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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Le nivellement pas le bas, les inégalités et les plus défavorisés

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Ce qui caractérise donc l’égalitarisme c’est qu’il se soucie des inégalités pour des raisons de justice. Pourtant, sont ce vraiment les inégalités comme telles qui préoccupent la plupart des égalitaristes ?

Considérons une première formulation possible du principe clef d’un égalitarisme classique. S1 : Un monde marqué par moins d’inégalités (problématiques) est un monde plus juste.

Il n’y a dans ce premier slogan rien de problématique à première vue, pourtant il se heurte à l’objection du nivellement par le bas. Au sens strict, cette objection renvoie plutôt à une politique qui en vue de réduire les inégalités mettrait en place des mesures qui dégraderaient le sort de quelques uns sans pour autant améliorer le sort d’aucune autre personne. On alignerait le sort de tous sur le niveau le plus bas. La situation serait moins inégale, mais comment un monde pourrait‐il être meilleur s’il est moins bon pour certains sans être meilleur pour personne ? Une majorité d’égalitaristes sont choqués par un tel nivellement par le bas. Car comment

une situation pourrait‐elle être meilleure si elle n’est meilleure pour personne ? D’où la proposition d’un slogan alternatif.

S2 : Un monde où la situation du plus défavorisé est meilleure que celle du plus favorisé dans un monde alternatif est un monde juste.

Ce slogan traduit l’intuition qui sous tend la vision des égalitaristes du Maximin ou pour être plus précis du leximin. Pour les défendeurs du Maximin il s’agit d’aller plus loin et de proposer une organisation sociale et des principes d’action qui maximisent le sort du plus défavorisé, qui maximise le minimum.

Le concept du leximin y ajoute un ingrédient supplémentaire, il renvoie à l’idée d’effectuer ces améliorations et de maximiser de façon lexicographique : on conduit d’abord le plus défavorisé au niveau du second plus défavorisé, puis on les amène tous les deux au niveau du troisième plus défavorisé, etc. Ca signifie aussi que si dan les deux mondes alternatifs envisagés, le sort du plus défavorisé ne peut être amélioré et est même dans d’un même niveau dans les deux cas, un égalitariste du leximin ne restera pas pour autant indifférent ausort du second plus défavorisé dans chacun de ces deux mondes. Il s’agit de décrire deux mondes possibles entre lesquels il nous faut choisir, d’y identifier qui

est le plus défavorisé dans chacune des deux hypothèses, puis de choisir le monde dans lequel le plus défavorisé est dans une situation meilleure que le plus défavorisé dans le monde alternatif, quelle que soit l’identité de l’individu concerné.

L’intuition centrale du leximin est que lorsque nous luttons contre les inégalités, ce ne sont pas les inégalités comme telles qui nous préoccupent. Mais plutôt qu’elles indiquent souvent que la situation du plus défavorisé en termes absolus peut encore être améliorée. Critiques par rapport au Leximin :

‐ Il ne ferait pas assez de place à l’efficience et serait trop extrême. Il réserve en réalité une place importante à l’efficience mais il ne s’en soucie que dans la mesure où les gains d’efficience peuvent bénéficier aux plus défavorisés. Pour les défenseurs de l’égalitarisme du leximin, il faut donner priorité aux plus défavorisés, même si les couts financiers sont très élevés pour le plus favorisé. Il est certes possible d’amender le leximin en ajoutant une clause telle que cette priorité pour le plus défavorisé soit atténuée si les pertes d’efficience sont trop élevées mais cela n’est en rien requis pour un défenseur du leximin .

‐ Il apparaît trop timide pour les égalitaristes classiques, car laisser filer trop loin les inégalités c’est menacer la possibilité pour 2 individus de continuer à se regarder comme des égaux au sens le plus basique.

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L’égalité souci des seuls égalitaristes ?

