Première partie – L'héritage antique et chrétien

Que doivent les idées politiques à Athènes, Rome ou Jérusalem ? Elles leur doivent tout. Les grandes philosophies générales plongent leurs racines là dedans.

Le terme politique vient du grec polis signifiant la cité. Athènes a réellement inventer la politque en créant la cité et le citoyen. Athènes et les cités grecques ont développé le goût du débat politique. Les Grecs connaissent leur originalité et en ont pris conscience durant leur affrontement aux Perses. Leur civilisation et les civilisations perses s'opposaient. Il y avait d'un côté le goût du débat et de la liberté et de l'autre l'obéissance sans réflexion ni discussion. Les Grecs affirmaient que les Perses obéissaient à un souverain qui était leur maître et il fallait alors qu'ils se prosternent.

Chez les Perses, la politique est un lieu de spiritualité ce qui n'est pas ke cas chez les Grecs.

Rome va pousser cette réflexion grecque pour traduire cela en une forme juridique. Le christianisme qui n'apporte pas un message politique aura cependant une influence sur l'évolution politique notamment en gommant la distinction entre Dieu et César.

Il y a eu également des réflexions politiques autres que celles occidentales. L'antiquité noneuropéenne a connu une réflexion politique notamment avec le texte des Pyramides en Egypte datant de 2400 avant JC. Il s'agissait de doctrine politique. En Chine aux Vième et Vème siècle vont voir s'opposer deux visions dont une de Confucius fondée sur le gouvernement des hommes sains, dans un régime de paix. Face à cette école s'opposait celle des légistes dont Shang Yang qui propose une idée fondée sur la rigueur pénale, sur la force du gouvernement, sur un prince qui doit se faire craindre.

Renan : « Pour un esprit préoccupé des origines, il n'y a vraiment dans le passé de l'humanité que trois histoires de premier intérêt : l'histoire grecque, l'histoire romaine et l'histoire judéo-chrétienne ».