Menu

Filtrer les éléments par date : juin 2014

Formation de l’équilibre sur le marché

Nous avons deux situations possibles avant d’atteindre l’équilibre – de déséquilibre. Soit le prix est supérieure soit il est inférieur au prix d’équilibre

a) Si le prix est supérieur au prix d’équilibre

Dans ce cas, les quantités offertes sont plus grandes que les quantités demandées. C’est-à-dire que la demande est plus importante que la quantité que les entreprises offre, donc par conséquent le stock augmente, puisque l’entreprise ne vend pas tout, ce sont les invendu.

Pour remédier à cela, les entreprises baissent leur prix, ce qui entraîne une augmentation de la demande par conséquent les quantités offertes (stocker jusque-là) diminuent. On se rapproche ainsi du prix d’équilibre.

b) Si le prix est inférieur au prix d’équilibre

Dans ce cas, les quantités demandées sont supérieur aux quantités offertes. C’est-à-dire que les quantités offertes par les entreprises ne sont pas suffisante pour toute la demande.

Ainsi, l’entreprise augmente son prix, ce qui entraîne une baisse de la demande et par conséquent une augmentation des quantités offertes (puisque oins de gens achètes, il y en a plus qui sont stocke). On se rapproche ainsi du prix d’équilibre.  -> Les quantités achetées et vendues sont toujours égales. Donc, à paramètres constants, il y a une infinité de quantités offertes et demandés, pour différent prix. Mais, à l’équilibre, les quantités d’offres et de demandes sont égales, à un seul prix.  Ce mécanisme est autorégulateur, c’est la « main invisible » d’Adam Smith

2. Les conditions du fonctionnement du mécanisme autorégulateur

2 hypothèses :

· L’offre et la demande correspondent à une confrontation des prétentions des acheteurs et des vendeurs qui se manifestent avant la conclusion du marché.

· Vu que les vendeurs veulent vendre à prix élevés et que les acheteurs veulent acheter à prix bas, le prix d’équilibre n’est atteint qu’après négociation. 4 conditions de fonctionnement du mécanisme d’autorégulation – pour avoir une concurrence parfaite

a) L’atomicité du marché

C’est l’idée que l’entreprise est « price-take » c’est-à-dire qu’elle n’exerce pas d’influence sur les prix. En gros, les acheteurs et les vendeurs sont suffisamment nombreux pour qu'une décision individuelle ne puisse conduire à une variation de l'offre ou de la demande.

Critiques du système :

- L’offre : les formes de concentration* diminuent le nombre d’offreurs, la formation de cartels* génèrent des hausses de prix. Dans ce cas, les entreprises ne sont plus « pricetaker

». La formation d’un trust où les entreprises d’une même branche sont soumises au contrôle d’une seule entreprise a les mêmes conséquences. La formation d’un holding, peut aussi entraver la concurrence.

- La demande : si une grande entreprises de distributions agit vis-à-vis de certains de ses fournisseurs en imposant des prix d’achat faibles, alors la demande n’est pas « atomisé ».  Le processus de concentration a tendances à se renforcer et à s’internationaliser.

Ex : de l’industrie automobile en Europe

b) L’homogénéité des produits

Il n’y a concurrence qu’entre produits similaires, c’est-à-dire entre biens semblable en qualité et en caractéristiques, donc un produit de meilleure qualité constitue un autre marché. Critiques du système :

- Les liens qu’entretient le vendeur avec sa clientèle à un impact sur le choix et donc suggèrent que les produits ne sont pas homogènes

- Les producteurs différencient les produits, même si se sont exactement les mêmes, avec l’emballage, les étiquettes, etc.

c) La liberté d’accès au marché

Implique la liberté de rentrée et de sortir du marché. Ce principe est garanti par le traité de Rome, qui postule la libre circulation des marchandises.

Critiques du système :

- Historiquement, la liberté d’accès au marché n’a pas toujours été le cas. Exemples des corporations ou encore des « lois cadenas »*

- La réalité économique empêche de facto des nouveaux venus d’entre sur le marché parce que l’investissement est tel qu’il constitue un véritable barrage.

d) La transparence du marché et l’information parfaite

C’est l’idée que tous les vendeurs et acheteurs doivent connaître les prix qui s’établissent sur le marché. L’information complète et non coûteuse, est une condition essentielle au fonctionnement d’un marché en concurrence parfaite. Critique du système :

- L’ignorance, la routine, le manque de temps font que le consommateur est mal informé.

