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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Les inégalités dans la distribution du revenu

Les salaires varient selon la qualification, l’ancienneté, le niveau de responsabilité,… Plusieurs indicateurs permettent de mesurer la distribution des revenus et quantifier l’inégalité. Parmi eux : l’indice de Gini (ou coefficient) : il indique dans quelle mesure la répartition du revenu entre individus d’un pays s’écarte de l’égalité parfaite. On part de la courbe de Lorenz ; 0 = égalité parfaite. On a donc : Gini = 1 – 2 x (surface sous la courbe).2 Souvent, l’indice est fortement corrélé avec le niveau du PIB/habitant. Les pays les plus riches ont souvent une faible inégalité de distribution des revenus. Les taux de pauvreté sont une autre façon d’appréhender l’inégalité de la distribution des revenus. TP absolue = par rapport à un niveau de revenu jugé acceptable, sans référence à la distribution générale des revenus.

TP relative = un individu est pauvre si son revenu se situe en dessous d’un pourcentage du revenu moyen ou médian. Dans les autres indicateurs : le taux de pauvreté, l’intensité de pauvreté (différence entre revenu moyen des pauvres et le seuil), indice de Sen (tient compte de la proportion des pauvres, de l’intensité de la pauvreté et de l’inégalité de répartition des revenus parmi les pauvres.

Un des buts de la sécurité sociale est de redistribuer le revenu pour réduire les inégalités.

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Revenu national et redistribution : le revenu disponible

Cette notion permet de corriger le revenu national, puisqu’on tient compte des transferts nets de revenu dont l’économie nationale peut bénéficier. Les unités institutionnelles ont des revenus (revenus primaires). Ceux-ci sont formés des éléments du revenu national et des revenus de la propriété. C’est sur les revenus primaires qu’il y a prélèvement fiscal et parafiscal pour la redistribution.

On enregistre les opérations de redistribution du RN dans les comptes de distribution secondaire du revenu. On voit que depuis 1995, la redistribution est devenue plus défavorable aux ménages.

De plus, la croissance du revenu réel est plus faible ces 10 dernières années.

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Evolution des parts relatives des différentes composantes du revenu intérieur

Entre 1985 et 2004, la répartition du revenu intérieur net au coût des facteurs n’a pas beaucoup changé. Mais on a vu une cassure dans l’évolution de la répartition entre 1981 et 1985. 1981 : stagflation, PIB décroissant, chômage massif, taux d’inflation en hausse… Déficit extérieur doublé d’un déficit public croissant.

D’importantes mesures (dévaluation du FB, désindexation des salaires,…) ont entraîné une chute de la part des rémunérations des salariés dans le revenu national.

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Revenus mixtes

Revenus des professions libérales et indépendants ; la rémunération du travail effectué par le propriétaire d’une entreprise qui n’est pas constituée en société. YK et YL ne sont pas scindés.

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Coût du travail et salaire « poche »

Le salaire perçu est appelé le salaire poche. En jouant sur l’écart entre celui-ci et le coût du travail (coin parafiscal), les pouvoirs belges prennent des mesures pour réduire le coût salarial sans avoir d’impact sur le salaire poche :

-Compétitivité externe des entreprises : le prix relatif est fondamental dans la détermination des parts de marché à l’exportation (X). Si nos prix sont trop élevés, on perd des parts de marchés et inversement. Dans les déterminants des prix à l’X, il y a le niveau des coûts de production (dont coût salarial) : en diminuant les taux de cotisations sociales à charge de l’employeur, on diminue le coût salarial sans affecter le salaire poche.

-Accroître la demande de travail des entreprises : la demande est déterminée par le coût du travail et l’élasticité du coût de la demande de travail. Quand on réduit le coût du travail, les entreprises augmentent la demande.

-Favoriser l’emploi des peu qualifiés : chômeurs peu qualifiés et jeunes. On peut montrer que l’élasticité de la demande de travail peu qualifié est plus élevée que pour les travailleurs qualifiés.

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Salaire direct et indirect

L’ensemble des cotisations sociales sont un salaire indirect ; elles sont versées à l’ONSS (office national de sécurité sociale) qui redistribue aux différents organismes de gestion de la sécurité sociale (INAMI, ONEM,…). C’est un principe de solidarité sociale. Toute diminution des cotisations de sécurité sociale est une diminution de la rémunération des salariés.

Les systèmes de protection sociale existent dans tous les pays de l’UE mais sont financés différemment (cotisations ou fiscalité). Le système a aussi une double fonction redistributive : la première se confond avec celle de la solidarité, la deuxième est que les cotisations sont proportionnelles aux revenus mais que les allocations sont proportionnelles au risque. On ne considérera pas les impôts directs versés par les travailleurs (IPP) comme salaire indirect puisqu’ils financement les dépenses de l’Etat et ne reviennent pas uniquement dans la poche des salariés.

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Rémunérations et salaires

Economies industrielles développées : salariat = place dominante. Mais le salarié n’est pas propriétaire de l’outil de production : la contrepartie de son activité est le salaire (masse salariale). Il contient les salaires et traitements bruts (WB) ainsi que les cotisations sociales à charge des employeurs. Les cotisations sociales représentent 35% des salaires et traitements bruts.

Mais quand le salaire brut est payé au salarié, l’employeur prélève 13% de cotisations sociales à charge du salarié. L’employeur percevra ensuite le précompte professionnel (sorte d’impôt sur les revenus). Les taux d’imposition sont croissants avec le revenu. On voit alors qu’il y a une énorme différence entre le salaire perçu et le coût salarial (« charges pesant sur le travail »).

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PIB et revenu national

En échange de la production mesurée par le PIB, les facteurs de production (capital et travail) sont rémunérés. Cependant toute la valeur ajoutée ne va pas aux facteurs de production : il y a le remplacement du capital fixe usé (amortissements). En déduisant les amortissements du PIB, on obtient le produit intérieur brut (PIN) : PIN = PIB = amortissements.

On utilise ici les prix tels qu’ils sont sur le marché donc avec les impôts appliqués à la production. On tient aussi compte des subventions. Donc, en retirant les taxes et en ajoutant les subventions au PIN, on obtient le PIN au coût des facteurs (tient compte que de la rémunération des facteurs de production)

PINPM = PINCF – (Ti – Subv)

Il y là la rémunération des salariés, les revenus mixtes nets et l’excédent net d’exploitation. Donc, le PIB aux prix du marché s’écrit :

PIBPM = YL + EBE + YK,L + (Ti – Subv)

Le PIB = revenu intérieur brut. Revenu national brut = PIB + revenus primaires à recevoir de R – revenus primaires à payer à R. Revenu national disponible brut = RNB + transferts courants à recevoir de R – transferts courants à payer à R. La part du revenu disponible non consommée est l’épargne brute : revenu national disponible brut – dépenses de consommation finale. L’épargne peut être suffisante, excédentaire ou insuffisante : on aura alors éventuellement besoin d’un financement. Besoin de financement net/capacité de financement nette = épargne brute – consommation de capital fixe + transferts en capital à recevoir de R – transferts en capital à pays à R – formation de capital nette – acquisition/cessions d’actifs non financiers.

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