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Les égalitaristes n’ont pas le monopole d’une préoccupation pour l’égalité même lorsque cette dernière est entendue dans un sens substantiel qui dépasse l’égale dignité et l’égalité de traitement. Il y a d’une part des situations où l’on se soucie d’égalité pour des raisons qui ne sont pas forcément des raisons de justice et il existe d’autre part des raisons de justice de se préoccuper des inégalités qui ne sont pas nécessairement centrales pour l’égalitariste. Exemple du premier cas : les compétitions sportives.

Exemple du second cas : l’idée d’utilité marginale décroissante. Considérons deux personnes dont les préférences sont identiques mais dont la situation ne l’est pas. Si l’on dispose d’une banane à distribuer, elle produira plus de bien être additionnel si on l’offre à la personne qui en eu peu ou pas au cours des derniers jours, que si on l’octroie à celle qui a déjà eu accès à plusieurs bananes par jour durant la semaine écoulée.

Envisageons une observatrice impartiale utilitariste chargée de décider à qui octroyer une banane. L’utilitariste se caractérise par son bien être mais aussi par son caractère agrégatif plutôt que distributif, il se préoccupe d’abord de maximiser la quantité totale de bien être d’une société donnée, plutôt que de veiller à ce que ce bien être soit distribué de manière plus ou moins utilitariste. Pourtant l’utilitariste impartiale donnera la banane additionnelle à celui qui en a eu le moins, ce faisant elle va mécaniquement réduire les inégalités. Elle va cependant le faire pour des raisons qui relèvent de sa vision de justice mais qui ne sont certainement pas distributives comme le seraient celles d’un égalitariste.

Dans certaines situations l’utilité marginale ne sera pas décroissante, ce qui rend l’égalisation plus contingente que si elle était promue pour des raisons égalitaristes. C’est le cas si les préférences des deux individus ne sont pas les mêmes. C’est le cas aussi à chaque fois que des effets de seuil sont à l’oeuvre, auquel cas une utilitariste donnera plutôt à celui qui a plus tant que le seuil n’est pas dépassé. D’autres encore se soucient des inégalités pour des motifs de justice qui ne sont ni égalitaires ni utilitaristes. Ils le font par exemple en raison d’une préoccupation pour l’intégrité physique de la personne et la propriété de ses biens. On se préoccuperait alors du sort du plus défavorisé non parce qu’il est moins chanceux, ni parce qu’il serait le meilleur transformateur de bien en bien être additionnel mais pour atténuer le risque de comportement violent dans son chef.

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Egalité et responsabilité individuelle

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Les inégalités constituent un enjeu majeur pour toute personne concernée par la mise en place d’institutions justes et la promotion d’actes justes. Les théories égalitaristes ont fait de l’égalité leur préoccupation centrale, ceci les a conduit à se poser deux questions centrales et indissociables ; pourquoi lutter contre les inégalités et quelles inégalités combattre ? Cela vise notamment les limites de l’égalisation, au nom de concepts tels que responsabilité, liberté, propriété, etc.

Toute la doctrine de la justice se revendique en réalité d’une idée d’égalité entendue à un niveau très fondamental, celle selon laquelle chaque individu a une valeur morale égale à celle de son voisin. Les conséquences qu’en tirent chacune de ces théories sont cependant bien différentes.

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Conclusion

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Que retenir à titre principal ? ‐ Que le relativisme n’est pas un scepticisme ou un nihilisme. Donc attention face à un problème comme l’excision, un relativiste n’est pas totalement démuni, il peut essayer de démontrer par une critique interne à la culture en question que cette pratique est injustifiable.

‐ Qu’il y a un relativisme juridique qui est cependant limité par des éléments tels que la rigidité constitutionnelle ou l’idée d’ordre public en droit international privé. ‐ Que ce que reproche l’universaliste au relativiste c’est le type de critère que le relativiste juge pertinent pour déterminer la règle morale applicable.

Demandons nous, au regard des différentes catégories présentées ci avant, comment interpréter le proverbe suivant « Qui boit l’eau d’une terre étrangère doit en suivre les coutumes

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Tolérance, libéralisme, multiculturalisme

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Concerne la relation entre relativisme et des concepts proches tel que la tolérance, le libéralisme politique ou le multiculturalisme.