C’est l’asymétrie d’information, qui caractérise un marché où les parties disposent d’informations différentes.

- Les associations de consommateurs des années 60’, ont augmentés cette asymétrie, du point de vue des prix et des caractéristiques des produits.

En savoir plus...

Les variables

Soit les quantités demandées du bien i et le prix du bien i, les autres paramètres ne varient pas. Plus les prix du bien i est élevé plus la quantité demandé du bien i est faible, puisque l’utilité marginal est faible.

Consommation ostentatoire : les nouveaux riches achètent d’autant plus de biens de grand luxe que leur prix augmente.

Giffen goosds : par exemple en Irlande, pendant la famine, le prix des pdt augmente mais les gens achètent encore plus de pdt, car produit le moins cher et nourrissant  -> Montre que certaines classes sociales jouent un rôle d’avant-garde dans la consommation de certains biens et que des catégories sociales moins aisées les imitent en achetant le même type de biens.

Effet de dépendance : le consommateur est dépendant du producteur qui façonne la demande et crée artificiellement de nouveaux besoins, notamment par la publicité.

-> Déplacement de la courbe de demande :

Quand le prix du bien i varie, on se déplace en restant sur la courbe. Mais, si le revenu moyen par habitant augmente ou si l’utilité du bien augmente ou si en encore le rpix d’un bien substitut augment, alors, le déplacement se fera vers la droite et vers le haut. Par contre si le prix d’un bien complémentaire – de luxe – augmente, le déplacement se fera vers la gauche et vers le bas.

Elasticité de la demande : permet de voir de combien de % les quantités demandé diminue suite à une augmentation du prix du bien i. (voir les graphes 16 – 17 - 18)

5 cas possible d’élasticité :

- Elastique : n > 1
- Inélastique : n < 1
- Unitaire : n = 1
- Parfaitement inélastique : n = 0
- Parfaitement élastique : n = infini

Les biens les plus nécessaires ou de grand luxe sont inélastiques.

Quand la part du revenu est faible, la demande est inélastique.

L’existence de substituts proches augmente l’élasticité de la demande.

L’élasticité croisée : soit des « vrais substituts » i et j. Si ce sont des biens substituts, l’élasticité croisée est positive. Par contre, si i et j sont des biens complémentaires, l’élasticité croisée sera négative.

L’élasticité-revenu : calcule de l’élasticité d’un bien i en prenant en compte le revenu moyen du consommateur. Quand, on a une augmentation de salaire, on remplace certain produits par d’autres plus « classe ». Donc, on engendre une élasticité revenu positive pour le nouveau bien acheté, mais en même temps on entraîne une élasticité-revenu négative pour l’ancien produit.

En savoir plus...

Les paramètres

Structure de la consommation : celle-ci diffère de pays à pays, régions à régions, etc. elle dépend aussi de l’effet de démonstration par exemple, etc…, etc…

Population : pour que tous soit ok, il faut que la croissance de la demande constitue une croissance de la demande solvable

Revenu moyen par habitant : l’influence d’une hausse ou d’une baisse du revenu moyen par habitant dépend fortement du niveau de départ. Si le niveau de départ est très bas, une augmentation du revenu moyen par habitant fait exploser la demande de biens de première nécessité.

Distribution du revenu national : deux pays différents peuvent avoir des revenus par habitant similaire et des répartitions de revenus dissemblables.

· Lois d’Engel :

Quand le revenu augmente, la part consacrée à la satisfaction des besoins primaires diminue.
Quand le revenu augmente, la part consacrée aux biens de semi-luxe ou luxe augmente.

Exemple : courbes d’Engel

Biens de première nécessité :

A partir d’un certain niveau de demande, la consommation d’un bien de 1er nécessité reste constant.

Biens de luxe :

Plus le revenu augmente, plus la part consacrée aux biens de luxe augmente.

