un point de vue comptable, à partir du moment où l’exportation est effective, une reconnaissance de dette y correspondra (enregistrée dans la BP).

On retient que toute opération qui se traduit par une entrée de devises étrangères dans le pays sera comptabilisée au crédit de la BP et inversement.