Tolérance : une valeur relative à la question de savoir si nous devons laisser faire. Le relativisme porte sur la question des critères pertinents pour interpréter et juger un acte, alors que la tolérance a trait à la question de savoir si une fois jugé, cet acte doit être interdit ou non. Les deux termes se situent à des niveaux différents. L’on peut en effet juger un acte problématique moralement tout en ne l’interdisant pas au plan juridique, pour différentes raisons, telles que la contre productivité.

Exemples : la consommation de drogues ou le travail des enfants. Distributing prohibited Il faut par rapport à un acte donné distinguer 3 niveaux : ‐ relativisme interprétatif : comment interpréter la signification de l’acte ? ‐ relativisme évaluatif : comment évaluer l’acceptabilité morale de l’acte ? ‐ tolérance ou non : faut il interdire tel acte s’il est jugé moralement problématique. La tolérance présuppose donc un jugement négatif par rapport à un comportement sans que s’en suive une interdiction. L’articulation avec le relativisme est donc doublement problématique :

‐ En adoptant une position relativiste, on tente généralement de montrer que dans le système de référence pertinent selon le relativiste, le comportement concerné n’est pas moralement problématique contrairement à ce que l’on pourrait penser. Dans ce cas on sort en réalité du champ strict du concept de tolérance puisque le comportement ne serait plus problématique.

‐ D’autre part, le relativisme peut conduire à devoir accepter des systèmes de valeur qui sont eux mêmes intolérants.

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Liberté d’opinion et d’expression

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Il ne faut pas confondre liberté de conscience (chacun pense ce qu’il veut) et relativisme moral (tout est relatif). On peut être un tenant de la liberté de conscience pour différentes raisons tout en étant un universaliste radical. On peut penser que le droit à se faire sa propre opinion doit être juridiquement protégé tout en n’estimant pas que toute opinion sera nécessairement juste. Le même raisonnement vaut pour la liberté d’expression même si il importe de définir aussi des limites à une telle liberté d’expression, ce qui n’est pas le cas pour la liberté de conscience.

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Le relativisme n’a pas le monopole de l’attention aux détails

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La localisation spatiale ou temporelle nous donnent des indications sur les capacités matérielles et cognitives des personnes. Il est évident qu’en appliquant « à l’impossible nul n’est tenu » ce que les personnes sont capables de faire est crucial. Un universaliste n’est pas irréaliste au point d’avoir une vision grossière qui ne prenne pas en compte ce genre de facteurs. Néanmoins, cela ne le conduit pas à tomber dans le cas par cas.

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Objections

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A. Problème d’incomplétude

En cas de situation ne présentant aucun facteur d’extranéité, le relativisme est en mesure de déterminer si le comportement posé fut juste ou pas. Exemple : infanticide dans une culture qui l’admet, cela sera considéré comme moralement

acceptable pour le relativisme moral. Il est clair qu’il n’en va pas de même pour un universaliste convaincu que le seul fait qu’il soit admis dans une culture ne puisse suffire à le justifier. La même difficulté vaut pour le relativisme interprétatif même en cas d’absence de facteur d’extranéité.

Dès qu’intervient un facteur qui brise l’uniformité de la situation, les choses deviennent plus complexes, même pour un relativiste :

‐ Appartenances multiples d’un individu.

‐ Personnes impliquées appartenant à des cultures différentes.

‐ Acte posé à l’étranger.