Transport urbain :

Si on a une augmentation des revenus, on observe une demande de transport urbain qui décroît.

En effet, ceci sont remplacé par un investissement, plus couteux, pour un bien de luxe ; la voiture.

· Le prix des autre biens

Les biens de substitution : ils ont approximativement la même valeur d’usage. Dans ce cas, si le prix du bien 1 augmente, la quantité demandée du bien 2 augmente aussi.

Les biens complémentaires : ce sont les biens dont la valeur d’usage se complète, par exemple, la voiture et l’essence. Donc si le prix du bien 1 augmente, la demande du bien 2 diminue.

Dans le cas de biens indépendants, les variations des prix n’ont pas d’influence les uns sur les autres. Cependant, on peut avoir ce que l’on appelle l’effet revenu : si les prix d’un certain nombre de biens de 1 à n diminuent, la part du revenu du consommateur consacré à l’achat du bien i augmente de même que la quantité demandé de i.

Le taux d’intérêt : symbolise en fait l’ensemble des conditions de crédit et plus spécifiquement les conditions du crédit à la consommation. Différents éléments intervienne dans un achat à crédit:

- Le terme : délais de remboursement
- La partie « cash » : de 0 à 50% payer directement
- Les taux d’intérêt : si le crédit se renchérit, la demande se contracte

L’utilité : L’école marginaliste établit un lien entre demande et utilité marginaliste. L’utilité marginaliste étant l’utilité procurée par une unité supplémentaire. Ex du verre d’eau.

En savoir plus...

La sphère de financement

On parle de financement quand par exemple, un ménage emprunte pour s’acheté une voiture, une maison, etc. mais aussi quand une entreprise fait appel au crédit pour financer un achat important.

a) L’intermédiation financière

Elle a pour rôle d’attirer et centraliser les « surplus monétaires » pour, les distribuer à ceux qui ont besoins de faire un emprunt (les agents économiques en déficits).

Exemple :

- Quand les ménages « en surplus », épargnent à la banque, et que celle-ci crédite l’Etat en « déficit ».

- Quand une entreprise achète des obligations émises par une institution financière, et que celle-ci octroie un prêt à une entreprise « déficitaire ».

- Quand un ménage français épargne dans une banque française. Et que celle-ci ouvre un dépôt dans une banque et suisse et que dernière fait crédit à une entreprise belge.

b) Le financement des activités économiques

· Financement de la sphère de production

Quand on produit une marchandise, on ne récupère l’argent que l’on dépense pour le produire, qu’après l’avoir vendu. Or, pour le produire, il nous faut des travailleurs, et un investissement en capital fixe et constant, ce qui coûte de l’argent, que l’on n’a pas. Pour y remédier, on fait appel à un intermédiaire financier ou on émet des obligations qui seront achetées par des agents économiques en « surplus » .

· Le financement de la consommation

Les ménages font appel au financement de la consommation que quand ils ne peuvent faire face à la dépense à l’aide de leur seul revenu. On y englobe les biens de consommations durables ; habitation, voiture, électroménager, télévision, etc.

- les crédits hypothécaires : pour les biens dont la durée de vie est très longue et le prix fort élevé

- les crédits à la consommation : pour les biens dont la durée de vie est moins longue et que le prix est fort élevé

· le financement des activités commerciales

L’intermédiaire financier, paye l’entreprise qui fabrique le produit, l’acheteur vend les produit et rembourse avec intérêt l’intermédiaire financier d’après les clauses du contrat.

· Le financement de l’Etat

Le financement de l’Etat se fait par des dépenses extraordinaires. Soit l’Etat se fait est financer par un agent économique intérieur et contracte des dettes intérieur, soit il est financé par un agent économique étrangers et il contracte des dettes extérieures.

L’Etat a recours au financement, pour l’investissement public (pont, hôpitaux, etc.), quand ses recettes courantes ne couvrent pas ses dépenses courantes. Dans ce dernier cas, l’Etat est en déficit, il y a un « solde net à financer ». dans les deux cas, l’Etat émet des fonds d’Etat (emprunt public), l’ensemble de ses fonds s’accumulent dans le temps et constituent un stock : la dette publique.

