Menu

La signification profonde de la conception ricardienne des échanges internationaux

Le libre-échange sur le plan international est un maillon du système économique global. A long terme, si le taux de profit des entreprises manufacturières croît, leurs investissements (et donc la croissance économique) sont stimulés.

Là-dedans, le commerce international peut remonter le taux de profit industriel : l’augmentation des importations de céréales (exemple de l’Angleterre) fait baisser les prix des céréales et donc les salaires. Aussi, les M de produits manufacturés entraînent des économies d’échelle dans les entreprises étrangères productrices de produits manufacturés -> baisse le coût et le prix.

Cependant, avec ce système de spécialisation par branche, l’industrialisation du tiers-monde est freinée.

En savoir plus...

Loi des « coûts comparatifs »

Ricardo emprunte plusieurs concepts à Smith, entre autres que la valeur d’une marchandise s’établit par le nombre d’heures de travail qu’elle incorpore. Exemple de l’Angleterre et du Portugal avec le vin et le drap  la loi de la valeur ne vaut que sur le marché national. « Le principe qui règle la valeur relative des choses dans un pays, ne règle pas celle des articles échangés entre deux pays ». Au final, avec la loi des « coûts comparatifs », les deux pays gagnent à l’échange (chacun importe ce qu’il aurait obtenu dans son pays en payant plus). Ricardo établit trois ensembles d’hypothèses :

-Il y a mobilité des facteurs de production sur le plan national mais pas à l’international.

-Les valeurs des marchandises sont proportionnelles au nombre d’heures de travail qu’elles incorporent et cette loi ne se vérifie que sur le plan national

-Les rendements sont constants

En savoir plus...

La « planche à billets »

permet de financer un déficit public, mais en tout dernier recours. En effet, la BC ne prête à un Etat en déficit qu’en tout dernier ressort, c’est-à-dire quand la capacité d’absorption du marché a atteint sa limite. Cependant de telles pratiques sont inflationnistes. (Exemple de l’Allemagne après la WWII) 2. La Banque centrale européenne (BCE) et l’euro système a. Aspects institutionnels

- Le système européen des banques centrales et l’euro système SEBC : système européen des banques centrales BCE - Banque centrale européenne : prend les décisions en matière de politique monétaire à

Francfort. BCN - banques centrales nationales : recueillent les informations statistiques et financières des banques et intermédiaires financiers de leurs pays et les transmettent à la BCE. Elles exercent le contrôle prudentiel des banques, c’est-à-dire qu’elles vérifient les bilans et les comptes de résultats des banques, contrôlent leur opérations et vérifient si elles se conforment aux décisions des autorités monétaires. C’est aussi le trésorier de l’administration publique : encaisser les recettes de

l’Etat et effectuer les dépenses. - Les organes de décision de la BCE

En savoir plus...

Adam Smith (De la richesse des Nations, 1776)

Il réfute les thèses mercantilistes et défend « l’avantage absolu » : le pays étranger produit à un coût inférieur. « Une allocation des ressources (facteurs capital & travail) plus efficiente et la possibilité de minimiser les coûts par le commerce international », c’est ce que prône Smith. On suppose ici la mobilité des facteurs de production sur le plan national. Smith prône aussi la division internationale du travail, qui permet l’extension du marché et favorise la croissance économique. Deux arguments :

-Smith postule qu’un pays exporte des excédents, des biens qui ne trouvent pas de débouchés sur le marché intérieur

-Le commerce international permet aussi les « transferts de technologie » Smith défend le libre-échange au niveau international aussi (division du travail, extension du marché, économies d’échelle,…). Il a une philosophie individualiste et libérale (école classique).

En savoir plus...

Les mercantilistes (du XVe et XVIIIe siècle)

Malgré le fait qu’à l’époque, les notions sont confuses, on retrouve un fil conducteur dans les écrits : la finalité de l’économie est de s’approprier l’or et l’argent par l’intermédiaire du commerce international. Il faut avoir un solde positif de la balance des opérations courantes.

Pour cela, on prend des mesures comme la diminution des importations de produits manufacturés (coûteux) et l’augmentation des exportations de produits manufacturés. Il faut aussi interdire toute sortie de métaux précieux. On utilise aussi les droits de douane et les contingentements à l’importation (exemple d’une telle politique : colbertisme).

Le protectionnisme doit avoir des conséquences positives sur l’économie nationale et sur l’emploi. Le problème dans la pratique, c’est que si tout le monde applique cette politique, tout le monde y perd.

En savoir plus...

Les opérations de cessions temporaires d’actifs,

c’est opérations sont équivalentes à un prêt que fait la BC à une Bc – la BC prend, à prix d’achat, un bon de Trésor en pension pendant 1 semaine, après elle rétrocède l’actif à la Bc à un prix de rachat – plus élevé- équivalent au montant des intérêts dus pendant une semaine.

- Gestion des réserves de change et régulation du marché des changes

Le change correspond à un « échanges » de devises contre des euros, par exemple, et inversement entre une Bc et un particulier (touriste, importateur) et inversement. Les Bc ne veulent pas avoir de positions en devises trop importante alors que la BC a des réserves importantes de devises. Dans le cas du touriste non européen, la Bc achète les devises au touriste et les vend contre des euros à la BC. Dans le cas de l’importateur européen, la Bc achète des devises à la BC avant de les lui vendre.

La BC peut intervenir volontairement sur le marché des changes pour procéder à une dévaluation afin de rendre les biens et services du pays plus compétitifs. (voir exemple du yen – note du prof) La BC peut se voir obliger d’intervenir sur le marché des changes si elle doit respecter une parité fixe. (Exemple de l’Europe avant l’euro).

- Banquier du Trésor

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO