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Filtrer les éléments par date : juin 2014

La monnaie n’est pas neutre : augmentation de M peut entraîner augmentation de Y

M émane de la Banque centrale, qui décide de son volume : l’offre de monnaie est inélastique par rapport au taux d’intérêt. Processus :

-Si M augmente, i diminue : augmentation des liquidités -> les agents dépensent leurs excédents de liquidités en obligations -> augmentation demande en obligations -> augmentation du cours -> diminution du taux d’intérêt -> augmentation de la demande de monnaie pour liquidité. Le taux d’intérêt peut être considéré comme le prix de la monnaie, il équilibre l’offre et la demande sur le marché monétaire.

-Si i diminue, la demande d’investissements augmente : plus i est faible, plus il y a de probabilité que l’investissement soit rentable -> plus d’entreprises voudront investir.

-Si la demande de I augmente, la demande globale de B&S augmente : les entreprises qui veulent investir achètent des biens intermédiaires -> nouveaux emplois -> augmentation de la demande de B&S plus importante que l’augmentation initiale de la demande en I (effet multiplicateur).

-Si la demande globale augmente, Y augmente et les prix ne bougent pas

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La demande de monnaie est une fonction décroissante du taux d’intérêt

On fait d’abord un choix entre consommer et épargner, puis on décide de comment on va placer son épargne ; on garde cependant une partie en monnaie pour précaution et spéculation.

On voit graphiquement que plus le taux d’intérêt est faible, moins les obligations4 rapportent et donc moins il vaut la peine de se priver de liquidité.

A partir d’un certain niveau du taux d’intérêt, une hausse supplémentaire du taux ne provoque plus une baisse de la demande de ML. Et inversement, en dessous d’un certain taux, une augmentation de la demande de monnaie ne se traduit plus par une baisse du taux (c’est la « trappe de liquidité », comme au Japon depuis 1997).

Au niveau de la demande de monnaie totale (Md), si on la représente en fonction du taux d’intérêt, une augmentation du revenu national se traduira par un déplacement vers la droite de la courbe de demande de monnaie.

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La préférence pour la liquidité

Keynes : Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie : on peut détenir de la monnaie pour elle-même, elle est un actif à part entière. Elle est un actif liquide et on peut avoir besoin de monnaie immédiatement ->+ ML n’est pas nul et donc Md = MT + ML.

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La monnaie est neutre

Fisher : si dans l’économie, on a T transactions à un prix P, il faut une quantité de monnaie M pour les effectuer. Mais M ne doit pas être égale à la valeur des transactions (PT) : la monnaie circule -> on utilise plusieurs fois les mêmes billets pour différentes transactions. La quantité de monnaie nécessaire aux transactions dépend aussi de la vitesse de circulation (V). On a donc l’équation quantitative de la monnaie : MV = PT. Si M varie, cela n’entraîne qu’une variation de P, pour cela deux hypothèses :

-V est constante au cours du temps -> M = k.PT (k = 1/V, constante)

-Les marchés s’équilibrent très vite, on est toujours au plein emploi -> M = k’P (k’=k.T) Processus : une augmentation de M entraîne une augmentation de la demande de B&S. Une augmentation de la demande de B&S entraîne une augmentation de P. En politique monétaire, les monétaristes sont pour un contrôle de M pour ne pas générer trop d’inflation.

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La monnaie sert uniquement aux échanges

Friedman : « on ne veut détenir de la monnaie que parce qu’elle sert à effectuer des transactions ». Elle n’existe que parce qu’elle évite les inconvénients du troc. Donc, pour les monétaristes, ML = 0 et donc Md = MT.

La monnaie n’a d’effet que sur les variables nominales (prix,…).Les premières théories viennent des économistes classiques : la monnaie est demandée uniquement à des fins de transactions (Say). Pour Keynes par contre, il y a une préférence pour la liquidité. En réaction à Keynes s’est développé le courant monétariste, avec Friedman.

Pour simplifier, on considère ici que la monnaie n’est utilisée que pour les transactions (MT) et pour les liquidités (ML). L’offre de monnaie = la masse monétaire = M. L’équilibre : M = MT + ML.

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Deux théories monétaires

Les premières théories viennent des économistes classiques : la monnaie est demandée uniquement à des fins de transactions (Say). Pour Keynes par contre, il y a une préférence pour la liquidité. En réaction à Keynes s’est développé le courant monétariste, avec Friedman.

Pour simplifier, on considère ici que la monnaie n’est utilisée que pour les transactions (MT) et pour les liquidités (ML). L’offre de monnaie = la masse monétaire = M. L’équilibre : M = MT + ML.

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Les différents agrégats monétaires

C’est la masse monétaire (ou stock monétaire), constituée par la somme de la monnaie fiduciaire et de la monnaie scripturale. Pour la monnaie fiduciaire, ce sont les billets en circulation parmi les agents économiques sauf les billets dans les trésoreries bancaires.

Pour la monnaie scripturale, on ne compte que les comptes à vue des agents économiques non bancaires.

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La monnaie scripturale

On peut déposer une certaine somme en banque, dans un compte à vue : le banquier moderne transforme la monnaie fiduciaire en monnaie scripturale. Celle-ci est donc constituée de comptes à vue auprès d’institutions financières. La monnaie scripturale a une liquidité parfaite mais elle n’a pas cours légal (les magasins peuvent refuser de prendre une carte bancaire). Le chèque, le virement, la carte bancaire ne sont pas « en soi » de la monnaie », ils permettent l’accès à la monnaie ; seul le compte à vue peut être considéré comme monnaie.

Création : un agent économique non bancaire fait un dépôt primaire. Mais la banque est toujours devant un dilemme (plus de crédits ou plus de fonds ?) : elle garde donc un certain pourcentage en trésorerie pour pouvoir faire face à des retraits en billets (c’est le coefficient de trésorerie, t).

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La monnaie fiduciaire

Vers la fin du 17e, la demande de monnaie pour motif de transaction augmente, il faut donc un substitut : le billet de banque. Ce sont au départ les orfèvres qui s’en chargent : ils s’engagent à tout moment à échanger les billets contre des pièces. Les détenteurs de billets ont une créance sur l’orfèvre et les billets figurent au passif du bilan de l’orfèvre. Il n’y a cependant pas de création monétaire. Puis l’orfèvre remarque que les clients ne viennent pas tous chercher les pièces immédiatement : il se dit qu’il peut émettre plus de billets que ce qu’il a en pièces dans son coffre.

La masse monétaire en circulation s’accroît, l’orfèvre devient banquier. Mais si tous les détenteurs de billets viennent chercher leur or en même temps, la banque saute (« couverture or » partielle). Les banques privées se multiplient, puis les BC reprennent la fonction.

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