En savoir plus...

La sphère commerciale

a) Biens de consommation

L’augmentation de la masse des produits passant par les circuits du marché est due à trois facteurs :

- L’augmentation du niveau de vue et de la croissance de la production
- La progression de la population urbaine
- La diminution de l’autoconsommation en milieu rural, mais aussi dans les villes

b) Biens de production

En savoir plus...

La sphère de production

C’est celle où de nouvelles « valeurs d’usage » sont créées. On y range tout le secteur primaire et secondaire, les services aux ménages, la sphère d’entretien et réparations et le secteur horeca, tous ce qui est relatif aux transports.

Les services d’entreprises, se rattachent soit à A-M (financement, crédit, banque,) soit à M-A (factoring, organisation de la distribution), soit à la sphère de production P.  Le seul critère qui prévaut pour savoir si une activité économique fait partie de la sphère de production ou non, est le critère de la valeur d’usage au sens large : créer, permettre l’utilisation, conserver ou perfectionner une valeur d’usage existante.

La production de valeurs d’usage ne sert qu’à la production des besoins humains. Aucun jugement de valeur n’entre en jeu pour les définir. La valeur d’usage est liée aux besoins subjectifs des hommes dans un cadre historique donné, elle est le résultat du progrès technique, et place l’homme au centre de l’activité économique.

Isoquants : lieu des combinaisons du capital fixe et du facteur travail permettant de produire une même quantité d’output (matière vendu par l’industrie aux consommateurs).

a) Récolte manuelle

La composition organique du capital (r) : met en présence le facteur capital fixe (Kf) et le facteur travail (L). Il répond à la question : « à partir d’une technique donnée, combien de capital faut-il utiliser par unité de travail engagé ? »

Le capital output ratio (COR) : met un stock (K) en présence d’un flux (O). Il permet de répondre à la question : « à partir d’une technique donnée, combien de capital faut-il pour produire un certain output ? »  Dans ce cas-ci, on met en présence peu de capital (investissements matériels – outputs) et beaucoup de travail (salariés). Donc, r et COR sont faible.

b) Récolte mécanisée

On fait intervenir des machines, il y a donc un financement en plus que dans la récolte agricole.  Dans ce cas-ci, on met en présence beaucoup de capital et peu de travailleurs. Donc, r et

COR sont élevés.

· Marginal capital output ratio (MCOR) : met en présence l’investissement et l’accroissement du chiffre d’affaire

· Incremental capital output ratio (ICOR) : met en présence le taux de croissance de l’économie et le taux d’investissement. Donc une diminution de l’ICOR signifie qu’il faut de plus en plus investir pour obtenir la même croissance du PIB.

c) Intensité capitalistique et intensité du facteur travail

Capital intensive : est une technique de production qui utilise beaucoup de capital et peu de travail. Il met en présence le coût du capital et le cout total de la production. Labour intensive : est une technique de production qui utilise peu de capital et beaucoup de travail. Il met en présence le coût du travail et le coût total de la production.

d) Les variantes de la croissance : Comment passer d’une production 1 à une production 2 plus élevé

- En augmentant le nombre de travailleurs et l’investissement en capital

- En augmentant l’investissement en capital et en gardant le même nombre de travailleurs

- En augmentant l’investissement en capital et en diminuant le nombre de travailleurs

- En augmentant le nombre de travailleurs et en gardant le même investissement en capital

En savoir plus...

Biens et services de production

- Les biens et services de production : ce sont les biens et les services qui vont servir dans le processus de production = ils ne sont pas des biens de consommations mais servent au processus de production. => C'est donc l'utilisation (= consommation finale ou consommation dans cadre Distributing prohibited | Downloaded by: Jessie De Loor | E-mail address: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez selectedr le JavaScript pour la visualiser. du processus de production) qu'on fait de ces biens et non leur nature qui les différencie des biens et services de consommation.