Si l’on compare avec le droit international privé, en cas de facteur d’extranéité, il existe une procédure à suivre dans chaque domaine du droit pour déterminer le juge compétent et ensuite le droit matériel applicable, un relativisme moral ne prévoit pas de tels critères. B. Régression au subjectivisme Une autre difficulté est que si l’on accepte de reconnaitre les micro cultures au point de considérer chacun comme porteur d’une culture individuelle propre, on peut rapidement glisser à un subjectivisme radical, car chaque acte ne pourra être interprété ou jugé qu’à partir de la culture particulière de son auteur. Le relativisme est muet en cas de situation multiculturelle. Ce qui nous importe ici c’est qu’il ne propose pas de critère pour définir l’échelle à laquelle nous devons opérer. Est ce qu’on prend en compte les familles culturelles, ou les cultures particulières, voire les sous cultures. Le droit international privé ne rencontre pas ce type de problème de façon aussi radicale car les territoires des états sont fixés indépendamment.

Le problème d’incomplétude a trait à la question de savoir si un comportement dont l’auteur est romain mais dont la victime serait florentine devrait être interprété comme un comportement romain. La régression du subjectivisme quant à elle a trait à la question de savoir si Rome doit être considéré comme le nom d’un pays, d’une ville, d’un quartier. Poussé à ce point le relativisme se rapproche de facto du nihilisme, même si la logique reste différente. C. L’idée de critique interne

Lorsque l’on fait face à des personnes de différentes cultures, l’on va être tenté de recourir d’abord à la critique interne avant de recourir à la critique externe, avec le sentiment que la première est plus forte que la seconde.

Exemple : Nous sommes convaincu que le port du voile soit moralement problématique, ma critique interne va s’intéresser de près au Coran et tenter de montrer qu’il existe aussi dans le Coran des passages qui sont incompatibles avec le port du voile. Quant à ma critique externe, elle va se baser sur des principes que ne partage pas nécessairement mon interlocuteur et tenter de le convaincre. La critique va toujours être minimalement interne puisque l’idée même d’argumenter avec

un interlocuteur présuppose au minimum l’accord sur le fait que l’on veuille normer nos actions et sur 2 ou 3 valeurs communes qui vont permettre l’amorce du dialogue.

Une critique interne au sens plein du terme est une critique qui ne prend appui que sur des éléments du système incriminé afin d’en critiquer d’autres composantes.

Politiquement : montrer chez l’autre une contradiction interne et le forcer ainsi à la réduire est plus porteur que d’indiquer un désaccord entre lui et moi.

Pédagogique : la critique interne force à parler à une personne en utilisant son propre langage.

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Relativismes interprétatifs : relativisme de compréhension

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Dans certains contextes culturels, cracher sur les pieds d’une personne que l’on rencontre est compris comme un signe de bienvenue. La signification à accorder à un comportement est donc toute aussi essentielle que l’identification de ses conséquences physiques directes. La signification effectivement attachée à un comportement donné peut déterminer fortement la nature des conséquences physiques indirectes d’un tel comportement. Il y a probablement sens à prendre en compte la signification effective attachée par certains des protagonistes d’une action, mais jusqu’où ? Exemple : un arrêt de la cour de cassation italienne qui a rejeté un pourvoi contre une décision d’acquittement ou les parents et le frère d’une jeune adolescente musulmane étaient accusés de l’avoir battue et séquestrée pour la punir de son comportement à l’occidentale. Les coups sont prouvés, mais ils n’étaient pas dictés par des motifs vexatoires ou par mépris, c’était pour son bien.

L’interprétation de la signification des actes posés (coups et séquestrations) joue un rôle clef. Il s’agit d’un différend non pas sur le caractère volontaire ou non de l’acte (pas contesté) mais sur la nature de l’objectif poursuivi par un tel acte.  Ce qu’il faut se demander c’est si une telle interprétation de la signification de l’acte dans le chef de son auteur est pertinente pour évaluer le caractère moralement acceptable d’un acte. Pourquoi prendre comme point de référence la signification accordée à l’acte par une seule catégorie de personnes impliquées (les auteurs), au détriment de la signification effective ou possible qu’y attacheraient d’autres personnes impliquées (victime) voire des personnes non impliquées.

 C’est la mesure dans laquelle, lorsqu’on interprète la signification d’un comportement, il importe de prendre en compte l’intention d’une catégorie particulière ou l’ensemble des personnes impliquées.