Il y a deux biens de production :

- les biens de capital fixe
- les biens de production intermédiaire

a) Les biens de capital fixe

- Le capital fixe : Il est dit fixe parce qu’il est fixé dans la production pendant un temps plus long que la période de production proprement dite = le capital fixe correspond aux biens qui ne sont pas entièrement utilisé dans le processus de production / ils ne sont pas consommer dans le cycle de production (cycle généralement dupérieur à un an) => Les biens de capital fixe sont de nature diverses mais sont généralement caractérisés par leur durée de vie qui excède un an. On peut considérer les biens de capital fixe sous deux aspects:

- stock : ce qui existe à un moment précis.

- flux: ce qui se passe avec les biens de capital fixe pendant une période donnée, en l’occurrence pendant un an. => Les biens de capital fixe résultent d'une série d'investissements (qui vise à alimenter le stock de capital fixe).

- Investissement : On entend par investissement, les achats de biens de capital fixe pendant un an. => Ib = In + A
Ib : Investissement brut
In : investissement net

A : Amortissement

- Amortissement : stock nécessaire (= argent mis de côté) pour remplacer l'équipement de biens de capital fixe => Ce sont eux qui font la différence entre investissment brut et investissment net (= sans les amortissments). Le financement des investissements se fait soit par de l'autofinancement (= entreprise elle même), par le crédit, par le marché des capitaux = l'entreprise vend des actions et les acheteurs de ces actions deviennent actionnaires de l'entreprise et perçoivent alors des dividendes (= partie des bénéfices distribuée aux actionnaires).

b) Les biens de production intermédiaire (= inputs)

- Inputs : Biens intermédiaires qui vont servir dans le processus de production mais qui vont être entièrement consommé (ou transformé) pendant le cycle de production (leur durée de vie est infèrieure à un an). Ex : les matières premières, les produits agricoles, les semie produits, les produits energétiques...etc. Tout comme pour les biens de capital fixe, la distinction entre les biens intermédiaires et les biens de consommation privée/finale se fait par leur utilisation.

En savoir plus...

Liaison des salaires à l'indice des prix

Dès1919, l'indexation consernait quelques catégorie de salaires. L'indexation : L'idée générale étant qu'une variation des prix (indice) engendre une variation égale des salaires. On utilise pour cela la notion d'indice pivot (environ 2%) => C'est quand l'indice /diminue de 2% qu'on ajuste les salaires. L'indice pivot est une sorte de niveau de variation minimum pour pouvoir ajuster les salaires (Cf. ci-dessous) L’indexation est devenu automatique après la 2ème guerre mondiale.

ATTENTION : Indice des prix et mécanisme d'indéxation sont donc bien deux choses différentes.

a) Indice des prix et indexation des salaires

Ce mécanisme d'indexation des salaires a été modifié car on a considérait qu'il pouvait avoir un impact négatif pendant les périodes de fortes inflations. On a alors décidé de suspendre temporairement les prix de certains produits lors de forte inflation => pour que l'augmentation des prix n'engendre pas une augmentation des salaires et une nouvelle vague d'inflation. Depuis 1981, on a procédé au lissage de l’indice = pour éviter des perturbations mensuelles et passagères trop fortes, on indexe actuellement des salaires en fonction d’une moyenne mobile quadrimestrielle (on ne prend pas l'évolution d'indice des prix mais la moyenne de l'évolution de l'indice des prix sur quatre mois). Quand la moyenne quadrimestrielle d’un mois a atteint un certain seuil – ce qu’on appelle l’indice-pivot – le mécanisme d’indexation se met en route. On attend un mois pour indexer = ce mois est nommé le mois mort. D’un indice-pivot à l’autre, l’écart des prix s’élève à 2%

b) L'indice santé : retrait du calcul de l'indexation

En 1993, les Chambres ont constaté que la compétitivité de l’économie belge était menacée. A partir 1994, les rémunérations publiques et privées indexés prennent en considération un nouvel indice des prix, nommé indice santé. Quatre catégories de produits sont consernés : les "tabacs", les "boissons alcoolisées", les "carburants" et le "gasoil" sont extraits de l’indice des prix à la consommation depuis 1988 (= année de base de l’indice des prix à la consommation en 1994).