Les options disponibles dans notre exemples sont :

‐ Donner à ce geste l’interprétation effectivement donnée par son ou ses auteurs et évaluer l’acceptabilité du geste en fonction de cela.

‐ Donner à ce geste l’interprétation donnée par son ou ses auteurs, ne pas en tenir compte dans l’évaluation de l’acceptabilité morale du geste. Mais en tenir compte dans l’établissement de la sanction pénale. Mais c’est problématique car ça signifie qu’on pourrait considérer un geste comme moralement non problématique tout en condamnant pénalement la personne.

‐ Soit on tente de s’en tenir à une description objective, physique des faits et on ignore la signification accordée aux actes posés. Cela pose 2 difficultés : une description totalement objective est incapable de rendre compte du caractère problématique de nombreux actes, ce type d’approche aboutit à se demander qu’est ce qu’une personne raisonnable aurait attaché comme signification à un tel acte. D’autre part, si on adopte cette approche, on se détache de la signification effective attachée à l’acte on sera amené à considérer comme moralement inacceptables des actes de violence sado masochiste posés dans un cadre privé avec le plein consentement des parties en jeu.

Le relativisme interprétatif doit donc faire face à une difficulté particulière en termes d’analyse de la signification d’actes auxquels différentes personnes attacheraient différentes significations. Il en va de même pour l’universalisme.

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Morale, Science, Esthétique

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Le relativisme moral est une attitude très populaire. Il est important de comprendre le pourquoi possible d’une telle popularité.

Deux hypothèses :

1) Le relativisme moral est plus fréquent que le relativisme en science car la nature du raisonnement moral est différente de celle d’un raisonnement scientifique.

2) Le relativisme moral est populaire parce qu’on le confond avec d’autres notions avec lesquelles il entretient certains liens, même si elles sont très différentes.

Nous examinons la première hypothèse. Partons de la proposition suivante : le relativisme moral général : il existe une diversité de systèmes moraux et nous ne voyons pas sur quelle base l’un d’entre eux pourrait prétendre à une validité universelle. Nous devons dès lors accepter que la validité des règles morales ne soit pas universelle, et que leur champ d’application soit plus ou moins limité.

Cette proposition présente les 3 difficultés suivantes : 1) Le parallèle entre la morale et la science.

Relativisme scientifique : il existe une diversité de théories scientifiques et nous ne voyons pas sur quelle base l’une d’entre elles pourrait prétendre à une validité universelle. Nous devons dès lors accepter que la validité des théories scientifiques ne soit pas universelle et que leur champ d’application soit plus ou moins limité.

On considère généralement que lorsqu’il s’agit de science, il existe des méthodes permettant d’établir la validité d’une prétention à la vérité. Si l’on considère généralement que l’expérimentation n’est pas un outil disponible pour établir la validité d’une proposition morale, il est par contre tout à fait plausible de renvoyer à l’exigence de cohérence interne d’une théorie morale pour en établir la validité. Il est donc inexact de penser que dans le domaine des valeurs, il est impossible de déterminer si une proposition est plus défendable qu’une autre.

2) Comparaison entre valeurs/normes morales et goûts/couleurs.

A supposer même que cela n’aie aucun sens de dire que quelqu’un se trompe dans ses goûts culinaires ou esthétiques, il n’y a pas de raisons de penser qu’il devrait automatiquement en aller de même pour l’éthique.

Contrairement à ce que pensent beaucoup d’entre nous, il y a des théories à propos de ce qui est beau ou bon et il est possible d’argumenter à ce sujet.

3) Proposition « Relativisme moral général » : relation entre relativisme et épistémologie.

Cette proposition est problématique dans la mesure où si on applique le relativisme lui même il se mord la queue. Si on remplace cette phrase « des règles morales » par du relativisme, il est alors possible de relativiser le relativisme. Même un relativiste devrait admettre que tout n’est pas relatif et qu’il faut relativiser le champ de validité du relativisme.

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