- L'indice santé : indice des prix à la consommation auquel on a retiré certains produits "nuisibles" pour la santé (tabacs, alcool...etc.) Les produits non compris dans l'indice santé sont généralement touchés par les ACCISES. Or, ces ACCISES engendre des augmentations de prix => Afin d'éviter que cette augmentation ne se répercute sur l'ensemble de l'économie, on retire ces produits de l'indexation.

En savoir plus...

L'indice des prix à la consommation Avec la multitude de biens et services de consommation, l'IPC vise à déterminer l'évolution globale des prix de ces produits de consommation.

a) Historique et évolution de l'indice des prix à la consommation (IPC)

L'IPC est le résultat d'une pression sociale suite à la guerre de 14-18 (avec le développement du mouvement syndical) qui lutte pour le maintient du pouvoir d’achat des salariés mis en péril par des poussées inflationnistes. J. WAUTERS, ministre (POB) de l’industrie, du travail et du ravitaillement, fait élaborer en 1919-20 un premier indice de détail dans les bulletins de ravitaillement (consernant alors 56 produits essentiellement alimentaires) => 1914 constitue alors la base 100. Périodiquement, le nombre de produit augmente (1998 = 482 produits) = Il faut donc revoir régulièrement les coefficients de pondération parce que la structure de la consommation se modifie. Cette pondération est calculé à partir des budgets des ménages où chaque ménage « testé » inscrit pendant un an toutes ses dépenses. => Les indices non pondérés ne rendent pas bien compte de la réalité, c'est pour cela qu'on a très vite évoluer vers des indices pondérés. La pondération renvoit à la composition en % de la consommation des ménages. La composition de l'indice de la consommation évolue donc en rapport avec l'évolution de la composition de la consommation des ménages = C'est l'indice pondéré.

b) Utilisation de l'indice de prix

L'évolution d'indice des prix permet de mesurer l'augmentation des prix, soit le taux d'inflation : Le taux de croissance des prix. Le taux d'inflation : passage des prix aux quantités = des valeurs aux volumes. On divise ?? par l'évolution du prix (= indice des prix) pour obtenir l'évolution en volume (= quantité) => On passe d'une série en valeur (prix nominal = prix courant) à une série en volume (= quantité). La notion de prix relatif : prix comparé au prix général des autres produits. => L'indice des prix permet de passer du PIB à prix courant au PIB à prix constant.

En savoir plus...

Comment mesurer les prix ?

Les prix sont exprimés en unité monétaire par unité de bien (litres, poids, unité...). Pour comparer les prix (comment évolue les prix) on construit des indices de prix = on ramène les différents prix à une base commune (= base 100). Méthode : On prend alors une année de référence (qui sera cette base 100) et on divise les prix de chaque année par le prix de l'année de référence. => Cela permet de comparer (pour des biens dont les prix ne sont pas directement comparables = unités différentes) l'évolution des prix de différents biens. Formule : Indice Prixt = 100 x Prixt/Prixannée de base a) Indice composite ou synthétique Formules : Indice Prix x Production énergétique La part du pétrole/charbon fait référence à la part du pétrole/charbon dans les importations

énergétiques globales.

Exemple Cf. tableau 3 (corrigé!) => La part du charbon est indiqué tandis que la part du pétrole correspond au reste pour arriver à cent => Ex : En 1996 la part du pétrol est de 93 Calcule de l'indice de 2004 : 0,07 x 205,2 + 0,93 multiplié par 132,8 = 137,9 Ces deux chiffres sont proches car la part du pétrole est très importante = 93% => Cf. graphique la ligne bleu et la jaune sont en effet très proches.

b) Utilisation des indices

Un indice est une mesure sans unité, c'est pour cela qu'il y a nécessité d'une référence = année de base (sinon l'indice 100 ne signifie rien). L'indice n'indique donc rien sur le prix du produit, il ne conserne que l'augmentation du prix. Ex : Sur le tableau l'indice 205,2 du charbon ne signifie donc aucunement que le charbon était plus cher que le pétrole (indice 132,8), cela signifie seulement que le prix du charbon a davantage augmenté que celui du pétrole. L'indice permet de comparer des évolution de niveau différent => Il permet ainsi d'agréger "des pommes et des poires" (= des choses qui ne sont pas comparables).

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO